Risque, hausse, pétrole, Maroc, industrie pétrochimique, évolution des prix, étude de marché pétrolier, production, consommation, importation
Ressource rare et bien particulière, le pétrole constitue, depuis la révolution industrielle le moteur de développement économique et social de tout pays. Son poids dans l'économie et la sensibilité des pays quant aux variations de prix sont devenus flagrants depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979.
Depuis 2004, les prix de l'or noir ont battu record après record, dopés par des craintes de pénurie de l'offre et accentués par des tensions géopolitiques. Il s'agit d'une tendance qui semble indiquer la transition à un nouveau prix d'équilibre, en rupture totale avec les niveaux de prix observés lors des décennies précédentes.
Aujourd'hui, les cours du pétrole brut sur les marchés internationaux atteignent, en monnaie courante, des valeurs sans précédent. «Une chose est claire: l'ère du pétrole facile est révolue». C'est un fait dorénavant acquis, rien ne sera plus comme avant sur le marché de l'énergie.
Les explications à cette flambée ne manquent pas et seront analysées en profondeur dans la suite de notre travail de recherche. Mais il est clair qu'il ne viendrait plus à personne l'idée, comme il était commun de le faire les années précédentes, d'accuser les hedge funds et autres spéculateurs d'en être les seuls responsables. La soif mondiale en produits énergétiques a confirmé son caractère inextinguible.
Après deux décennies de sous-investissement aussi bien dans l'exploration, l'extraction que la raffinerie, l'insignifiance des capacités excédentaires est avérée. Les raisons structurelles sont donc bel et bien là, qui valent plus que jamais au pétrole son sobriquet d'or noir. Au-delà de toutes considérations matérielles, la surprise de cette année ne tient pas tant à la poursuite de l'envolée des cours qu'à la résistance de l'économie et des marchés financiers à cette hausse. Malgré les nouveaux sommets atteints, le pétrole n'a pas grevé la croissance comme le prophétisaient les mauvais augures, pas plus qu'il n'a contaminé l'inflation comme le redoutaient les banques centrales.
Si l'économie marocaine semble confirmer ces particularités en terme de croissance et de développement économique, il n'en demeure pas moins que la hausse des cours grève dramatiquement les finances publiques.
Le secteur pétrolier marocain souffre, et le mal réside dans la structure actuelle des prix, basée sur un « système d'indexation ajusté». Ce mécanisme agit comme régulateur des prix à la consommation. Il assure le maintien d'un niveau de prix jugé convenable contre une évolution qui pourrait s'avérer dommageable, à la hausse comme à la baisse, des cours considérés. D'ailleurs, malgré l'augmentation récente des prix du pétrole, les tarifs à la pompe n'ont, relativement, et grâce à ce système, que peu augmenté. La répercussion de la hausse a été freinée par l'ajustement du système d'indexation.
Cependant, depuis 2004, le marché pétrolier n'accuse que des hausses, parfois vertigineuses, des cours du pétrole. Dès lors, le système, autrefois pertinent, accumule déficits et arriérés de paiement. Dans ce climat de flambée des coûts énergétiques, la nouvelle loi de Finances a ranimé le débat concernant la durabilité et l'efficacité du système de fixation des prix pétroliers, déjà âgé de 10 ans.
[...] Autrement dit, actuellement, la base de calcul des produits pétroliers est diffusée deux fois par mois. Le prix de reprise prix auquel la Samir vend aux sociétés de distributions, correspond à la moyenne des prix du pétrole sur le marché de Rotterdam au cours de la quinzaine écoulée. Ce prix est le résultat du prix FOB (Free On Board) et du frêt (frais de transport) auxquels s'ajoutent des frais d'approche (taxes portuaires, commissions bancaires, frais financiers la TIC (Taxe intérieure à la consommation) et un coefficient d'adéquation11. [...]
[...] Sa consommation représente près de la moitié de la consommation des produits pétroliers. Elle affiche une progression annuelle moyenne de en raison d'une diésélisation croissante du parc automobile. A l'origine de celle-ci, l'incitation fiscale mise en place par les Pouvoirs Publics. Le gasoil est essentiellement utilisé dans les transports, l'agriculture et la pêche. La consommation de fuel au niveau national, bien qu'encore prépondérante, est en baisse régulière. En effet, jusqu'à une période récente, le fuel représentait 90% des approvisionnements en énergie de l'ONE. [...]
[...] Il est vrai qu'entre décembre 2003 et septembre 2005 les prix du pétrole ont été multipliés par pourtant, contrairement aux deux premiers chocs pétroliers, la croissance économique mondiale reste vigoureuse. Les caractéristiques d'un troisième choc pétrolier Le choc pétrolier que subit actuellement l'économie mondiale se distingue des deux précédents moins par son ampleur que par sa nature ainsi que son faible impact sur la croissance économique et l'inflation Les avis divergent quant il s'agit de savoir si l'ampleur du troisième choc pétrolier est comparable à celle des deux chocs précédents. [...]
[...] La compensation des flux fait que si le prix flottant est supérieur au prix fixe, la banque paye le client, et inversement. L'opérateur payepaye la banque L'opérateur la banque La banque paye l'opérateur La banque paye l'opérateur Marché Marché Prix effectif Prix effectif Schéma Bien évidemment, le risque de prix dont s'est protégé l'opérateur a été transféré à la banque. Cette dernière ne souhaitant pas, en règle générale, le conserver dans ses livres, elle va le reporter sur des marchés organisés. [...]
[...] L'inflation annuelle (2005) ne devrait pas dépasser le taux de 2%. Il faut savoir que si l'inflation reste modérée, malgré la flambée de des prix du pétrole, c'est essentiellement du fait de la prise en charge par le budget de l'état d'une partie importante du coût du renchérissement du pétrole brute L'impact de l'augmentation des prix du pétrole sur le secteur des hydrocarbures et sur les filières de consommation: Impact sur le secteur des hydrocarbures. Le secteur des hydrocarbures au Maroc comprend : - un raffineur, la Samir - des importateurs de produits finis (raffinés), Total et Afriquia SMDC - des distributeurs. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture