Création d'un fonds d'investissement, stratégie, organisation, FIE, fonds d'investissement, OPCVM, investisseurs institutionnels, gouvernement d'entreprise, émergence de fonds souverains, entreprises cotées, financement des entreprises, gestion collective
« Les fonds d'investissement sont-ils des prédateurs ? » (Bouyer, 2007). Le titre de cet ouvrage traduit bien les nombreuses inquiétudes exprimées à propos des fonds d'investissement. Avant de faire le moindre jugement de valeur, il faut définir le sujet.
Un fonds d'investissement peut se définir comme une institution de placement chargée de gérer l'épargne collectée auprès d'un grand nombre d'investisseurs (particuliers ou institutionnels). Mais raisonner sur les « fonds » comme s'il s'agissait d'une catégorie homogène n'a pas de sens. Si l'on raisonne en termes d'horizon de gestion par exemple : Alors que les fonds hautement spéculatifs (hedge funds) adoptent un horizon de gestion court, les fonds de private equity se placent eux sur un horizon entre de cinq et dix ans ; les fonds de pension ont une perspective encore plus lointaine (10-15 ans).
Au niveau de leur « force de frappe » respective, les actifs gérés par les fonds souverains pesaient environ 3000 milliards de dollars début 2008, soit deux fois plus que les hedge funds (1500~2000 milliards de dollars) mais environ 1/7 des actifs gérés par les fonds de pensions.
[...] Les seconds obéissent à la loi américaine Erisa[1] (Employees'Retirement Income Security Act) votée en 1974 qui distingue deux types de fonds : les fonds à prestations définies (DB - defined benefit) et les fonds à cotisations définies (DC - defined contribution). - Les fonds DB : Dans ce cas, le risque est supporté par le fond de pension. Les droits de retraite reprennent la même caractéristique qu'une assurance. Le montant des pensions versées est garanti et dépend alors du niveau des salaires et de la durée de cotisation. L'entreprise assume le risque financier et doit couvrir les insuffisances de financement éventuelles. [...]
[...] Gestion passive Il existe deux principales catégories de fonds d'investissement selon le mode de gestion choisi: Les fonds actifs (gérés activement) et les fonds indiciels (gérés passivement). Dans le cas de la gestion passive, l'objectif est de reproduire au plus près la performance d'un indice spécifique à un coût le plus faible possible. Le gestionnaire utilise la technique de l'indexation : Il organise son portefeuille en achetant l'ensemble, ou un échantillon représentatif, des titres constituants l'indice et cherche à les conserver sur le long terme. [...]
[...] La gestion des risques (de crédit, de marché . ) est pourtant devenue essentielle à la réussite et à la survie des institutions financières. Bibliographie Bouyer A. (2007), Les fonds d'investissement sont-ils des prédateurs ? JC. Lattès Lavigne S. (2004), L'industrie des fonds de pension : Les investisseurs institutionnels américains, L'Harmattan La finance pour tous (2008), Bourse et Marchés financiers, http://www.lafinancepourtous.com/Bourse-et-marches- financiers.html?var_recherche=investisseurs%20institutionnels, site consulté le 20/06/2009 Cartapanis A. [...]
[...] Ces groupes ont dû modifier leurs systèmes internes de reporting afin de pouvoir mettre à jour leurs résultats le plus régulièrement possible. Cette transparence accrue constitue donc un moyen du marché financier pour renforcer sa pression sur le pilotage de l'entreprise et introduire ses propres indicateurs de mesure de la performance. Les outils de pilotage/ les indicateurs de création de valeur : L'influence croissante des marchés financiers sur les entreprises est visible par le poids important donné à la performance financière dans le jugement global porté sur celles-ci. [...]
[...] Banque de France (2008) Aucun des fonds souverains ne peut donc raisonnablement exercer un poids important sur les marchés de capitaux mondiaux. Toutefois, le développement de ces fonds est bénéfique pour les pays développés dans la mesure où il oriente l'épargne des économies émergentes vers une économie productive plutôt que de financer leurs déficits publics : En effet, le développement insuffisant des marchés financiers locaux empêche l'épargne d'être réinvestie localement et la force donc à être orientée vers les marchés européens ou américains. [...]
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