crise des subprimes, subprimes, crise financière, 2008, risque, systémique, milieu, bancaire, banque, financier, resserrement, crédit, accord, Bâle I, Bâle II, Bank of America, Etats-Unis
La globalisation financière a été une évolution qui a clairement contribué au démantèlement des restrictions aux échanges (libéralisation des échanges), à une compétitivité accrue entre les différents pays et à des intervenants économiques qui réclament de nouveaux besoins. Ce processus marque aussi l'émergence d'innovations spectaculaires notamment dans la modélisation des échanges par l'étude de l'information et des procédés d'interaction, ainsi que l'émergence de nouveaux produits et instruments financiers.
La banque est au coeur de cette libéralisation financière au point qu'elle a une implication primordiale dans ce système financier, tant au niveau national qu'international. On peut citer par exemple que les banques permettent de faciliter les systèmes de règlement en offrant à tout moment de la liquidité aux déposants (carte de crédit, chéquier etc.), tout en réduisant leurs coûts de transactions, ainsi que les risques de défaut des emprunteurs.
Autrement dit, chaque banque est donc un véhicule pour joindre tous les dépôts et les fonds en général afin de financer les demandes de crédits ; c'est d'autant plus vrai qu'elles disposent pour cela de savoir-faire et des méthodes nécessaires pour y parvenir. Son objectif est de répondre aux mieux aux exigences du marché financier, en recherchant en parallèle à réaliser du profit essentiellement via la gestion de l'incertitude liée à l'asymétrie d'information et des risques auxquels elles font face.
Concernant l'asymétrie d'information, celle-ci est à prendre largement en considération car on constate que les différentes parties avec lesquelles les banques sont en relation à savoir les déposants et les emprunteurs, ont des informations disparates ce qui va inévitablement conduire à l'effet d'anti-sélection et de risque de moralité. En conséquence de quoi, la banque va s'ajuster aux risques qui se présentent devant elle, soit en se spécialisant sur un certain nombre de produits financiers, soit à l'inverse, en se diversifiant (...)
[...] Les crises financières qui ont lieu logiquement sur les marchés financiers ont diverses origines, bien que dans les faits, on constate que la distinction n'a pas toujours lieu d'être car les différents éléments déclencheurs sont imbriqués les uns dans les autres. On met alors en avant le comportement des agents économiques qui ne correspond pas toujours à la volonté d'établir l'équilibre sur le marché financier. A. Crise de confiance et comportements moutonniers Lorsque les créanciers craignent le risque de solvabilité du pays redevable, ils vont avoir tendance à se retirer. [...]
[...] Le concept du prêteur en dernier ressort va être introduit au XIXème siècle en Angleterre d'abord par Henri Thornton (1802), puis par Walter Bagehot (1873). Effectivement, en 1802, la grande Bretagne faisait face à une crise de liquidité provoquant comme à son habitude, des déficiences pour la banque d'Angleterre et un blocus sur tout le système financier. Les déposants inquiets vont se diriger vers les guichets des banques pour retirer leur monnaie. De ce fait, suite à cette crise, en 1821 la convertibilité en or de la Livre fixée auparavant en 1797 va être suspendue afin d'éviter une nouvelle crise. [...]
[...] Pour ce faire, les banques vont prendre en compte les possibilités de pertes en anticipant les réactions des agents économiques et en obtenant des capitaux. En guise d'exemple, nous pouvons prendre le cas de la France pour laquelle les risques de crises financières sont atténués par un fonds de garantie de dépôts qui assure aux clients des banques une protection et un remboursement à hauteur de 70000 euros ; d'ailleurs ce procédé a rassuré les clients des banques en automne 2008 évitant la ruée vers les guichets. [...]
[...] Par conséquent on peut dire que cette mesure de dévaluation à laquelle s'est ajoutée une menace de taux d'intérêt risqués n'ont été que des facteurs qui ont aggravé indirectement la situation du Mexique. D'ailleurs, ce sont les raisons pour lesquelles la banque mexicaine a laissé flotter librement sa monnaie. On parle alors de tesonobos la dette libellée en dollars que le gouvernement mexicain devait rembourser et qui s'élevait à 28 milliards de dollars ; finalement, au début de l'année 1995, le Mexique se retrouve en situation de défaut. [...]
[...] La crise des subprimes et le risque systémique dans le milieu bancaire Introduction 5 I. Le risque systémique et la gestion des risques bancaires Le risque systémique Définition de l'asymétrie d'information Le rationnement (ou resserrement) du crédit (Stiglitz et Weiss 1981) L'effet de mimétisme et la crise de confiance sur les marchés financiers Les méthodes employées généralement pour combattre le risque systémique A. Resserrement du crédit 20 B. Les agences de notations C. Le collatéral et les garanties de dépôt D. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture