Le sujet de mémoire, « la crise des « subprimes » et ses impacts » est abordé avec une vision plutôt macro-économique.
Après la Seconde Guerre mondiale, les économies occidentales, surtout européennes, ont été portées par le modèle de la banque de détail : « initier les crédits et porter le risque ». Ce modèle a permis de réguler l'excès d'endettement par l'inflation. Puis la libéralisation, dès les années 1980, a donné une importance de plus en plus grande au modèle de la banque d'investissement : « initier les crédits et vendre le risque ».
Nous verrons comment le pouvoir de l'ère Clinton aux Etats-Unis a permis de renforcer la volatilité des flux de capitaux alors que la bulle de la Nouvelle Economie gonflait. C'est dire que l'abrogation de la loi Glass Segall, le contournement de la législation financière ou bien le rabaissement excessif des taux directeurs des banques centrales ont poussé à la croissance d'endettement de nos économies.
Nous verrons comment s'est propagée la crise des «subprimes» aux Etats-Unis pour devenir une crise financière majeure qui touche essentiellement les pays développés par le labyrinthe de la titrisation.
Nous comprendrons ses conséquences et analyserons les réformes qui permettraient d'éviter la réitération de telles bulles spéculatives. Nous prendrons comme exemple certains montages financiers permettant de comprendre un autre phénomène parallèle d'endettement avant d'aborder le concept de «délevierisation». Enfin, nous reviendrons sur la place des pays émergents qui semblent faire preuve d'une certaine résistance face à la crise financière.
Mots clés: Glass Segall, Keynes, relance keynésienne, Bâle I, crédit, règles prudentielles, entreprise, risques, équation de Taylor, NTIC, resserrement, refinancement, arbitrage, LBO, financière, holding, valeur, Chine
[...] La flambée des prix impactée par les produits alimentaires III.3. Résistance en 2008-2009 ? Chapitre V Conclusion générale Bibliographie Index Résumé Le sujet de mémoire, la crise des subprimes et ses impacts est abordé avec une vision plutôt macro-économique. Après la Seconde Guerre mondiale, les économies occidentales, surtout européennes, ont été portées par le modèle de la banque de détail : initier les crédits et porter le risque Ce modèle a permis de réguler l'excès d'endettement par l'inflation. Puis la libéralisation, dès les années 1980, a donné une importance de plus en plus grande au modèle de la banque d'investissement : initier les crédits et vendre le risque Nous verrons comment le pouvoir de l'ère Clinton aux Etats-Unis a permis de renforcer la volatilité des flux de capitaux alors que la bulle de la Nouvelle Economie gonflait. [...]
[...] L'Europe s'ouvre et le marché auquel les entreprises sont confrontées devient énorme. Sur le marché mondialisé de la finance, il faut avoir plus de fonds propres que le voisin pour ne pas être dévoré et pour pouvoir le dévorer. Jusqu'à la crise immobilière, le secteur bancaire européen a connu un capital excédentaire et une nécessité de réduire les coûts qui intensifient la soif de concentration des banques. Leur rentabilité élevée a même engendré une surcapitalisation. Le passage aux nouvelles normes comptables IFRS (International Financial Reporting Standards), les nouvelles dispositions de Bâle II concernant les fonds propres et le gonflement des services juridiques entraînent des coûts qui pèsent lourdement pour garantir l'évolution des bénéfices à long terme. [...]
[...] Technique de refinancement II.2. Premier facteur de contagion III L'autoréférentialité III.1 Théorie financière, versus comportementaliste III Arbitrage et efficience informationnelle III Irrationalité des intervenants de l'arbitrage III Débats travaux en cours III La corrélation des investisseurs irrationnels III L'hypothèse autoréférentielle III.2 Rappel des missions des bourses de valeurs et notion de liquidité III.3 Le jeu spéculatif Chapitre III L'éclatement de la bulle des subprimes I Panorama II La règle du 2 28 III Les causes de la contagion IV Conséquences V L'incohérence d'un système reposant sur la croissance de l'endettement Chapitre IV De la nécessité de réformes au nouvel emballement asiatique I Des réformes criantes I.1. [...]
[...] La récession de 2001 a été d'ailleurs brève et peu prononcée. La reprise s'est amorcée après neuf mois seulement. Et malgré cette relance draconienne pour effacer la récession, canaliser l'inflation et booster la croissance, le niveau d'investissement productif reste bas. I.2 La place de la France en Europe Le secteur bancaire en France représente salariés. A fin 1999, le marché bancaire français est le suivant : BNP Paribas : 24% de Part De Marché (PDM) ; Crédit Agricole : 16% ; Crédit Mutuel : 15% ; Crédit Lyonnais : 14% ; Société Générale : 13% ; Banques Populaires : ; CIC : ; Caisse d'Epargne : ; et autres : 3%. [...]
[...] Le groupe BNP Paribas pourrait être mis en danger bien que la banque soit numéro un en France et troisième européenne. Elle est dotée d'une faible valorisation boursière. La mondialisation des échanges relance le problème de la taille critique tout comme durant l'été 2007 pour la nouvelle tentative de fusion entre la Société Générale et la BNP Paribas. À la prise avec une concurrence internationale (unification monétaire), aucune banque française n'est à l'abri d'une Offre Publique d'Echange (OPE) de la part d'un établissement étranger (Cf. CCF racheté en 2000 par le groupe sino-britannique HSBC). [...]
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