Nous développerons notre étude en trois grandes parties. La première reviendra sur la définition de la théorie de l'efficience informationnelle et nous examinerons comment les acteurs de marchés financiers perçoivent ce concept. Dans une seconde partie, nous tenterons de définir des irrationalités comportementales psychosociologiques des acteurs de marchés et nous en étudierons les conséquences au sein de l'histoire mouvementée des marchés financiers. Puis dans une troisième partie, nous exposerons l'hypothèse des
marchés cohérents ainsi que son approche intuitive que pourrait en avoir certains investisseurs.
[...] Ainsi, ils considèrent que les marchés évoluent selon une marche au hasard. Mais attention, aucun quantitativiste ne prétend que le marché est un lieu totalement arbitraire vis-à-vis de la réalité économique. Pour répondre à cette nécessité de représenter la réalité, ils se basent sur la théorie de l'efficience informationnelle de Fama. Ainsi, si les cours fluctuent, c'est en fonction des informations disponibles. Mais ces informations se répartissent en deux groupes distincts [Sauvage, 1990]: - l'information prévisible, qui est disponible donc inclus dans les cours - l'information imprévisible, qui elle ne sera prise en compte dans les cours que lorsqu'elle sera réellement disponible est prévisible, donc cette dernière aura une nature aléatoire. [...]
[...] Les nouvelles découvertes font perpétuellement jaillir de nouvelles espérances et croyances au grand public. De plus, bien souvent ces anticipations sont fortement relayées par les médias qui entretiennent ces espérances. Par exemple, nous pouvons constater, que ne serait ce que dans les années 60, la vision que la société avait de l'an 2000 était très différente de la vision actuelle. Les médias ou même le cinéma l'évoquaient comme étant une ère radicalement différente de celle que nous vivons. Ainsi le grand public était plutôt fasciné par la conquête spatiale et imaginait l'an 2000 comme une ère où l'homme public aurait pu voyager dans notre système solaire. [...]
[...] Mais lorsqu'il enlève de son calcul les 10 meilleures journées, il obtient un résultat de puis sans les 20 meilleures journées nous obtenons et enfin en retirant les 40 meilleures journées la croissance n'est plus que de par an. Donc nous constatons que 80% des résultats des 40 meilleurs jours soit des journées représentes 80% des performances. De tels résultats démontrent l'inadéquation entre la loi normale et la réalité des variations qui régulent les marchés financiers. Le risque lié à ces variations y est fortement sous estimé. C'est ainsi que de nombreux professionnels et chercheurs ont commencé à véritablement remettre en question le paradigme gaussien au début des années 1990. [...]
[...] Etant donné que les deux variables composant le marché sont toutes deux inter dépendantes. Soros 60 prenait la métaphore du lacet de chaussure pour expliquer sa théorie de la réflexivité. Ainsi, Galavielle[2003] considère que c'est cette interdépendance dynamique entre perception et réalité constitue la base théorique de la réflexivité. De plus, ce processus récursif se rapproche très fortement de ce que l'on a défini précédemment comme étant un feedback. Alors que l'on sait que la combinaison de relations récursives et de feedback sont à la base des systèmes chaotiques [Sauvage, 1999]. [...]
[...] Ainsi la science et ses lois n'ont cessé de démontrer leur supériorité explicative. C'est ainsi que la loi normale a commençé à s'imposer comme une loi universelle. Alors pourquoi ne pas appliquer, ce hasard naturel commun à tout le monde à la finance ? Et c'est ainsi que les travaux de Fama ou Markowitz ans après Bachelier, commencèrent à redémontrer que les marchés suivent une marche aléatoire de type Laplace Gauss. Mais à l'heure d'aujourd'hui la loi gaussienne ne peut plus être caractéristique des marchés financiers. [...]
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