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Grâce à la montée en puissance des entreprises Fintech, le secteur financier devient plus accessible (avec la signature électronique, en ligne...). De plus, grâce à l'automatisation des processus, l'efficacité opérationnelle de ce domaine s'améliore. Des plateformes téléphoniques de conseil ont aussi vu le jour afin de garder l'aspect humain de ce système numérique. Les entreprises FinTech réalisent également des actes de gestion de manière plus transparente. Certaines d'entre elles proposent aux épargnants en assurance vie un système de gestion pilotée ou de gestion sous mandat. Cela consiste à confier la gestion du capital de l'épargnant à une entreprise spécialisée afin de lui faciliter la vie. En outre, les coûts des opérations sont considérablement réduits. En effet, les frais prélevés dans les contrats FinTech sont moins élevés que ceux demandés par les établissements de distribution traditionnelle (banques, assureurs et mutuelles). Les versements et les arbitrages ne font l'objet d'aucuns frais, alors qu'un tarif d'entrée de 3 % en moyenne est obligatoire chez un banquier et environ 0,05 % de frais est à prévoir dans le cadre d'un arbitrage. Quant aux frais annuels de gestion, les sociétés FinTech demandent seulement 0,60 % en moyenne, contre 0,85 % pour les distributeurs traditionnels.
Cependant, la croissance du secteur de la FinTech ne fait pas l'unanimité. Il est vrai que le modèle d'affaires des acteurs traditionnels de la banque mute à différents niveaux. On observe la transition digitale des banques traditionnelles et la mise en place de nouvelles technologies de partage sécurisé de données (notamment l'open banking). L'expérience des utilisateurs se voit aussi améliorée grâce au recours aux API pour sécuriser les divers services proposés. Or, selon l'étude du cabinet d'audit PwC sur la FinTech 2.0, 87 % des entreprises de distribution traditionnelle ont peur que les sociétés FinTech prennent leur part de marché. Celles-ci sont considérées comme une menace pour 74 % de ces distributeurs, et 9 % d'entre eux craignent de voir leur chiffre d'affaires diminuer d'ici 5 ans. Cela nous amène donc à nous poser la question suivante : « L'émergence des entreprises FinTech constitue-t-elle une source d'opportunités ou de menaces pour les acteurs traditionnels de la banque ? ».
Nous répondrons à cette question en deux temps à travers ce mémoire. Une première partie démontrera le poids des nouvelles technologies financières dans l'écosystème bancaire traditionnel. Concrètement, nous verrons en quoi l'environnement financier et technologique de ce domaine est propice au développement des entreprises FinTech, et quelles sont les répercussions visibles de ces dernières sur la sphère bancaire traditionnelle. Ensuite, nous aborderons dans une deuxième partie l'adaptation menée par les acteurs traditionnels de la banque afin de relever les défis engendrés par cette concurrence.
[...] De plus, les banques font appel à des agrégateurs de comptes tels que Linxo, Budget Insight et Bankin' pour agréger des données, même provenant d'autres banques, au sein d'une même interface. Nous constatons surtout ce cas au niveau des applications de gestion de budget visant à aider les utilisateurs à gérer plus facilement leurs comptes bancaires. Si les clients possèdent plusieurs comptes bancaires dans différents établissements, il leur est désormais possible de consulter chacun leur compte sur une même interface. Pour offrir cette possibilité, ces agrégateurs de compte recourent aux API. [...]
[...] L'émergence des entreprises FinTech constitue-t-elle une source d'opportunités ou de menaces pour les acteurs traditionnels de la banque ? L'histoire du système bancaire remonte à l'époque babylonienne pendant laquelle les échanges tels que les prêts sur marchandises étaient nombreux. Le véritable développement des opérations de dépôt d'argent chez un particulier survient autour du XII[e] siècle av. J.-C. Avec l'avènement de l'Empire romain, certains banquiers privés utilisaient l'argent déposé par une personne pour accorder un prêt à une autre. Ce système perdurera jusqu'au Moyen Âge. [...]
[...] Tel est le cas de Descartes Underwriting, une entreprise FinTech française qui récupère essentiellement des données satellitaires en vue de modéliser les risques climatiques. En effet, elle a la possibilité de définir la taille, la vitesse et la fréquence des phénomènes climatiques futures (catastrophes naturelles, risques météorologiques . ) et d'y apporter une solution rapidement. La blockchain Depuis 2016, de plus en plus de grandes institutions financières expérimentent la blockchain. Barclays et Wave ont été les premiers à effectuer des transactions via cette technologie. [...]
[...] Ainsi, les banques investissent de plus en plus dans de nouvelles solutions digitales (API ouvertes, portefeuilles numériques, paiement mobile . ) afin d'avancer dans leur digitalisation et de fournir des services toujours plus efficaces. Par ailleurs, certaines enseignes ne s'appuient pas uniquement sur leurs investissements afin d'améliorer la sphère bancaire actuelle. Elles ont opté pour la croissance externe en rachetant des entreprises FinTech. Tel est le cas de Crédit Mutuel Arkéa qui a investi dans les entreprises spécialisées en financement et en moyen de paiement. [...]
[...] Les entreprises FinTech comprennent notamment les services financiers pour entreprise, les néobanques et les applications de paiement. On cite également les cagnottes en ligne, les plateformes de financement participatif ainsi que les assurances innovantes. Selon le leader de l'audit, du conseil et de l'expertise comptable KPMG marque le développement du domaine de la FinTech à l'échelle mondiale. Pendant cette année, des fonds de 26 milliards de dollars ont été levés par les 50 sociétés FinTech les plus influentes. Parmi les 100 les plus renommées selon les critères d'évaluation de KPMG d'entre elles ont levé au moins 100 millions de dollars, alors qu'elles étaient seulement 12 en 2017. [...]
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