Sciences économiques, évaluation, valeur, PME, changement de politique, partage, surplus, productivité globale, GDC Sarl
L'avènement du marché boursier au Cameroun et dans la CEMAC situe la sous région au coeur des grandes questions de la gestion et de la finance d'entreprise. L'entreprise, pour être cotée doit satisfaire à un certain nombre de critères révélant ses qualités de gestion et ses capacités à créer de la valeur. Pour suivre le courant de cette innovation, une mutation a été opérée avec l'avènement du système comptable OHADA et son orientation financière au niveau de la présentation de ses états comptables. Cette évolution, devrait-on dire cette révolution, n'amène-t-elle pas à réfléchir sur les outils du contrôle de gestion et de la finance utiles à la prise de décision ?
Le déplacement actuel de l'objectif de gestion des entreprises, prôné par les théories financières, d'une optique de maximisation de la firme actionnariale « vers la maximisation de la valeur totale de la firme partenariale »1 nous amène à nous interroger sur l'effet qu'a la distribution du surplus de productivité globale créé par les différentes parties prenantes à l'activité de l'entreprise sur sa capacité à créer de la valeur, dans un contexte africain où l'heure devrait être à la lutte contre le sous développement et la misère. Dans ce contexte, et celui où nous avons effectué notre stage l'emploi est précaire et la dure loi de l'offre et de la demande s'applique ; plus la demande d'emploi s'élève plus le prix du facteur travail baisse. Ainsi, l'employé n'ose déclarer son insatisfaction face aux conditions de travail presque imposées unilatéralement par l'employeur.
[...] Ils sont à la source des éléments qui définissent la valeur de l'entreprise. Les stackeholders involontaires et secondaires ne sont pas engagés dans une transaction avec l'entreprise mais sont néanmoins affectés par ses options stratégiques. Bien qu'ils ne soient pas directement à la source des indicateurs de la valeur, leur opinion du fait de la satisfaction ou non de leurs attentes peut influencer positivement ou négativement les stackeholders volontaires et primaires dont la satisfaction ou non des attentes influe directement sur les indicateurs de la valeur, du fait de la nature de risque qu'ils encourent Risques et attentes des stackeholders Risques Pour contribuer à la création de la valeur de l'entreprise, les stackeholders prennent des risques proportionnels à leurs attentes visà-vis de l'entreprise. [...]
[...] P d'affecter à une activité, des biens en numéraires ou en nature, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter. Les associés s'engagent à contribuer aux pertes dans les conditions prévues par le présent acte uniforme. La société commerciale doit être créée dans l'intérêt commun des associés Doit-on comprendre cette définition de l'entreprise suivant la théorie néoclassique de recherche de profit ? Maintes réserves en ont été suscitées de par même l'évolution de la notion d'entreprise. [...]
[...] Le problème de fond qui se pose est celui de savoir comment se partage "l'argent" généré par la force de travail de toutes les parties prenantes à l'activité de l'entreprise dans le cadre de la détermination de la stratégie et de la performance de l'entreprise En revenant aux préoccupations de la "coorporate governance", il s'agit d'apprécier comment un partage efficient du surplus de richesses créé au cours d'une période constitue un levier efficace pour aligner les comportements des parties prenantes sur l'objectif de maximiser la valeur de l'entreprise. Une extrapolation de la théorie de l'agence qui considère les dirigeants comme les agents des actionnaires au sein de l'entreprise permet d'envisager la possibilité d'une agence des partenaires de l'entreprise. [...]
[...] Nous avions alors, avec l'accord de la direction mis en place son système d'information comptable informatisé en l'interfaçant à la gestion des stocks Organisation comptable L'article 22 du système comptable OHADA décrit l'organisation d'un système comptable informatisé. Nous avons alors dans la mise en œuvre, répertorié toutes les exigences d'une telle organisation comptable et les paramètres de leur mise en œuvre (voir tableau de la page ci-contre) Pour l'enregistrement des opérations, nous avons créé les journaux suivants : un journal de vente ; un journal d'achat (regroupant les opérations d'achat de marchandises ; les autres opérations d'achat n'étant pas d'une importance significative) ; un journal de caisse ; un journal de banque ; un journal des opérations diverses. [...]
[...] Notion de risque d'exploitation Le risque d'exploitation est la mesure de la sensibilité du résultat d'exploitation par rapport aux variations de l'activité. Lorsqu'on procède à une analyse de l'activité de l'entreprise en décomposant les charges et les produits inscrits dans son compte de résultat en quantité et prix, l'objectif de rentabilité se lit comme celui de maximiser la marge sur coûts variables sur laquelle viendront s'imputer les charges fixes. La mesure de la sensibilité du résultat par rapport aux variations de l'activité revient alors à déterminer l'instant où la marge sur coûts variables couvre les frais fixes ; cet instant pouvant être le chiffre d'affaires et donc les quantités à vendre à un prix ou à une date donnés. [...]
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