Tout le monde s'attendait à ce que l'Euro, après son introduction en Janvier 1999, soit une monnaie forte. Beaucoup d'industriels craignaient même une surévaluation pénalisant les exportations. A la surprise générale, la monnaie européenne s'est dépréciée face au Dollar pendant plus de deux ans pour ne retrouver qu'en 2003 son niveau d'introduction, et poursuivre sa hausse jusqu'à aujourd'hui.
Afin d'appréhender l'impact de cette parité Euro – Dollar, il m'a semblé pertinent de tenter d'apporter des éléments de réponse à trois questions, qui seront posées lors de la conférence à venir sur le même thème à l'Université, et qui constitueront les parties de ce devoir.
Dans un premier temps, il s'agira de déterminer s'il existe une relation entre les différences de performance des bourses européennes et américaines, et la parité Euro – Dollar, à travers la caractérisation de l'influence des bourses américaines sur le marché français en particulier et de l'influence des variations du taux de change sur la valorisation des actifs financiers.
Ensuite, sera abordée la question de la répartition optimale d'un portefeuille dans le contexte actuel, selon une approche géographique d'une part, et sectorielle d'autre part.
Enfin seront abordés les outils de gestion du risque de change et la problématique de la détermination du niveau optimal de couverture. Sera également présentée la problématique de la prévision du taux de change mais, le format de ce devoir étant limité, les techniques de prévisions seront présentées en annexe, à titre complémentaire dans la mesure où elles ne sont pas indispensables pour la lecture de ce document.
[...] Elle s'appuie sur les facteurs économiques fondamentaux et sur des modèles mathématiques. Il y a plusieurs écoles de pensée. L'axiome principal de cette théorie consiste en ce que l'on appelle la loi du prix unique, loi selon laquelle justement nous aurions donc une convergence entre les deux prix dans le temps. Par ailleurs la loi de la parité des pouvoirs d'achat, la loi de la parité couverte ou non couverte des taux d'intérêts complètent les raisonnements permettant de déterminer le prix théorique d'une devise. [...]
[...] En effet la création de la monnaie unique a supprimé le risque de change au sein des bourses de la zone Euro, et a certainement modifié les conditions de formation de leur performance. L'étude précédente repose sur une optimisation conjointe à partir de données rétrospective. Or, d'une part l'optimisation conjointe conduira toujours à des résultats supérieurs ou égaux à ceux obtenus par une optimisation partielle (Jorion, 1994), et d'autre part le processus d'optimisation est en pratique effectué à partir de données prévisionnelles, parfois prises en compte séparément. [...]
[...] Résultat d'un placement de 27 ans (taux d'intérêt composé) Il est possible de tirer deux conclusions de ces résultats, sans tomber dans l'écueil d'un raisonnement sur données absolues : - les benchmark performent mieux que les fonds, notamment parce qu'ils ne subissent ni les coûts de friction, ni les erreurs d'estimation ; - les benchmark affichent un ratio de Sharpe (qui est la mesure de performance la plus robuste des quatre présentées ici) sensiblement supérieur. Ces résultats tendent à valider l'hypothèse selon laquelle une gestion passive est plus efficace qu'une gestion active. Cette hypothèse est d'ailleurs renforcée par les difficultés rencontrées ces dernières années par les fonds dits actifs et la part croissante des gestions indicielles dans l'offre de fonds. Ces résultats ne remettent pas en cause l'existence des fonds à gestion active, et ces fonds doivent pourtant déterminer une stratégie d'investissement. [...]
[...] En conséquence, la diversification internationale offrait à l'époque davantage de dispersion que les différences sectorielles. La répartition stratégique du portefeuille se pose dès lors comme la première étape, et certainement la plus importante, du processus de gestion. Brinson, Singer et Beehower (1991) concluent ainsi que cette décision expliquerait plus de 90% de la variation du rendement total d'un portefeuille. Ceci n'a rien de surprenant, mais pose cependant le problème du choix du style de gestion : actif ou passif. En effet, les auteurs nuancent leurs conclusions en énonçant que la contribution de la gestion active et de la sélection de titres ne serait pas significativement différente de zéro. [...]
[...] Ainsi : Explication de la performance française : - Le taux de rendement du NYSE cause celui des actions françaises. - Les volatilités du NYSE et du SBF 250 s'influencent mutuellement, mais celle du NASDAQ n'affecte pas celle du marché français. - La volatilité du marché américain influence le rendement des actions françaises - La volatilité de l'Euro cause le rendement des marchés français et américains. - Les taux de rendement causent les volatilités. Explication du taux de change : - Les taux de rendement du NYSE et du SBF 250 causent le taux de change de l'Euro. [...]
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