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Les États-Unis et l'Europe sont aujourd'hui confrontés à un affaiblissement de l'activité économique, aux difficultés des institutions financières et à un accroissement de l'inflation. L'effet inégalitaire de la mondialisation est inéluctable malgré le rôle des politiques de redistribution des gouvernements. Il en ressort un mouvement important dans la transmission, l'acquisition et la maîtrise des entreprises, aussi bien au niveau des PME que des entreprises de grande taille.
L'époque est à une large recomposition de l'actionnariat, dans un contexte particulier, notamment dû à la crise de l'immobilier et de son mode de financement aux États-Unis. Une conséquence, pour le sujet qui nous concerne, est à la fois le renchérissement du coût de l'argent et l'approche désormais méfiante des organismes financiers, dont le métier est de financer l'économie en général et les investissements importants en particulier. Toutes ces fonctions sont aujourd'hui remises en question en raison de la pénurie de liquidité sur le marché financier.
Les « Hedges Funds », ou fonds spéculatifs en principe très actifs sur les opérations d'acquisition d'entreprise traversent une crise de crédit, dans la mesure où le coût du financement est plus élevé. Pour réaliser les opérations de LBO, il est indispensable de trouver des financements à des tarifs compétitifs afin de maximiser les effets de levier, chose peu aisée dans la conjoncture actuelle.
Parmi les éléments déterminants dans le choix éclairant la prise de décision d'un investissement de type acquisition d'entreprise, le critère financier est actuellement, à tort ou à raison, dominant. L'année 2008 s'annonce donc particulièrement difficile. La principale difficulté sera de trouver des financements à des tarifs compétitifs, les banques ayant des coûts de financement plus élevés et les capitaux étant devenus rares.
La plupart des fonds spéculatifs qui investissent dans des montages en LBO empruntent des capitaux pour doper leurs rendements. L'endettement est en principe limité au montant des actifs sous gestion. L'effet de levier qui en ressort peut varier selon des stratégies. Or, aujourd'hui, ces stratégies sont devenues difficiles à définir.
Les taux interbancaires à trois mois se sont envolés. Les banques ont elles-mêmes des difficultés à se financer (les récents exemples d'augmentation de capital à la Société Générale et au Crédit Agricole, sans même parler des cas de quasi-faillite de Bear Stern et Northern Rock peuvent en attester).
Auparavant, la compétition entre les établissements bancaires était telle que les fonds n'avaient aucun problème à se financer dans de bonnes conditions, avec seulement quelques points de base au dessus du taux interbancaire. Toutefois, la crise des subprimes liée à l'évolution du marché immobilier outre-Atlantique et à son mode de financement interfère sur le comportement des banques.
Les hedges funds ont besoin d'un endettement important pour réaliser leurs stratégies d'investissement et probablement une des solutions sera d'obtenir des financements à long terme. En effet un financement à long terme permettrait d'alléger les remboursements annuels et donc de rassurer les prêteurs sur les capacités de remboursement du fonds mais limitera évidemment l'intérêt financier. Cette solution risquerait d'altérer le mécanisme du LBO dans sa pratique historique.
Même si pour répondre aux problématiques liées au rachat d'entreprise par un montage LBO, nous considèrerons que la phase actuelle de crise de crédit n'est que passagère, il faudra cependant suivre de près l'évolution de cette crise qui s'élargit avec le passage du temps et surveiller son impact négatif sur l'activité du LBO, aujourd'hui en chute libre.
[...] Toutefois, la crise des subprimes liée à l'évolution du marché immobilier outre-Atlantique et à son mode de financement interfère sur le comportement des banques. Les hedges funds ont besoin d'un endettement important pour réaliser leurs stratégies d'investissement et probablement une des solutions sera d'obtenir des financements à long terme. En effet un financement à long terme permettrait d'alléger les remboursements annuels et donc de rassurer les prêteurs sur les capacités de remboursement du fonds mais limitera évidemment l'intérêt financier. Cette solution risquerait d'altérer le mécanisme du LBO dans sa pratique historique. [...]
[...] Les bons autonomes comme les bons de souscription d'actions sont des valeurs mobilières et doivent, à ce titre, respecter les caractéristiques propres à toutes VMP, à savoir la négociabilité, la fongibilité et l'indivisibilité. Sous cette réserve, les modalités de fixation des conditions d'émission et de souscription des titres sous-jacents sont flexibles. Les bons permettent la souscription d'actions dont le nombre et le prix peuvent être déterminés librement, dans la limite du montant maximal d'augmentation du capital décidé en assemblée générale. [...]
[...] - Si l'opération est de taille modeste, il se peut que la banque accorde un prêt personnel au dirigeant pour que celui-ci puisse financer son apport en capital dans le holding de reprise. - Les banques peuvent intervenir dans une opération en détenant également des droits sociaux de l'entreprise. Néanmoins, cette configuration est particulièrement dangereuse pour la banque puisqu'elle cumule alors trois risques : le risque de perte en capital en tant qu'actionnaire de la holding, le risque de non-remboursement de la dette en tant que financier de l'opération et enfin le risque d'être confronté à des intérêts divergents, les intérêts de l'actionnaire allant parfois à l'encontre de ceux du bailleur de fonds. [...]
[...] Dans un montage LBO, ce n'est plus le cas. Il faut donc apprendre à vivre avec cette dette et notamment les différentes contraintes que cela peut amener. Les banquiers n'étant pas aux commandes de l'entreprise demandent de mettre en place certains ratios à ne pas dépasser, qui sont pour eux la seule façon de mesurer la sur ou sous performance. Dès lors, les équipes sont plus sensibilisées à l'atteinte des résultats qui ont servi d'ébauche à ces ratios car lorsqu'un de ces ratios n'est pas respecté, les choses deviennent plus compliquées . [...]
[...] - D'autre part, il permet la déductibilité des coûts de financement. En effet, les intérêts liés à la dette d'acquisition supportée par la société holding sont en principe déductibles du résultat d'ensemble. On considère souvent que ce levier fiscal est une subvention de l'Etat au financement de l'opération car c'est lui qui supporte une partie des frais financiers générés par la dette. Cependant, le régime de l'intégration fiscale présente un inconvénient : la possibilité d'option n'est ouverte que si les sociétés membres du groupe ont le même exercice social. [...]
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