Mots-clés : comptabilité & finances, banque, mémoire, clientèle, services bancaires, fidélisation
Notre avis :
Ce mémoire traite avec précision le sujet de la fidélisation de la clientèle, appliquée aux services bancaires. De nombreux points y sont abordés, traduisant une recherche approfondie du marché. Au-delà de l'aspect comptable, le mémoire survole également la problématique avec un angle marketing, pertinent dans le cas de la fidélisation clientèle. On y retrouve une analyse des points de vue du côté du consommateur et du côté de l'employé des services bancaires.
Les trois bonnes raisons de lire ce mémoire :
- Le découpage des chapitres suit une bonne logique, entrant petit à petit dans le détail après une présentation plus générale
- L'analyse de la fidélisation englobe la notion de gestion de la relation client avec des parallèles intéressants
- Il offre une lecture fluide, accessible à toute personne intéressée, bien que le sujet soit traité au niveau expert
À qui s'adresse ce mémoire ?
- Aux étudiants en comptabilité et/ou finances
- Aux personnes en poste au service commercial d'une banque
- Aux personnes intéressées par l'analyse des stratégies de fidélisation appliquées à la banque
Le secteur tertiaire, animé par la vente de services, est très en vogue en cette dernière décennie et cette croissance sera encore d'actualité les années suivantes. La banque est un marché en phase de maturité. Les spécialistes parlent même de sur bancarisation. L'objectif suprême qu'est la rentabilité doit suivre une stratégie globale d'entreprise où tous les employés doivent avoir la motivation et l'envie d'aller dans le même sens. Acquérir de nouveaux clients permet certes d'augmenter le parc de produits bancaires, le nombre d'opérations bancaires mais il y a un coût d'acquisition et de conquête prospects. Un constat : une augmentation de 5 % du taux de fidélité peut entraîner de 25 à 100 % de rentabilité en plus. C'est pourquoi la fidélisation du client bancaire est au cœur de l'actuelle stratégie des banques. Il s'agit non seulement d'analyser précisément les attentes et les comportements des clients, mais aussi d'adapter les modes de distribution dans un univers technologique concurrentiel. L'objectif final étant d'établir des liens durables avec le client et de le rendre captif par une meilleure exploitation des informations recueillies le concernant.
Les banques déjà installées ont dès lors décidé de mettre l'accent sur une politique de fidélisation de leur clientèle. Elles ont envisagé d'étudier les comportements des clients, ces derniers devenant plus difficiles à satisfaire comme en témoigne le nombre toujours plus important de clients multi bancarisés et de sources possibles de mécontentement. Elaborer une stratégie de fidélisation afin de résister à la concurrence nécessite la mise à disposition d'importants efforts de la part de l'établissement bancaire : des efforts humains, technologiques, stratégiques,… Tous les éléments du marketing opérationnel sont à prendre en compte : le produit, le prix, la communication, et surtout la distribution. En effet la stratégie liée aux canaux de distribution est discriminante. Une chose est certaine : le conseiller clientèle est et doit rester le pivot de la relation entre le client et la banque.
Si le marché bancaire comprend les clients particuliers et les entreprises, l'approche de ces deux populations de clients distincts n'est pas identique et nécessite des études séparées. Les entreprises présentent effectivement comme caractéristique principale d'être significativement multi bancarisées afin de réduire leurs risques et ceux des banquiers.
En ce qui nous concerne, l'objet de notre étude se limitera uniquement à présenter les techniques de fidélisation tendant à rendre captive la clientèle des particuliers.
Dans ce contexte où il est indéniable que fidéliser un client coûte bien moins cher que d'en trouver d'autres, comment changer cette politique commerciale de la plupart des banques où la stratégie concrète sur le terrain est à la course à la part de marché, au nombre de contrats souscrits ?
Comment concilier différenciation et industrialisation? Les banques cherchent des architectures et des applications qui permettront aux métiers de concilier l'industrialisation des processus et la différenciation dans les services aux clients afin de mieux s'adapter à la demande. L'industrialisation n'est pas seulement un enjeu de coûts mais également un enjeu par rapport au service rendu. Il s'agit de concilier la logique de service du distributeur (individualisation de l'acte) avec celle du producteur (standardisation du processus).
Voici autant de questions que nous aborderons dans ce mémoire. Pour se faire, connaître les caractéristiques du marché étudié est nécessaire. Après s'être intéressé à cette notion de fidélisation, nous analyserons les raisons qui poussent le client à aller voir la concurrence (de manière partielle ou totale). Enfin, une ultime partie sur les possibles axes de fidélisation clôturera notre étude.
Mots clés: banque, fidélisation, management, prix, carte de fidélité, concurrence, BNP Paribas, CIC, société générale, LCL, Crédit Agricole, la Poste, banque en ligne, Crédit du Nord, la fidélisation de la clientèle immobilier, bleue, de credit, visa, financier
[...] L'objectif de cette démarche est de faire participer l'ensemble du personnel à l'amélioration de la qualité du service et au développement d'une relation personnalisée. La mémorisation des événements précédents et l'analyse des attentes exprimées par le client permettent à la banque de bénéficier d'un élément exclusif par rapport à ses concurrents ; elle doit donc l'utiliser de manière adéquate pour personnaliser les échanges avec son client et ainsi humaniser cette relation organisation Pour améliorer la fidélisation des clients, il faut une qualité de service irréprochable. [...]
[...] Cette relation est pensée sur une échelle de plusieurs années compte tenu des cycles de fidélisation client dans la banque de détail. BNP Paribas s'inscrit dans cette catégorie pour la banque de détail en France, tout en étant dans le modèle précédent pour le développement de ses activités internationales et corporate. La qualité de service étant la clef de voûte de la fidélisation client, les établissements financiers de ce type ont davantage intérêt à bâtir eux-mêmes un système intégré qui réponde précisément à leur conception de la qualité d'une relation client. [...]
[...] Ainsi, les banques font aujourd'hui de l'augmentation du taux de fidélité de leurs clients une des priorités stratégiques. Mais pour quelles raisons le consommateur est-il de plus en plus multi dimensionnel, arlequin et de moins en moins prévisible ? 1. Les sources de mécontentement Ces sources de mécontentement sont très nombreuses : 1. La non qualité La non-qualité perçue par les clients peut se traduire par des réclamations ou le départ des clients d'où l'intérêt de surveiller systématiquement toutes les informations qui proviennent d'eux. [...]
[...] Une conséquence du caractère immatériel des services et de l'idée fort répandue selon laquelle la banque est un service public, est l'étonnement et la difficile acceptation de la non gratuité des services bancaires. La prestation de services bancaires engendre une incompréhension du client quant à la tarification d'un service obligeant ainsi le banquier à expliquer d'une manière convaincante la nécessité du service. Pour essayer de mettre en confiance le client et pour qu'il ait envie de rester dans la même banque, les établissements ont essayé de développer des signes qui soient tangibles. Ceci, afin que le client ne s'imagine pas trouver un service identique ailleurs. [...]
[...] Pour résumer sur les enjeux de la fidélisation : l'intérêt qui doit être apporté à un client fidèle fait défaut à l'adage un client de perdu de retrouvés Voici résumés les principaux enjeux de fidélisation : Les clients les plus anciens ont tendance à générer des profits supérieurs leur coût d'acquisition est amorti sur une plus longue période donc ils sont plus rentables sur le long terme. Les plus fidèles dépensent davantage Ils demandent moins de temps à l'entreprise Ils ont une moindre sensibilité au prix Ils n'occasionnent aucune dépense de recrutement. La meilleure connaissance client permet également un gain de productivité. Les clients fidèles sont des "apporteurs d'affaires". [...]
Référence bibliographique
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