Au cours des 20 dernières années, des psychologues tels que Daniel Kahneman, Amos Tversky et leurs disciples, ont énormément appris sur la façon dont les individus, dans la vie réelle, élaborent des pronostics et prennent des décisions. Il ressort de leurs recherches que le comportement réel des individus ne peut être expliqué par des hypothèses économiques de base. Comme l'on pouvait s'y attendre, les pronostics ne sont pas objectifs et les choix sont influencés par de nombreux facteurs externes.
Ainsi, dans une première partie, nous étudierons les sources de la Finance Comportementale. Les deuxième et troisième parties seront consacrées aux erreurs des investisseurs observées sur le marché, les erreurs cognitives seront analysées dans la deuxième partie et les erreurs émotionnelles dans la deuxième
[...] Chacun croit pouvoir battre le marché. La bourse est une sphère ou l'information est précieuse et de nombreuses informations arrivent sous forme de rumeur avant l'annonce officielle. Ainsi, dans le milieu des traders, il y a un dicton : Acheter la rumeur, vendre l'information II.1.d. La rationalisation Les agents boursiers ont du mal à accepter l'irrationalité. En effet, le fait que les marchés sont rationnels est leur raison de vivre. Sans cette rationalité, les marchés n'existeraient pas. Ce sont ces raisons qui mènent les agents à avoir recours à la rationalisation. [...]
[...] Les anticipations autoréalisatrices peuvent expliquer en partie les bulles spéculatives. Reprenons nos précédents individus qui ont anticipés une hausse de la distribution des dividendes pour les actionnaires des entreprises high-tech. Sans trop de craintes ils vont alors achetés des actions de la nouvelle économie. Or, lorsque ce sont plusieurs millions de titres qui sont désirés, alors par les mécanismes d'offre et de demande, les prix s'envolent. Ainsi, les individus sont confortés dans leurs anticipations : ils avaient bien prévu que le cours des actions augmenteraient. [...]
[...] L'engagement III.2. Les émotions collectives 20 III.2.a. Krach et bulles spéculatives III.2.b. Les Effets Soleil et Effets Vendredi Conclusion Bibliographie Introduction : Le 5 décembre 1996, Alan Greenspan, le président de la FED (banque centrale américaine) se demande lors d'un discours officiel si l'extraordinaire valeur du Dow Jones d'alors (près de 6400 points) ne relevait pas de l'exubérance irrationnelle. S'inspirant du best-seller de Robert J. Shiller, Irrational Exuberance Alan Greenspan jette donc un pavé dans la mare de la sacro-sainte théorie de la rationalité des marchés boursiers. [...]
[...] On estime que du temps d'un PDG est consacré à la communication. C'est une bonne chose en soi, mais la propagande et le star system ne sont parfois pas loin. Les dépositaires d'un pouvoir économique (par exemple les présidents de banques centrales) sont sans cesse épiés et leurs mots et gestes sont interprétés à l'excès. Certains analystes, journalistes et experts acquièrent un statut de gourou. Qui ira vérifier les info ou conseils donnés? Qui dira que le roi est nu et la terre non plate ? [...]
[...] Conclusion : Tout au long de ce mémoire, nous avons pu démontrer que les décisions des acteurs du marché boursiers n'étaient pas forcement rationnelles mais influencées par une multitude de facteurs. Pourquoi, alors, la théorie de la finance moderne reste-t-elle le modèle de référence enseigné dans toutes les université et écoles de commerce du monde? Les spécialistes de la finance ont peaufiné leurs arguments pour répondre à ceux qui les accusent de fonder leurs modèles sur des hypothèses erronées. Leur principal argument est l'excuse du comme si mise en avant pour la première fois par Milton Friedman, éminent économiste de Chicago. [...]
Référence bibliographique
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