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Face aux défis actuels dans le monde (vieillissement démographique, éducation, environnement, emploi, cohésion sociale, santé…), la société a besoin de la finance responsable et d'investir massivement dans ces différents domaines.
La finance éthique porte dans sa définition étroite sur les fonds d'exclusion de secteurs ou d'entreprises pour des raisons éthiques, alors que dans une vision plus large, elle prend en compte la finance solidaire et les fonds d'exclusion.
De même l'ISR va beaucoup plus loin que la finance solidaire puisqu'il prend en compte les enjeux sociaux, éthiques et environnementaux. Enfin, il faut distinguer le concept de finance solidaire et celui du microcrédit puisque le premier provient d'un financement collectif alors que le second est individuel ; de plus, la finance solidaire permet d'accroître le capital social des bénéficiaires alors que le microcrédit vise à combler l'offre de crédit insuffisante de la part des banques à une population défavorisée, pauvre et fragile.
Par conséquent, il est pertinent d'étudier le secteur de la finance éthique et d'analyser si les méthodes d'évaluation sont efficaces pour déterminer un ISR de qualité, ainsi que les déterminants de la performance des sociétés de gestion des fonds ISR.
[...] L'éthique se réfère aux actes (bons ou mauvais) des individus et constitue l'objectif final de l'Homme. Or, les décisions prises dans le secteur de la finance reflètent une activité humaine, de sorte que ce sont des actes moraux. Dans ces conditions, selon Fernández (2011), « si ces actes sont passibles d'un jugement moral, la finance ne peut pas être éthiquement neutre ». Or, dans la finance contemporaine et pour le courant mainstream, qui domine la pensée économique, les actions se déroulent sans prise en compte de la morale. [...]
[...] Elles n'hésitent pas à tester de nouveaux modèles économiques, allant vers un social business. En outre, la finance islamique contribue au développement de la finance éthique. Elle se base sur trois principales interdictions : le prêt d'argent avec intérêt et de l'usure, contesté par les trois religions monothéistes : le christianisme, l'islam et le judaïsme. Dans ces conditions, le financier à ne plus être considéré comme un simple prêteur, mais comme un partenaire, propriétaire de l'actif qu'il cède ; la spéculation ; l'induction en erreur (gharar). [...]
[...] Le fonds se base sur : une approche d'exclusions ISR, à savoir que les activités qui ont un impact négatif sur la société ou l'environnement sont exclus, une approche thématique fondée sur des thèmes comme la transition énergétique, l'économie circulaire, la santé, l'alimentation et le bien-être, le digital et la communication), (iii) un activisme actionnarial (qui met en avant les pratiques ESG de la compagnie, via le vote en assemblée générale) les approches best in universe celles best effort L'indice de risque du fonds est de sa notation morningstar de 4/5. De plus, le fonds dispose du label français ISR. [...]
[...] et Srinivasan, D. (2000), "An empirical investigation of an incentive plan that includes nonfinancial performance measures", The Accounting Review, vol pp. 65-92. Barabel, M., Schier, G. et Teboul, T. (2008), « Les fusions d'entreprises sur la corde raide », L'Expansion Management Review, vol n° pp. 28-36. Barillot, P. (2001), « Pilotage de la performance et stratégie d'entreprise : l'exemple du tableau de bord prospectif », Revue Gestion 2000, janvier-février, pp. [...]
[...] En outre, le marché de la dette ESG de milliards de dollars pourrait également atteindre milliards de dollars d'ici 2025. Nouvelle Economie Fraternelle (NEF) La Nouvelle Economie Fraternelle (NEF) est un acteur de la finance éthique et participe avec des partenaires européens (l'italien Banca Etica et l'espagnol Fiare) à la création de la Banque Ethique Européenne (la BEE). Principes Les fondateurs de la Nef se sont inspirés de la première banque éthique-écologique allemande, la GLS (qui signifie « Banque communautaire de prêts et dons »), créée en 1974, sous l'influence des idées du penseur social autrichien Rudolf Steiner. [...]
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