Les travaux de Fama & French au début des années 90 ont donné une nouvelle impulsion aux travaux empiriques sur les modèles multifactoriels. Le point de départ des travaux de Fama & French est la littérature sur les anomalies, et notamment celles sur la taille Banz (1981) et sur le rapport Book to Market (Rosenberg, Reid and Lanstein, 1985). Ils proposent une nouvelle approche pour expliquer la rentabilité des actions. C'est une réponse au modèle à une seule variable de Sharpe-Lintner bien connu sous le nom de MEDAF. Le MEDAF considère que la rentabilité d'une action est une fonction linéaire de la rentabilité du marché alors que Fama et French réfutent cette hypothèse. En effet, ils testent empiriquement un modèle à multiples variables et trouvent que les facteurs taille et valeur de marché des fonds propres rapporté à leur valeur comptable ont un pouvoir explicatif plus fort que le seul bêta.
Au delà de sa capacité à rendre compte des rendements effectifs des portefeuilles de Fama & French, le modèle à trois facteurs s'est révélé un instrument efficace pour rendre compte des anomalies détectées depuis les années 70.
Aussi, après vous avoir présenté l'origine du modèle à trois facteurs, nous vous montrerons que ce modèle, malgré les résultats très forts obtenus, a suscité de multiples critiques, les unes méthodologiques, les autres théoriques.
Dans un deuxième temps, afin de mettre en application le modèle à trois facteurs de Fama & French, nous vous exposerons nos résultats sur cette étude.
[...] PER = CB / BN avec, PER, Indique la proportion de BN dans la CB CB, Capitalisation boursière BN, Bénéfice net Le concept de marché "informationnellement efficient" suggère que le PER reflète ce que pensent les investisseurs de la croissance future de l'entreprise. Selon cette théorie, les valeurs ayant des bénéfices connaissant actuellement une augmentation ou dont la croissance est prévue à long terme sont associées à des PER élevés. En d'autres termes, ces valeurs sont susceptibles d'être plus rentables que celles ayant des PER plus faibles. [...]
[...] Ariane Szafarz Université Libre de Bruxelle La fiabilité du bêta en question l'effet taille. Les Echos 2005- L'art de la Finance- Le Groupe ESCNA nous a envoyé : L'effet taille et la liquidité des marchés financiers : une étude empirique sur la place de Paris Salim Chanine-n° 65 décembre 1998- Centre de recherche et d'études appliquées ESCNA. L'auteur se base sur Reinganum M.R. A direct test of Roll's Conjecture on the Firm Size Effect, The Journal of Finance pp.27-36” A History of the Size Effect R.D Coleman october 1997 The January size effect revisited Journal of financial and strategic decisions R.S. [...]
[...] Tout d'abord nous devons nous interroger sur la démonstration de Roll en 1981 qui porte sur l'asynchronisme des rentabilités et le biais de calcul du risque systématique. Roll démontre que l'auto corrélation des rentabilités sous évalue le risque systématique. Cette sous-évaluation est d'autant plus élevée que la fréquence de l'échange est faible, ce qui est le cas des petites capitalisations. Parallèlement, en étudiant des données journalières, Reinganum (1982) applique cette même méthode dans le test de l'effet taille. Ainsi, il constate, après correction du biais, une réduction de moitié de la rentabilité anormale. [...]
[...] Fama et French, pensent que les variations de rendement, de taille et de vulnérabilité sont principalement influencées par des facteurs d'ordre macro-économiques. Chan et Chen, ajoutent que ce sont les caractéristiques structurelles de la firme et la façon dont elle réagit aux conditions économiques plutôt que sa taille qui jouent un rôle primordial sur la performance. Les anticipations de bénéfices des petites capitalisations semblent plus sensibles aux conditions économiques La psychologie des investisseurs. Le comportement des individus en relation avec le fonctionnement des marchés financiers provoque un débat très vif. [...]
[...] L'étude montre que la prime de rentabilité HML est stable sur longue période. Pour la période 1929 à 1963, elle est de par mois contre par mois pour la période 1963 à 1997. L'effet taille est moins significatif, la prime de rentabilité SMB se situe à [2]par mois pour l'ensemble de la période. Les résultats de Daniel et de Titman (1997) en faveur d'un modèle fondé sur les caractéristiques des firmes semblent spécifiques à la période plutôt courte de l'échantillon. [...]
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