Entreprises, avantage concurrentiel, fusion acquisition, création de valeur, Air France-KLM
Il ne se passe pas une journée sans que la presse ne fasse état d'opérations éventuelles de fusion acquisition.
On distingue dans l'histoire des fusions acquisitions un cycle de vague :
On recense les premières vagues exclusivement aux Etats-Unis de 1897 à 1904. Cette première toucha particulièrement les grosses industries et permit la formation de véritables empires toujours en place comme General Electric, DuPont ou encore la Standard Oil de Rockfeller.
La deuxième vague intervient après l'apparition des lois anti-trust , celle-ci était le reflet de la prospérité de l'économie américaine des années 20, elle a permit de contribuer à la création d'importants oligopoles dans différents secteurs comme l'alimentation, la chimie ou encore les mines. Elle fut stoppée brutalement par le krach de 1929. Pour la première fois le phénomène se développait en dehors du continent américain et frappait ainsi l'économie britannique.
En raison de la Seconde Guerre mondiale, il faut attendre les années 60 pour voir surgir la troisième vague. Aux Etats-Unis, cette vague est paradoxale car le développement des lois anti-trust incita les grands groupes à se diversifier. On parle pour cette troisième vague de conglomérat. L'illustration la plus flagrante est la firme ITT qui est présente aussi bien dans la restauration, la banque, la location de voiture et l'électronique. Après l'apparition d'OFA sur le sol britannique, c'est lors de cette troisième vague que le phénomène s'étend en Europe et que la France connaît ses premiers rapprochements. Pour affronter le nouveau marché commun, les groupes industriels français se devaient d'atteindre une certaine taille c'est ainsi que Saint-Gobain se rapprocha de Pont-à-Mousson, Usinor de Sacilor... Cette troisième vague est également stoppée par une crise mondiale : le premier choc pétrolier et la crise économique.
Malgré la fin de la troisième vague, en 1974, les Etats-Unis connaissent la première OFA hostile lancée par l'International Nickel Company sur son concurrent ESB. Cette première, même si le succès financier est peu concluant, ouvre la quatrième vague.
La quatrième vague se situe dans un contexte de mondialisation globale, et est marquée essentiellement par la multiplication des offres hostiles ou non sollicitées. Elle est aussi le contre coup de la vague précédente en favorisant la formation de pure players, c'est-à-dire une société dont le périmètre d'activité se réduit à un seul métier, à la différence des conglomérats. Elle se caractérise également par l'apparition de méga fusions. L'élan de cette vague vient de la modernisation et la sophistication des instruments financiers, avec l'utilisation par exemple l'effet de levier. En ce qui concerne la France, 42% des OFA conclues entre 1986 et 1992 furent transfrontalières. La chute du marché obligataire, associé à la Guerre du Golfe met fin à cette vague (...)
[...] Toutes les informations permettent à l'entreprise d'élaborer une stratégie efficace pour contrer les actions de ses concurrents. Ce phénomène est cependant relativement récent car l'information n'a jamais été aussi simple d'accès grâce aux nouveaux moyens de communications. Restrictions Bien qu'il existe plusieurs pratiques pour augmenter son avantage concurrentiel, ou alors réduire la concurrence, celles-ci sont encadrées par les plus hautes instances. En janvier 2009, Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, a lancé la nouvelle Autorité de la concurrence, qui remplace l'ancien Conseil de la concurrence et dispose de pouvoir et de moyens élargis. [...]
[...] Comment les entreprises améliorent-elles leur avantage concurrentiel par le biais d'une fusion acquisition ? Charte sur le respect des règles de Propriété Intellectuelle Je soussigné XXXXXX reconnais avoir pris connaissance du document d'informations sur les règles de Propriété Intellectuelle et m'engage à les avoir respectées dans le document remis ci-joint. Le : Signature : Remerciements Je tiens à remercier toute l'équipe pédagogique de l'EDC pour l'enrichissement de mes connaissances sur ces cinq années d'études, et en particulier Mr XXXXXX pour m'avoir accompagné pour la réalisation de ce mémoire et ainsi apporter une véritable valeur ajoutée à ma scolarité à quelques jours de mon entrée dans le monde du travail. [...]
[...] On obtient alors l'actif net réévalué : ANR = Actif Net Comptable + plus ou moins values L'évaluation porte alors sur la valeur réelle des biens et non plus la valeur comptable. L'avantage de cette évaluation est sa simplicité de calcul. C'est une valorisation de première approche permettant un échange simple entre le cédant et l'acquéreur. Le désavantage est qu'il s'agit d'une approche statique, c'est-à-dire qui est tournée uniquement sur le passé. L'étude porte uniquement sur l'accumulation de richesse passée et ne reflète pas le potentiel économique de l'entreprise. [...]
[...] Les principales faiblesses de ces deux indicateurs résultent dans le fait qu'ils peuvent faire apparaître de la destruction de valeur alors que la société même a dégagé sur son actif économique une rentabilité supérieure au coût du capital. A l'inverse, en cas de marché boursier favorable, des sociétés aux performances économiques médiocres peuvent afficher des TSR et MVA flatteurs, et donc non représentatif. C'est pour cela que l'AMF préconise une distinction claire entre les indicateurs de performances économiques, visant à mesurer une performance passée, et les indicateurs de création de valeur boursière, reflétant une anticipation de création de valeur. [...]
[...] Afin de valoriser la société nous effectuerons le calcul suivant : V = PER * Bénéfice de l'année en cours De ce calcul ressort le principe que plus le PER est bas, plus la société est dite bon marché. En réalité, le PER obtenu doit être comparé au PER sectoriel. Ce ratio est relié au délai de récupération de l'investissement puisqu'il définit le nombre d'années de bénéfice qui permettront de récupérer l'investissement initial. Le Price to Book Ratio Le PBR est le coefficient mesurant le rapport entre la valeur de marché des capitaux propres, autrement dit : la capitalisation boursière, et leur valeur comptable. [...]
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