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Dans un contexte de forte concurrence des banques européennes, les établissements bancaires se livrent à une réelle « bataille » afin d'asseoir leur solidité financière. Depuis la crise des subprimes, le paysage bancaire vient à être remanié. Dès lors on a pu constater de nombreuses modifications structurelles dans le milieu bancaire, et ce, aussi bien à l'échelle nationale que mondiale. Évoluant telle une contagion sur la sphère bancaire, la crise des crédits hypothécaires s'est soldée par une crise financière planétaire où le secteur bancaire étant le plus gravement touché.
Certaines banques de renommée ont payé le prix fort de la crise telles que Bear Stearns, Lehman Brothers ou même la Northern Rock.
Cependant, les banques françaises ont su faire face à cette crise de grande ampleur en vantant leur modèle de banque universelle parallèlement à des banques américaines ou anglaises. Notons malgré tout le soutien vigoureux des gouvernements, notamment français, qui ont mis en place des plans de sauvetage des banques en injectant massivement des liquidités. Dès lors, deux banques françaises développent une stratégie de fusion et, suite à deux reprises en 1996 et 2003, l'union de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne et de la Banque fédérale des Banques Populaires a finalement lieu le 24 juin 2009 : c'est la naissance du groupe BPCE.
[...] La BFBP est l'organe central qui représente et contrôle les activités des Banques Populaires et de Natixis. Les Conseils d'administration des Banques Populaires : régis par un règlement intérieur et une charte de gouvernement d'entreprise. Il est composé de sociétaires. Ce système de gouvernance utilisé par la Banque Populaire avant la fusion avec la Caisse d'Epargne place les sociétaires-clients au cœur de l'organisation. Les administrateurs sont élus chaque année par l'Assemblée Générale de leur Banque. L'administrateur élu représente ainsi l'ensemble des sociétaires et du fait de leur proximité il s'investit dans sa mission. [...]
[...] Natixis Global Asset Management est une holding d'environ vingt sociétés de gestion d'actifs financiers et immobiliers. Elle est présente sur l'ensemble du globe (Europe, Etats-Unis, Asie-Pacifique et Moyen Orient). Natixis est le numéro un français de la gestion d'actifs et le treizième mondial. La seconde activité est l'assurance. Natixis Assurances crée et gère une gamme de produits d'assurance vie, d'assurance prévoyance et d'assurance aux biens. Cette division de Natixis est également présente à l'étranger aux côtés de groupe bancaire partenaire. La troisième activité est une activité de banque privée. [...]
[...] Dans ces débuts, la Banque Populaire est réservée aux entrepreneurs individuels. En effet, elle leur permet d'avoir accès aux services bancaires qui jusque- là leur étaient refusés. Elle leur permet d'autre part de mettre en commun leur épargne et donc de se prêter. Les statuts des Banques Populaires sont adoptés en 1917. Les Banques Populaires sont des sociétés coopératives. C'est-à-dire dont le capital appartient aux clients sociétaires. Elles visent à accorder du crédit aux PME (Petites et Moyennes Entreprises) et aux petits commerçants. [...]
[...] Ces dernières se caractérisent par la détention en partie par leurs clients, appelés sociétaires, qui participent aux différentes assemblées générales à l'instar des actionnaires dans les banques cotées en Bourse. Dans le peloton de tête des grandes banques Françaises, le groupe Caisse d'Epargne exerce tous les métiers et services de la banque commerciale et de la banque d'investissement[8]. Elle propose de ce fait une multitude de services dans tous les domaines (collecte et gestion de l'épargne, versement des crédits, équipements en moyens de paiement, gestion de patrimoine, projets immobiliers, assurances . [...]
[...] Ce dispositif de développement local disparaît dans les années 80. En 1966, les pouvoirs publics engagent de nombreuses réformes bancaires ce qui pousse les caisses d'épargne à étendre leur activité. De plus, ces dernières s'ouvrent au monde de la concurrence et il est nécessaire qu'elles soient compétitives dès lors, elles sont amenées à développer de nouveaux produits afin de fidéliser leur clientèle. Ainsi, des nouveautés sont apparues : Le livret d'épargne logement en 1965 Le livret supplémentaire et les prêts d'épargne logement en 1966 La première SICAV et le livret portefeuille en 1967 Le plan d'épargne logement et les bons d'épargne en 1969 Les droits d'accorder des prêts personnels Habitat et consommation aux conditions du marché et sans épargne préalable en 1971 Le droit d'ouverture de comptes de dépôts en 1978 De 1983 à 1986 : Une adaptation nécessaire Deux lois vont apparaître et remanier de nouveau l'orientation des banques et donc des Caisses d'épargne. [...]
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