Depuis Juillet – Août 2000, nous constatons un ralentissement des fusions en Europe. Cette diminution semble essentiellement structurelle et correspond au dégonflement de la bulle financière. Certains analystes s'accordent à dire qu'il s'agit là du signe avant coureur de nouvelles fusions, cette fois trans-nationales. Il semble par ailleurs que la tendance soit au renforcement des alliances capitalistiques entre acteurs européens.
L'objet de ce rapport sera tout d'abord de brosser un portrait complet et soigné du secteur bancaire belge et européen. Nous tâcherons d'en dégager les grandes tendances et de relever les principales fusions opérées ces 15 dernières années.
[...] Allemagne Le secteur bancaire allemand reste encore caractérisé par sa fragmentation et sa capacité excédentaire. Seulement 5 opérations sur la période 1994-2000 ont été dénombrées. La nature de la concurrence est probablement à la base de cette situation : environ 2000 banques coopérative se côtoient dans les zones urbaines, sans compter les centaines de banques d'épargne publiques et les banques régionales. Le secteur bancaire allemand est donc dominé par ces banques publiques et coopératives ce qui limite les opérations de grande envergure On a quand même pu observer ces dernières années un rétrécissement des marges d'intermédiation occasionnant la restructuration du secteur traduite dans les faits par une baisse des effectifs et des agences et par des fusions, surtout au niveau des banques moyennes. [...]
[...] Que ce soit en Allemagne, où l'état joue un pole important mais ce qui aboutit finalement à un certain immobilisme. Ou d'un autre côté à des affaires comme BBL-ING ou SG Paribas. Ces deux exemples sont traités dans le cadre du paragraphe suivant, sur le rôle des managers. Il s'avère en effet, surtout pour le dossier SG Paribas BNP que ‘Bercy' a joué un rôle clef dans le dénouement de l'affaire. Le pouvoir politique et celui des managers s'exercent en effet parallèlement. [...]
[...] La rémunération des cadres tendant à augmenter avec la taille de l'entreprise. Dès lors, les établissements bancaires peuvent être amenés à effectuer des rachats beaucoup trop onéreux lorsque les structures de gestion ne sont pas suffisantes pour concilier les motivations des dirigeants et des propriétaires. De plus, les équipes de dirigeants détenant une participation importante s'opposent souvent aux acquisitions. On le voit à nouveau, comme expliqué dans le paragraphe sur le pouvoir politique, les individus jouent toujours un rôle essentiel dans notre société et peuvent dès lors influencer l'évolution des fusions et acquisitions en bien comme en mal. [...]
[...] Les fusions de ces différentes agences permettent à celles-ci d'augmenter le chiffre d'affaire par agence. On voit donc une élimination des agences double emploi Synergie sur les revenus Toujours selon la même étude faite par M. Dietsch et V. Oung[20] sur les grands groupes bancaires en France, on peut définir de la même manière, le potentiel de synergies de revenus est mesuré par le pourcentage d'opérations favorables sur l'ensemble des opérations possibles. Source : Bulletin de la commission bancaire novembre 2001 Comme pour le potentiel de synergie des coûts, le graphique représente la situation française et donc, en 1996, environ 72% des fusions effectuées en France se sont révélées porteuse de synergie de revenus. [...]
[...] Les système y sont considérés comme moyennement ou fortement concentrés. On a également atteint une phase de maturité et le nombre des transactions intra-communautaires y est relativement élevé. En 89 en Suède, formation de Nordbanken par fusion. En 89 en Norvège, DnB est également le fuit d'une fusion. En 90 au Danemark, formation de deux grands groupes danois par la fusion de six banques : le groupe Unidenmark et Den Danske Bank. En 96, la banque suédoise Svenska Handelsbanken acquiert Stadshypothek En 97 en Suède, la Foreningsbanken fusionne avec la Sparbanken Sverige. [...]
Référence bibliographique
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