Le secteur bancaire est au coeur du processus de Lisbonne, qui a pour but de faire de l'Europe un centre économique incontesté de la croissance du 21e siècle. Le secteur bancaire français a un rôle déterminant à jouer dans ce processus. En France, ce secteur a été fortement modernisé pendant les vingt dernières années. Les défis de ce secteur dépendent de l'évolution des risques et de la nécessité à s'adapter pour avoir un positionnement compétitif. Pour comprendre ces différents défis, je me suis concentré dans un premier temps à ce qu'est le secteur bancaire d'aujourd'hui. La banque est
devenue une réalité changeante, parmi laquelle ses limites et ses grands traits sont parfois
difficiles à déterminer exactement.
Le secteur bancaire permet d'offrir un panorama complet de services financier et de métiers, tout en essayant de conjuguer des points de vue différents en termes d'impacts économiques et sociaux. Les banques doivent présenter des évolutions qui concordent avec le secteur bancaire en termes d'intérêts stratégiques, notamment dans un contexte de
concurrence européenne et mondial. Sous ce dernier aspect, nous pouvons souligner un manque d'outils appropriés capables d'analyser ce secteur.
La description du monde bancaire reste de nos jours essentiellement comptable et ne prend pas en compte les intérêts industriels, commerciaux et sociaux des divers métiers du secteur bancaire. L'intérêt de ce mémoire est de déterminer et d'analyser les enjeux à mieux structurer ce secteur en fonction des différentes réglementations internationales mises en
place. La première partie est consacrée à la définition des relations bancaires d'aujourd'hui dans
le monde et de ses défis. La deuxième partie concerne les différents types de risque auxquels les banques doivent faire face pour rester compétitives. La troisième partie met en évidence la gestion du risque de crédit dans le secteur bancaire et l'implication des nouvelles règles mises en place.
[...] Les conditions du marché sont également très différentes. En Allemagne, nous comptons une branche de la banque pour 1700 personnes et une pour 3500 au Royaume- 15 Uni. Par contre à une échelle nationale, quelques secteurs bancaires sont très concentrés : aux Pays-Bas, en Suède ou en Finlande, les cinq premiers établissements représentent des actifs bancaires. Entre la concentration et la division, le marché français offre une situation intermédiaire. Les marchés nationaux n'offrent pas beaucoup d'occasions d'acquisition. Il y a une certaine concentration notamment concernant les banques mutualistes comme le Crédit Agricole, qui est fort et donc difficile à acquérir. [...]
[...] Le gouvernement (Principalement la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne) a un poids énorme sur la rentabilité des banques. La direction doit respecter différents critères pour pouvoir prendre des décisions telles que celle de vendre un prêt afin de prendre le moins de risque possible. Elle devra notamment vérifier les critères suivants : o Son adéquation du Capital. o L'engagement de ses actifs et de ses dettes. o Les risques de taux : le changement des taux d'intérêt affecte la rentabilité. o Sa Liquidité : la proportion d'encours par rapport aux actifs totaux. [...]
[...] Promotion 2008 Date : 23 Mai Sommaire 2 4 I. Les Défis du secteur bancaire 5 A. La banque : un agent économique Définition et contexte. Quelques termes 7 B. Une industrie en permanente Le secteur français dans un environnement mondial. La compétition d'un point de vue mondiale La restructuration des banques en Europe La stratégie internationale des banques françaises 17 C. L'internationalisation de l'environnement régulateur. Les principes de construction du marché des services financiers._ Les enjeux du marché des services financiers. [...]
[...] Il passe par une prise de conscience des risques. Les autorités prudentielles doivent ainsi être capables de vérifier que les établissements ont un dispositif de gestion des risques rigoureux et efficaces. Les accords Bâle II soulignent la surveillance des mécanismes de contrôle, qui repose sur de nouveaux défis : c'est non seulement une question désormais pour le surveillant de vérification que les risques soient compatibles avec les fonds propres, mais il doit également juger la qualité des modèles et les processus d'évaluation des risques Les banques jouent un rôle essentiel dans le processus d'assignation de l'épargne et de l'évaluation de l'investissement. [...]
[...] Généralement mentionné comme la gestion de risque, cette activité diffère considérablement de la gestion du risque financier. De plus, il y a toujours d'autres risques, quelque peu plus amorphe, mais non moins important. Dans cette dernière catégorie, on peut citer les risques liés : à l'environnement légal, au régulateur, à la réputation et au risque environnemental. Comme ces risques sont financièrement moins mesurables, ils ne sont généralement adressés d'aucune façon formelle, structurée. Mais ils ne sont pas ignorés par la direction de la banque III. La gestion du risque des transactions de crédit. [...]
Référence bibliographique
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