Globalisation financière, état des lieux, épargne publique, EVA, NTIC, TIC, marchés émergents
Aux Etats-Unis domine un « capitalisme managérial », caractérisé, dans les termes de Berle et Means [1932], par une « séparation de la propriété et du contrôle ». En Europe continentale, c'est l'étroitesse de marchés financiers qui préserve les entreprises d'un contrôle par les marchés boursiers.
Au tournant des années 1980, processus de libéralisation et d'intégration des marchés de capitaux, qui s'accompagne d'un accroissement des taux d'intérêt, d'un durcissement de la politique monétaire et d'une priorité donnée à la lutte contre l'inflation.
Réformes institutionnelles qui visent à favoriser la négociabilité des titres et les transferts de risque, sont facilités par la création de nouveaux produits financiers, qui s'échangent sur de nouveaux marchés.
Le nombre de sociétés cotées s'accroît, de même que les émissions d'actions. En France, ces émissions s'élèvent à un total de 7,9 milliards d'euros en 1980 qui atteignent 33,7 milliards en 1990 puis 113,7 milliards en 2000, processus alimenté par les privatisations des années 1980.
Le financement de l'investissement n'est que rarement à l'origine de l'entrée sur les marchés boursiers ou de l'émission de nouveaux titres. Le marché boursier ne sert pas, en priorité, à financer de nouveaux investissements, les entreprises préférant généralement d'autres sources de financement (autofinancement, emprunts bancaires et obligataires).
Deux nouvelles fonctions des marchés financiers : la première de ces fonctions est la croissance externe. La seconde fonction renvoie à la mise en place de schémas de rémunération par options d'achat d'actions, les stock options.
[...] Propagation de la crise gagne le Japon dès novembre. La baisse conjointe de la Bourse de Tokyo et du yen a aggravé la crise japonaise. La crise russe Les difficultés de l'État russe aggravées au premier semestre 1998. Réduction de la demande de titres sur les marchés émergents, tension générale sur les taux d'intérêt et en même temps baisse des taux longs dans les pays développés. En Russie, financement par titres d'État (GKO) pour couvrir la carence fiscale, taux d'intérêt au-dessus de fin mai et inflation inférieure à taux de change stable au-dessus de 6 roubles par dollar. [...]
[...] en 1998, précisément par la négociation de produits dérivés (essentiellement des swaps de taux d'intérêt). Le fonds misait sur la volatilité des indices, sur les emprunts gagés et sur les marchés émergents. Fonds – domicilié aux îles Caïmans et au Delaware – possédait un capital de 4,8 milliards de dollars et des produits dérivés pour une valeur notionnelle – la valeur des sous-jacents tangibles des produits dérivés – de 1300 milliards de dollars (engagements hors bilan), soit plus de 260 fois son capital. [...]
[...] Les pays scandinaves livrent un cas d'école pour illustrer le cocktail explosif de la libéralisation financière brutale et du cycle des prix d'actifs. Après la déréglementation, les banques ont modifié radicalement la composition de leurs bilans dans le sens d'une plus grande fragilité. En Suède, par exemple, la part des titres d'État est passée de du total des bilans bancaires en 1983 à en 1992. Les crédits au secteur privé ont bondi de à l'augmentation étant concentrée sur le secteur immobilier et financée par emprunts sur le marché monétaire. [...]
[...] On déduit alors de ces opérations son taux de rotation et, inversement, la durée des placements. Le taux de rotation (rapport du flux au stock) est, dans notre exemple, particulièrement élevé puisqu'il est de 4. De son côté, la durée moyenne de placement (rapport du stock au flux) est, à l'inverse, faible ; elle s'établit à 0,25, c'est-à-dire, rapportée sur un an, à trois mois. Premier critère d'analyse de ces produits financiers : Ce sont des instruments de financement de l'économie, négociables sur des marchés. [...]
[...] La manipulation a lieu lorsque des opérateur interviennent simultanément sur le marché à terme en achetant des contrats (en espérant donc une hausse du prix du sous-jacent) et sur le marché du sous-jacent en essayant de le tarir par un volume d'achats suffisant. Opérations menées par Citigroup en août 2004 : Transactions incriminées lancées par la succursale de Londres de Citigroup sur la plateforme électronique MTS de négociation des obligations d'État européennes (marché au comptant) et sur le marché à terme Eurex. Citigroup vend pour 12,4 milliards d'euros d'obligations d'État au comptant, fait chuter brutalement les cours, puis en rachète pour 3,77 milliards, à un prix avantageux, une demi-heure plus tard . Plus-value de 17,5 millions d'euros. [...]
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