Le système bancaire est aujourd'hui internationalisé. Ce système repose sur l'échange de flux entre acteurs financiers au travers du crédit par exemple. Le problème majeur de ce système est la gestion des risques. C'est pourquoi le comité de Bâle s'est réuni dès 1988 afin de créer des ratios prudentiels avec une portée internationale. Cependant ce ratio de Cooke s'est révélé très rapidement insuffisant. Les instances de régulation se sont donc à nouveau réunies pour compléter la première réforme en mettant en place le ratio prudentiel de Bâle II. La difficulté d'évaluation des risques ayant un impact direct sur l'octroi des crédits aux entreprises, le ratio de Bâle II est censé faciliter l'octroi du crédit aux PME en donnant une évaluation plus proche de la réalité économique de la société. Bâle II apporte donc aux banques une meilleure évaluation de leurs risques ainsi qu'une meilleure gestion de leur fonds propres qui va leur permettre de dégager des liquidités. Enfin, la tarification du crédit dépend de la cotation Bâle II. Plus celle-ci exprime une probabilité de défaut élevée, plus le client final supportera le coût du crédit (...)
[...] Dans la seconde partie le passage de Bâle I à Bâle II vous sera expliqué. Enfin nous expliquerons quels sont les impacts de Bâle II sur le coût et montant des crédits accordés par les établissements financiers en troisième partie. PARTIE I De Bâle I à Bâle II De Bâle I à Bâle II Introduction Cette partie nous explique les principales modalités des accords de Bâle I puis de Bâle II. Nous verrons quelles sont les caractéristiques de ces différents accords ? [...]
[...] Bâle II n'a pas d'impact direct sur les PME. Cette réglementation a un impact direct sur les établissements financiers qui ont du s'adapter à ces changements techniques (changement du système d'information avec création de logiciel pour calculer les notations), et d'analyse pour bien comprendre le risque porté par la banque. Le nouveau ratio de solvabilité accroît aussi le recul d'offre de crédit pour les entreprises les plus risquées du fait du montant du capital nécessaire pour couvrir la probabilité de défaut. [...]
[...] De ce fait, le ratio Cooke n'est plus adapté au nouvel environnement économique et surtout il ne prend pas en compte les différents risques tels que le risque opérationnel, le taux d'intérêt, la liquidité Le nouvel accord repose sur trois piliers : l'exigence minimale de fonds propres, la surveillance prudentielle et la discipline de marché. Ces piliers sont les fondements de Bâle II. Lors de nos recherches afin de définir une problématique, nous avons pu constater que Bale II a pour intention de gérer l'évaluation des risques encourus par les établissements bancaires. Ainsi ils peuvent faire appel à l'approche notation pour calculer le risque encouru. Cette approche repose sur une approximation du risque faite par les établissements de crédit. Pour ce faire deux modèles existent l'approche dite standard et l'approche de notation interne. [...]
[...] Ceci s'explique par la diversification du portefeuille crédit, le risque est donc diversifié. Les banques ont intérêt à diversifier leur portefeuille crédit afin de minimiser le risque de défaillance de leurs contreparties. La banque a donc un multiple nombre de crédits dans son portefeuille de prêts. Incidences négatives sur le crédit accordé aux PME Le capital réglementaire nécessaire pour palier au risque crédit devrait inciter les banques à augmenter leur tarif en fonction du risque porté par l'entreprise. Cependant, en France, on peut noter que les banques n'appliquent pas encore cette démarche. [...]
[...] Par crainte de la propagation de cette crise du crédit à la sphère économique, les banques centrales ont été amenées à injecter massivement des liquidités sur le marché interbancaire et d'assouplir leur politique monétaire afin de rassurer les investisseurs et de fluidifier le refinancement des banques. La BCE (Banque Centrale Européenne) fut la première à injecter le 9 Août milliards d'euros dans le système financier pour augmenter les liquidités qui manquaient sur le marché. Le même jour, la FED (Féderal Reserve) a injecté sur le marché américain 24 milliards de dollars. Ces injections massives de liquidités ont eu des effets limités et n'ont pas contribué à restaurer totalement la confiance de tous les acteurs du marché financier. [...]
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