Impact, Bâle I, Bâle II, distribution, crédits, entreprises françaises, Bâle III
C'est aux Etats-Unis, en 2008 que naît la crise qui déstabilisera le système économique et financier mondial. Cette crise débute suite à l'éclatement de la bulle immobilière, bulle créée par l'accord d'un grand nombre de crédits immobiliers à des ménages n'ayant d'ordinaire pas accès aux emprunts. Ces emprunts ont été titrisés dans le but de limiter les risques liés aux défauts de paiement. Seulement, en 2008, ces défauts de paiement ont été massifs ; ainsi, le risque que contenaient ces titres a été propagé à l'ensemble du système financier. Face à cette conjoncture incertaine, les établissements bancaires ont cessé de se prêter entre eux, ce qui a entraîné plusieurs banques, à court de liquidités, à la faillite. Cela est notamment le cas de la banque d'investissement Lehman Brothers qui n'a pas été sauvée par le gouvernement américain. Ainsi, les investisseurs perdant confiance, le marché financier mondial s'est trouvé déstabilisé.
Cette fragilisation s'est bientôt diffusée au sein de l'économie réelle, se traduisant notamment par la contraction de l'offre de crédit des banques ainsi que du commerce international, et par la chute des Investissements Directs à l'Etranger. Pour remédier à cela, les banques centrales mais aussi les Etats sont venus au secours des établissements bancaires : les premières en maintenant leur taux directeur au plus bas, les seconds en injectant du capital dans les banques ainsi qu'en leur achetant des actifs dits « toxiques ».
[...] Relayer l'information pour l'expliquer aux équipes : l'environnement règlementaire étant contraint en termes de solvabilité, l'objectif est de faire comprendre aux équipes le sens de la notion de contrepartie (flux). Le grand public voudrait croire que l'on restreint le crédit. Cependant, on augmente le volume d'octroi. Les chiffres sont là. Non, il n'y a pas de directives, la preuve est que l'octroi de prêts pour BNP Paribas a augmenté. Thème 2 : Le financement des entreprises Quel est votre rapport quotidien au financement des entreprises ? C'est une prise de décision ou un appui sur les dossiers professionnels. [...]
[...] Mais des inflexions légères quant aux contreparties, aux marges. Aucune note, circulaire qui modifie les conditions d'octroi de crédit. Suite à la crise des Subprime, seulement une demande pas de surfinancement immobilier Sinon pas de changement. Lorsque l'on mesure nos encours et nouveaux octrois, les encours peuvent augmenter mais pour ce qui est de l'octroi il y a un effet demande, il y a actuellement un ralentissement de la demande. Le taux de refus augmente car les bilans comptables des entreprises qui demandent des financements se détériorent. [...]
[...] d'Euros) L'interviewé insiste sur la notion de contrepartie demandée que sont les flux Les termes sont utilisés à 2 reprises lorsque nous abordons le thème des régulations bancaires. La relation entre les régulations bancaires et l'octroi de prêts aux entreprises Autre impact : - Gage de sécurité au moyen de l'augmentation des fonds propres - Signal permettant de conserver la confiance des marchés financiers - Impact sur la rentabilité obligeant la banque à s'adapter Au sujet de l'évolution de la gestion du risque : - Réorganisation des actifs de la banque pour réaménager son bilan Entretien Monsieur Jean-Louis Gravillon, actuel Directeur du Groupe BNP Paribas d'Amiens. [...]
[...] Ainsi, l'encours global de crédits augmentant, il est possible de prévoir une augmentation du Pib français. Le troisième lien que nous avons souhaité modéliser consiste en l'intégration de la variable croissance du Pib français au premier lien modélisé, à savoir, la relation entre les fonds propres bancaires et l'encours global de crédits. Dans la continuité des résultats obtenus précédemment, nous notons que la variable croissance du Pib français améliore peu le lien fonds propres-encours global de crédits. Nous avons effectué les analyses suivantes dans le but d'affiner notre étude et de préciser la tendance de nos résultats. [...]
[...] Sur l'immédiat, les choses sont stabilisées. C'est comme si lors d'un accident vous prodiguiez les premiers soins au blessé mais que vous ne l'emmeniez pas à l'hôpital pour régler le problème situé dans son organisme. La crise financière subie a accéléré les choses, c'est une succession de crises qui va jusqu'à l'endettement des Etats qui ne peuvent plus agir. Auparavant, les entreprises avaient le choix entre le financement bancaire, le financement par le marché et l'aide de l'Etat, aujourd'hui il n'y a plus de confiance, le système est bloqué. [...]
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