Impact de la crise sur banque privée, banque privée, crise comportement des clients, fuite des capitaux, adaptations des banques, produits financiers, communication, gestion du patrimoine,
Aujourd'hui le mot « crise » est devenu un mot banal, entré dans tous les foyers français. En effet, depuis le mois de septembre 2007 et la chute de la banque d'investissement Lehmann Brothers, les médias de masse évoquent quotidiennement de multiples difficultés, difficultés rencontrées aussi bien par des établissements financiers que par des Etats.
Les difficultés de ces derniers se sont fortement renforcées suite à l'explosion de la crise de la dette. Les pays membres de la zone Euro ont vu leur dette publique progresser au fil du temps. C'est le cas de la Grèce qui, depuis 2010, connaît une crise sans précédent.
Nous pouvons également évoquer le cas de l'Argentine. Les créanciers de la dette grecque sont en effet très inquiets sur la capacité de remboursement de cet Etat. Les plans de sauvetage se multiplient pour ce pays au bord de la faillite, dont la dette publique atteint les 350 milliards d'euros à fin 2011 soit 158% du PIB grec. Cela a donc une influence sur l'ensemble de la zone euro. Comme dit précédemment, plusieurs milliards d'euros ont été injectés dans l'économie grecque afin de sauver cet Etat, qui n'est pas le seul à rencontrer des difficultés.
[...] Et cela s'avère de plus en plus complexe. En effet, auparavant l'investissement sur les marchés financiers permettait d'obtenir des commissions récurrentes, facteur de PNB. Cela laissait également une plus grande liberté aux gestionnaires de portefeuille pour investir sur des produits plus risqués donc plus rentables et ainsi dégager un résultat plus important. Comme évoqué précédemment, ce type de placement est moins prisé par les clients, ces derniers recherchant la sécurité. Cette sécurité se trouve dans des produits tels que l'assurance vie en fonds euros. [...]
[...] Cette réaction est logique de la part des clients même s'il faut bien différencier l'activité de banque d'investissement de l'activité de banque de détail. Nous souhaitons également revenir sur la loi de sécurité financière concernant l'assurance des 100 000€. Cette règle n'est valable que si l'établissement financier de droit français ne se présente pas en défaut de paiement. Cependant si cette situation se présentait, bon nombre d'acteurs qu'ils soient publics ou privés, nationaux ou étrangers, auraient réagi en amont pour sauver l'établissement en difficulté. [...]
[...] Ces derniers ne souhaitent plus investir sur les marchés financiers. De nombreuses études montrent que les Français ont désormais peur d'investir. Une étude réalisée par l'UFF[6] en collaboration avec l'IFOP[7] montre le changement radical pour les Français souhaitant investir. Cette enquête, réalisée en 2010 montre, malgré tout, la tendance actuelle. Nous pouvons donc affirmer qu'aujourd'hui, les investisseurs français craignent beaucoup la perte totale de leurs fonds en cas d'investissement sur les marchés. Depuis la crise des subprimes survenue en 2007, les investisseurs cherchent avant tout des produits sécuritaires, afin d'éviter toute perte de capital. [...]
[...] La ligne qui pourrait inquiéter les investisseurs est la forte augmentation du coût du risque. La gestion de ce dernier, étant finalement le métier premier d'une banque. Cette forte augmentation est la conséquence d'un choix de BNP Paribas. Le choix de provisionner l'équivalent des titres grecs possédés afin d'éviter des pertes sèches en cas de défaut de cet Etat est donc réfléchi et stratégique. Si le groupe BNP Paribas n'avait pas provisionné ces titres, le coût du risque aurait alors été en recul de plus de 25%. [...]
[...] Cela a donc eu un impact sur les investisseurs privés, notamment les clients des banques privées. La crise de la dette européenne a accentué cette perte de confiance. La confiance des clients envers les établissements financiers s'est donc vue de nouveau affaiblie. Les plans d'austérité mis en place dans de nombreux pays de la zone euro a également renforcé cette insécurité financière. Actuellement la peur du défaut de paiement d'un Etat comme la Grèce ou l'Espagne est bien présente. L'évolution des marchés est alors soumise aux différentes rumeurs qui agissent de manière positive ou négative. [...]
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