Impact, fiabilité, information, financier, décisions, investissement, création de valeur, scandale financier, affaire Enron, Etats-Unis, normes IAS/IFRS
La gestion de la valeur est devenue un des axes principaux de la conduite des grandes entreprises et tend à s'imposer, à la fois, comme un indicateur standard des performances et une mesure universelle de la pertinence des décisions stratégiques. Les mécanismes de gouvernance d'entreprise généralisent la création de valeur actionnariale comme outil de management des groupes. La spécificité des modèles de création de valeur pour l'actionnaire provient de l'intégration du coût du capital dans la mesure des performances.
Ainsi, on peut comparer les performances internes avec la valeur boursière de l'entreprise. A la différence de certains indicateurs traditionnels des performances (résultat net, résultat par action), les indicateurs de création de valeur seraient davantage corrélés avec les résultats boursiers. Dès lors, ces indicateurs ont un impact réel et on peut relativiser leur capacité en tant qu'outil de performance et de pilotage interne.
[...] En effet, elle contribue désormais à donner une image attractive aux investisseurs afin d'influencer leurs décisions d'investissements sur les marchés financiers. Dès lors, de nombreux dirigeants sont amenés à procéder à des manipulations comptables dans la mesure où ils souhaitent maintenir l'appréciation des cours boursiers. Ces manipulations, camouflées sous la forme de messages-pièges diffusés au public, sont aujourd'hui à l'origine du terme scandales financiers Environnement de l'information financière La multiplicité des scandales financiers au cours des dernières décennies remet en question le comportement des dirigeants de certaines grandes firmes multinationales qui ont été amenés frauder, gonfler les profits et dissimuler les dettes. [...]
[...] Il faut souligner le fait que l'administration et le personnel pourraient avoir un intérêt à falsifier la communication financière au sein de l'entreprise, surtout s'ils y sont participants (actionnariat salariés ou stock-options), pouvant ainsi participer à des activités frauduleuses. En effet, ils peuvent avoir intérêt à camoufler la réalité existante de l'entreprise. Par conséquent, la présence de la concurrence ou des investisseurs dans l'environnement externe, constitue un stimulant pouvant inciter les acteurs de l'environnement interne à agir. Quant aux principales parties prenantes de l'environnement externe, on note les suivantes : Les investisseurs cherchent à maximiser leurs rendements par le biais de différentes techniques pour des fins spéculatives. L'intervention des investisseurs sur le marché contribue au prix de l'action. [...]
[...] Mais cette profitabilité attire de nouveaux entrepreneurs qui viennent peu à peu s'installer sur le marché en faisant baisser les prix afin de se différencier du monopoleur. Cette baisse des prix va donc entrainer une baisse des marges d'autant plus préjudiciables pour le monopoleur initial qui doit partager son profit. Par conséquent pour compenser cette perte de revenus, Enron a du s'endetter pour financer de nouvelles activités qui se sont révélées peu rentables (commerce métaux, matières premières, eau) et qui ont généré d'importantes prises de risques Echec suite à une image emblématique mais dégradée La réussite d'Enron fut remarquable mais on savait qu'elle venait d'amitiés politiques et de méthodes critiquables. [...]
[...] Il est donc plus facile de maquiller ces estimations en omettant d'y faire figurer des charges par exemple. L'impact est limité à court terme dans la mesure où, à la fin de l'exercice l'entreprise émettra ses comptes selon les principes comptables en vigueur. Le cours boursier sera influencé par ces prévisions. Le financement des ventes est une technique qui a été utilisée par Motorola et Yahoo. Le principe est simple : dans un contexte de croissance limitée des ventes et d'une économie en décélération, les entreprises doivent toujours présenter leurs résultats et leurs estimations de vente. [...]
[...] Les deux tiers des hedge funds font transiter une grande partie de leurs opérations internationales. Ils permettent de dissimuler les transactions douteuses comme le blanchiment d'argent provenant du trafic d'armes. Pour réglementer ces paradis fiscaux, on peut étendre aux banques et aux entreprises les dispositifs qui existent déjà à l'encontre des particuliers. Il faut renforcer les actions coordonnées à l'encontre des territoires non coopératifs. Il faut des sanctions dissuasives telles que créer des services supranationaux, interdire aux banques d'ouvrir des filiales dans les paradis fiscaux ou encore institutionnaliser. [...]
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