Ingénierie financière, crise financière, crise des subprimes, mémoire, Federal reserve, immobilier américain
La crise financière dite la « crise des subprimes » s'est révélée aux yeux des investisseurs du monde au cours de l'été 2007. Il s'agit d'une crise dont l'origine se situe outre-Atlantique et découlant de l'évolution du marché immobilier des Etats-Unis ainsi que des pratiques de financement de celui-ci ; notamment concernant l'octroi aux ménages américains à faible revenu de prêts hypothécaires : les « subprimes ». Par ailleurs, en amont de cette crise, l'innovation financière a permis la diffusion, potentiellement à tout investisseur, de produits financiers adossés à ces créances à risques par le biais de la titrisation. En outre, différentes formes de dérivés de crédit ont également joué un rôle de vecteur dans la transmission des risques de crédit et dans l'opacité croissante attachée aux produits financiers engendrant une crise d'une violence sans précédent depuis la grande dépression de 1929.
[...] Subséquemment, en juin institutions 19 financières américaines, dont la plupart uniquement spécialisés dans les prêts hypothécaires à risques, ont fait faillite parmi lesquelles le renommé établissement New Century15. Par ailleurs, en mars 2007, on comptait déjà près de trois millions16 de foyers américains qui étaient en situation de défaut de paiement. C'est ainsi que, face à la hausse des taux de défaut sur les crédits immobiliers à risque, les spreads de crédit17 hypothécaire ont sensiblement augmenté. L'indice ABX.HE (publié par MARKIT depuis le mois de mars 2006) distingue 5 catégories de crédit subprime. [...]
[...] De con côté, l'agence française Fitch a décidé de se concentrer sur les facteurs du risque crédit qui ont été minimisés en amont de la crise. Notamment l'agence se penche sur sa méthode d'évaluation des CDO (Collateralized Debt Obligation), les obligations adossées à des parts de titrisation. Les CDO regroupent en général des titres issus de différents ABS (Asset Backed Securities) et les parts d'un CDO sont divisées en tranche selon le degré de risque. Ceux contenant une part de crédit à risque ont été les actifs les plus touchés au cours de la crise des subprimes. [...]
[...] Ces deux catégories de modèles se différencient sur de nombreux points. Dans les modèles structurels, on fait référence à la structure financière de l'entité, c'est-à-dire au poids de la dette ; on modélise la valeur des actifs de l'entité ; le défaut est prévisible. Dans les modèles sous forme réduite, on ne s'intéresse pas aux fondamentaux de l'entité, seul le temps de défaut est modélisé ; on ne modélise que la date de défaut sans faire référence à la valeur des actifs ; le défaut est totalement imprévisible. [...]
[...] Les crédits auront pour collatéraux des MBS garantis par les GSE et avec une pénalité de 25 points de base par rapport aux Fed Funds, soit à à cette date. De plus, le Trésor prévoit de pouvoir injecter du capital en achetant des actions Le Plan de sauvetage des GSE Les mesures annoncées en juillet 2008 ne parviennent pas à réduire la défiance concernant les GSE. Le spread sur les MBS reste autour de 60 points de base entre le 15 juillet et le 5 septembre. [...]
[...] En effet, dans l'offre monétaire pure, l'exposition aux papiers de titrisation s'est largement diffusée aux OPCVM. De plus les rachats ont contraint les gérants à se positionner vendeurs de titrisation dans un marché sans acheteurs et donc ces derniers ont eu à subir des conditions de prix défavorables pour conserver une répartition Corporate/Titrisation stable dans leurs portefeuilles. En outre, au cœur de la crise, les portefeuilles les moins liquides ont le plus souffert même ceux dont aucun papier n'a subit de défaut ou de baisse de notation. [...]
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