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Pour certains créateurs d'entreprises, la réussite et le développement de leur société passent par une introduction en Bourse. Cependant, plutôt que d'aller en Bourse, beaucoup d'entrepreneurs ayant réussi peuvent vendre leur société à une autre entreprise plus grande ou continuer à fonctionner comme entreprise non-cotée.
Pour un entrepreneur, le développement de son entreprise passe par une recherche d'investisseurs, en effet, seuls des investisseurs extérieurs peuvent apporter suffisamment de fonds pour assurer un développement à long terme de l'entreprise et résister à la concurrence internationale.
« Ask Why ? ». Ceci vous rappellera peut-être quelque chose. Nous pensons que le cas ENRON incarne parfaitement la notion de gouvernement d'entreprise. Puisque cette affaire a révélé d'innombrables malversations et tromperies commises par des dirigeants. ENRON falsifiait ses comptes, gonflait artificiellement ses profits tout en masquant ses déficits en utilisant une multitude de sociétés-écrans.
Les informations sur ses filiales étant seulement indiquées dans les petites annexes en bas de page des documents d'information financière, permettant ainsi de tromper les actionnaires, les salariés et les autorités.
Cette fraude a permis la révision des principes de gouvernement d'entreprise en profondeur. Cette tromperie est à l'origine de nouvelles lois et règles comptables afin de mieux encadrer dirigeants et audits et d'assurer une meilleure transparence des comptes, comme la loi Sarbanes Oxley, les nouvelles règles comptables IAS IFRS.
Dans la perspective du circuit financier, l'entreprise est un arrangement organisationnel ayant pour finalité la création de valeur. Cet arrangement organisationnel est structuré par un ensemble de contrats entre les principaux agents (Actionnaires et créanciers financiers) dont la collaboration est nécessaire pour faire fonctionner l'entreprise.
De plus, le gouvernement d'entreprise fait référence aux relations entre la direction d'une entreprise, son conseil d'administrations, ses actionnaires et d'autres partenaires (Employés, fournisseurs, clients, les banques ou autres prêteurs, l'environnement et la communauté au sens large). Il détermine également la structure par laquelle sont définis les objectifs d'une entreprise, ainsi que les moyens de les atteindre et d'assurer une surveillance des résultats obtenus.
Ce sujet de mémoire de mission me semblait tout particulièrement adapté au thème demandé, en effet, quel peut être le problème plus important que l'éviction d'un dirigeant créateur de son entreprise par ces investisseurs. Afin de répondre à cette question, nous nous concentrerons sur les entreprises cotées dont les informations sont plus aisées à trouver.
[...] Dans les années 1960-1970 on va assister à une explosion du nombre d'actionnaires dans le monde, nous sommes a peu prés à 200 millions d'actionnaires en 1980 et nous allons passer rapidement à 300 millions d'actionnaires dans le monde ce qui représente un tournant historique majeur pour la gestion d'entreprise (concernant le management et plus particulièrement le gouvernement des entreprises). Ce phénomène va se complexifier avec l'ouverture du capital aux actionnaires externes (capitaux risqueurs ou capitaux investisseurs) qui vont rentrer dans le capital des entreprises. De cette manière, les actionnaires externes vont pouvoir damner le pion aux actionnaires historiques (actionnaires familiaux). Néanmoins, l'entreprise familiale n'a pas disparu loin s'en faut puisque nous comptons 40% des entreprises cotées qui sont des entreprises familiales. [...]
[...] Les décisions sont alors prises en suivant des règles simplifiées. Comportement des investisseurs individuels Grâce aux recherches en finance comportementale, le comportement des investisseurs individuels est de mieux en mieux cerné. Par exemple, les portefeuilles individuels paraissent très peu diversifiés et les investisseurs individuels semblent plus enclins à racheter des titres déjà détenus à condition que leur prix ait augmenté depuis leur cession. Effet de disposition et sous-performance D'après Shefrin et Statman, il existe un effet classique appelé effet de disposition, ou encore biais de disposition. [...]
[...] Les propriétaires doivent instaurer des mécanismes qui permettent de contrôler les dirigeants et c'est comme ca qu'on aboutit a des mécanismes comme les stocks options (Cf de profit céder aux capitaines de navires par les armateurs). La question du contrôle tourne autour du choix du mécanisme utilisé (pour contrôler) ; est-ce que l'on va juger le dirigeant sur ses performances ou sur la performance de l'entreprise ? Selon des indicateurs quantitatifs ou bien qualitatifs ? Et grâce à quels moyens, est-ce l'assemblée générale ou bien le conseil d'administration? Le deuxième enjeu est le rapport de force entre actionnaires et dirigeants. [...]
[...] Les individus surestiment leurs capacités et sont particulièrement optimistes sur les évènements futurs qui leur seront favorables. Sur les marchés financiers, les investisseurs réalisent des choix de titres dans un milieu où les prévisions sont extrêmement difficiles, or d'après Griffin et Tversky, les phénomènes de sur-confiance apparaissent aisément dans ce type d'environnement. De surcroit, une confiance en sa capacité de gestion et d'anticipation est nécessaire à tout investisseur décidant de gérer son portefeuille de façon autonome. Un investisseur parfaitement rationnel ne devrait se positionner sur un marché où les coûts de transaction sont positifs que si l'espérance de gain de cette opération est supérieure aux coûts de cette opération. [...]
[...] Du point de vue de l'entreprise candidate à la cotation, l'ensemble des partenaires est impliqué : dirigeants, actionnaires existants, créanciers (et employés). Les trois motivations principales pour justifier une introduction en bourse sont généralement la recherche de financement, le renforcement de la notoriété et enfin, le désengagement d'un ou de plusieurs actionnaires. Cependant, il existe d'autres motivations telles que l'accroissement des liquidités, un effet de diversification ou encore la conquête de nouveaux marchés internationaux ou pour résister à la concurrence. [...]
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