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Le monde bancaire ne cesse d'évoluer, c'est pourquoi l'agence bancaire d'aujourd'hui est quelque peu différente de celle des années précédentes. L'évolution de ce monde induit par conséquent des changements au niveau de l'organisation des agences bancaires et plus particulièrement sur le management du risque de crédit.
Le management peut-être défini comme « l'ensemble des techniques d'organisation et de gestion » (Dictionnaire Hachette, édition 2008, 1815 pages). Cette définition s'applique à toutes les organisations, que ce soit une association, une entreprise commerciale et industrielle, ou une administration publique.
Le risque de crédit correspond au « risque de perte sur une créance ou plus généralement celui d'un tiers qui ne paie pas sa dette à temps » . Pour faire référence à ce type de risque, la plupart des financiers parlent aussi de « risque de contrepartie » (Pascal Quiry, Yann Le Fur (2009), Pierre Vernimmen Finance d'entreprise, Dalloz, 1184 pages).
A partir de la définition de ces termes, nous pouvons définir le management du risque de crédit comme l'ensemble des techniques d'organisation et de gestion d'un établissement financier en vue d'apprécier ou de minimiser le risque de perte sur une créance.
Quant à nous, nous allons nous intéresser aux agences bancaires pouvant effectuer l'ensemble des opérations de banque.
Hormis la fonction d'intermédiation, la plupart de ces agences bancaires constituant de grands réseaux bancaires se sont lancées dans le domaine de l'assurance, ce qui a fait naître les agences bancaires d'aujourd'hui appelées « bancassurance ».
Apprécier le risque de crédit n'est pas une tâche facile pour une agence bancaire et plus particulièrement si l'on se réfère au risque de crédit des PME. En effet, évaluer et apprécier le risque de crédit d'une PME est très difficile, c'est la raison pour laquelle les banques tentent sans cesse d'améliorer leur management du risque de crédit au niveau des PME. Toutefois, peut-on dire que le management et l'appréciation du risque de crédit de ces agences bancaires sont pertinents aujourd'hui ? Les critères utilisés par ces agences bancaires sont-ils efficaces et suffisants pour minimiser au mieux le risque de crédit ? Peut-on améliorer la prévention et la gestion du risque de crédit de ces agences bancaires ?
[...] - Béatrice et Francis Grandguillot (2004), Analyse financière, 2e édition Gualino pages. - Jean-Henry Maisonneuve, Jean-Yves Morin (2004), Management de l'agence bancaire, édition Revue Banque pages. - Arnaud de Servigny, Benoit Métayer, Ivan Zelenko (2006), Le risque de Crédit, 3e édition DUNOD pages. - Joël Bessis (1995), Gestion des risques et gestion actif-passif des banques, édition Dalloz pages. - Pascal Quiry, Yann Le Fur (2009), Pierre Vernimmen Finance d'entreprise, Dalloz pages - Marie Delaplace (2006), Monnaie et financement de l'économie, 2e édition pages. [...]
[...] La seconde limite correspond à l'estimation du risque imprévisible. Il est impossible de faire une estimation de ce qui est imprévisible même en utilisant les lois de probabilité. Le ratio RAROC se présente de la manière suivante : Malgré ses limites, la méthode RAROC constitue néanmoins une bonne approche du risque de crédit et de ce fait un bel outil de management du risque de crédit, mais qui doit toutefois être amélioré, chose faite par le comité Bâle /Les approches issues de Bâle II[18] Suite à l'accord Bâle II, de nouvelles approches du management du risque de crédit ont été proposées. [...]
[...] Initialement l'activité du Crédit Agricole était destinée au monde agricole d'où le nom de cette banque mutualiste. Suite à l'exode rural connu par la France lors de la révolution industrielle, le Crédit Agricole a peu à peu diversifié son activité. En effet, le Crédit Agricole a su saisir cette opportunité en s'ouvrant au monde urbain. A partir de 1980, le groupe s'est aligné avec ses concurrents en devenant une bancassurance. Pour ce faire, le groupe s'est rallié à Predica en 1986 concernant l'assurance vie et à Pacifica en 1990 concernant l'assurance dommage. [...]
[...] La méthode RAROC permet une bonne évaluation du coût du risque et d'ajuster au mieux le système d'allocation des fonds propres. C'est pourquoi elle facilite l'optimisation du couple rentabilité/risque en mettant l'accent sur deux éléments clés que voici : - La prise en compte du coût moyen : afin d'anticiper sur le risque de perte et de quantifier la probabilité de non-remboursement, c'est-à- dire connaître aujourd'hui le coût engendré par l'octroi de crédit en cas de défaut de paiement. - L'évaluation des fonds propres économiques : cela repose sur le principe que les pertes maximales doivent être couvertes par des fonds propres appelés ici fonds propres économiques par opposition aux fonds propres comptables. [...]
[...] L'outil dont dispose le chargé d'affaires et qui sert de base au diagnostic financier est la liasse fiscale (données comptables), c'est pourquoi il ne doit pas oublier qu'un bilan peut ne pas refléter la réalité et qu'il doit donc être appréhendé avec la plus grande attention, car la couverture des risques peut être totalement compromise compte tenu du choix des règles d'amortissements des immobilisations. Les entreprises peuvent faire le choix de minorer des dotations aux provisions pour risques et charges ou de reprendre des provisions injustifiées. Le choix d'amortissement peut influer sur la situation financière d'une entreprise, notamment sur la rentabilité financière d'un investissement[32]. Les amortissements sont des charges mais qui ne sont pas réellement décaissés et en fonction du choix d'amortissement, les entreprises peuvent jouer sur leur fiscalité. De plus, l'évaluation des stocks ne reflète pas toujours la réalité. [...]
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