Mémoire de fin d'études, crise économique, crise financière, crise bancaire, crise de 2008, crise immobilière, crise des subprimes, liquidité, titrisation, banque européenne, banques du Royaume-Uni, banque d'Angleterre, banques d'Allemagne, banques de France, fraude Kerviel, Société Générale, modèle de sauvetage des banques, règlementation prudentielle, Bâle 3, stress tests, surveillance des banques, union bancaire
La banque est une institution en perpétuel mouvement. Elle regroupe divers types de métiers. On trouve tout d'abord les opérations des banques de détail (ou des banques commerciales) qui concernent ses activités traditionnelles en matière d'épargne (collecte de dépôts), d'octroi de crédit et de gestion des moyens de paiements (espèces, chèque, carte bancaire, virement...) que ce soit pour les particuliers (les ménages), les professionnels et les entreprises. On recense également les activités de Banques de Financement et d'Investissement (BFI) à destination des très grandes entreprises que ce soit lors d'introduction en bourse, d'opérations de fusion-acquisition, de prises de participation au capital de ces firmes multinationales ou bien d'opérations réalisées sur les marchés financiers (action, obligation et marché des changes). Les banques effectuent également de la gestion privée (patrimoine) sur divers actifs et supports, que ce soit en gérant des portefeuilles ou bien à travers des OPCVM (SICAV et FCP) pour le compte de leur clientèle ou d'entreprises. Les banques sont enfin présentes dans les activités d'assurance (de même que ces dernières réalisent des opérations bancaires), phénomène que l'on regroupe sous le vocable de « bancassurance ».
[...] Ces dernières présentent en effet deux avantages. D'une part, pour les investisseurs, ce sont des obligations (titres de dette) plus risquées (car ce sont des actifs à risque) mais elles offrent une rémunération intéressantes (de 6 à 9 D'autre part, pour les banques, cela améliore les fonds propres, de manière moins onéreuses qu'en émettant directement des actions (en raison du risque de perte de contrôle de la banque). Le système bancaire allemand présente ainsi de nombreux paradoxes car il apparaît plus fragile et moins solide que l'économie allemande. [...]
[...] Ces prêts subprimes étaient accessibles à des conditions très souples : faible apport personnel, taux fixe très bas pendant deux ans suivi d'un taux variable à très forte marge, pas de documentation ; les émetteurs de prêts pouvaient se baser sur des données déclaratives sur les revenus des emprunteurs et non sur les revenus réels (Tirole p. 10). De nombreux ménages purent grâce à ces crédits acheter un bien immobilier, sans pour autant présenté des garanties de solvabilité. Derrière ce système, se cache l'idée qu'ont les créanciers et les débiteurs de revendre le bien à un prix plus élevé en cas de défaut de paiement. Les prix de l'immobilier ont en effet augmenté de près de en termes nominaux entre 2000 et 2006. [...]
[...] D'un côté, la BCE surveillance les banques dites systémiques, c'est-à-dire celles dont les actifs sont supérieurs à 30 milliards d'euros ou bien dont les actifs représentent du PIB national. La BCE soumet également les banques aux tests de résistance (stress-test) afin d'évaluer la solidité financière de chaque établissement (et en particulier le montant minimal de fonds propres) en cas de divers chocs financiers négatifs (crise boursière, immobilière, hausse du chômage . ) et pour déceler les faiblesses des banques les plus fragiles. Les petites banques quant à elles sont supervisées par l'autorité nationale. [...]
[...] (2013), « Reforming banks without destroying their productivity and value », Journal of Applied Corporate Finance, vol n° pp. 14-20. Conseil d'Analyse Economique (2008), « Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial », La Documentation française. Conseil de Stabilité Financière (2017), "2017 List of Global Systemically Important Banks (G-SIBs)" novembre 2017. Couppey-Soubeyran, J. (2009), « La place des banques dans le financement de l'économie et les nouvelles formes de financement », Economie et management, n° 132, juin 2009. Couppey-Soubeyran, J. (2012), Monnaie, banques, finance, PUF. [...]
[...] Les secteurs de l'automobile, de l'immobilier, des BTP, des banques et de la finance sont parmi les plus touchés quel que soit le pays dans le monde. À ce canal bancaire, s'ajoute également le comportement des ménages. Etant donné la chute de leur patrimoine mobilier et immobilier, ils se mettent à épargner davantage pour reconstituer leur patrimoine qui s'est effondré avec la crise immobilière et financière. Cette chute de la consommation et l'augmentation de l'épargne ne fait qu'accroître le mécanisme récessif de la crise de 2008. [...]
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