Le marché des changes est le plus important marché financier du monde entier. L'étude de la banque des règlements internationaux effectuée en avril 2004, avec l'aide d'autres banques centrales de la planète, établit que le volume des transactions a connu une évolution remarquable. Les principales fonctions économiques de ce marché sont d'assurer la confrontation des offres et des demandes de devises afin d'en révéler les cours en termes de monnaie nationale, de donner aux opérateurs la possibilité d'acheter et de vendre des devises et de permettre aux entreprises et institutions financières de se couvrir contre le risque de change.
Au Maroc, après septembre 1983, la date d'application du régime de convertibilité du dirham, tous les opérateurs économiques, principalement les banques, s'attendaient à l'approchement de l'ouverture du marché des changes (...)
[...] En l'absence d'une balance des paiements excédentaires, on assisterait à une spéculation contre le dirham et donc une dépréciation du dirham. *les effets pervers sur la politique monétaire : La variation des taux de change et des taux d'intérêts sur les marchés financiers et les marchés de change internationaux, amène souvent les autorités monétaires à augmenter les taux d'intérêts pour prévenir une fuite de capitaux. *les risques de substitution des devises à la monnaie nationale : En cas d'inflation, les agents économiques préfèrent substituer les devises fortes à leur monnaie nationale dépréciée. [...]
[...] Donc le risque de change pour un exportateur ne devient réel qu'au moment de la cession des devises contre le dirham. B-le cas d'une importation Pour l'importateur, le risque de change n'est réel qu'a la signature du contrat, et il devient plus clair lors du règlement à effectuer. D'autre terme, un importateur, ayant des dettes libellées en devises, subit un risque de change lorsque le cours de la devise s'élève entre la signature et le paiement de la dette. le cas d'une opération financière Dans ce cas, le risque de change naît dés la conclusion du contrat de prêt ou d'emprunt, ou plus exactement, dés que les opérations de trésorerie ont été exécutées. [...]
[...] Pour ce qui est la deuxième partie nous traiterons la gestion du risque de change, à savoir : la naissance, l'évolution et la couverture du risque de change, ensuite nous analyserons l'évolution du marché national. PREMIÈRE PARTIE : LE MARCHÉ DE CHANGE AU MAROC CHAPITRE 1 : LE MARCHE DES CHANGE Section 1 : les intervenants dans le marché des changes.[1] Actuellement, toute institution financière a le droit d'accéder au marché des changes. Chose qui n'existait pas auparavant, le marché des changes était strictement interbancaire. Par la suite les investisseurs institutionnels et les entreprises sont devenus de très importants opérateurs sur ce marché. [...]
[...] A : marché au comptant ou spot.[7] C'est le plus important compartiment des opérations de change, car il traite plus de 1800 milliards de dollars quotidiennement. Il est appelé aussi marché spot. Le Maroc a connu une progression au niveau de ce marché en 2004, les transactions entre banques ont passé de 5.2 milliards à 9.9 milliards de DHS en moyenne mensuelle. Par contre les opérations à terme sont restées au même niveau que l'année précédente. Les intermédiaires agréés sont autorisés à effectuer les opérations au comptant soit pour leur propre compte, soit pour celui de la clientèle. [...]
[...] Le swap, qui est couramment pratiqué par les cambistes, est une transaction combinant une opération de change au comptant (spot) avec une opération de change à terme. Cette opération est cependant des classiques opérations de prêts/emprunts permettant la couverture des transactions à terme qui nécessitaient une opération de trésorerie sur la devise principale, suivie d'une opération de change au comptant et enfin d'une autre opération de trésorerie pour le montant en devise de contre-valeur. CHAPITRE 2 : LA CONVERTIBILITE DU DIRHAM.[10] Le Maroc a connu une nouvelle étape dans le processus de la libéralisation de son économie, il s'agit de l'annonce de la convertibilité du dirham, qui est considérée comme le couronnement du programme d'ajustement structurel entamé en 1983. [...]
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