Bâle II, crise des subprimes, Banque des règlements internationaux, méthode VAR, titrisation
C'est tout juste sorti de la crise de 1987 que le G10, par l'intermédiaire de la Banque des Règlements Internationaux , accoucha en juillet 1988 des « Accords de Bâle ». Ses deux desseins étaient : (1) renforcer la solidité et la stabilité du système bancaire international et (2) atténuer les inégalités concurrentielles existant entre les banques internationales. S'ensuivit une mise à jour en 1998 qui fut achevée fin 2004: Bâle II, dont la mise en application est effective depuis janvier 2008.
[...] Les institutions financières n'ont qu'à bien se tenir car une nouvelle révolution est en marche et elle risque de venir bouleverser leurs habitudes. Un mal pour un bien ? Une colère sans une unique raison Tout a commencé avec une ineptie financière des banques : prêter à des personnes ne pouvant pas rembourser. La cupidité de ces institutions ne s'est pas arrêtée là pour autant, puisqu'il a fallu qu'elles mettent ces crédits pourris dans des véhicules investis par d'autres institutions. [...]
[...] Ironie du sort, presque 20 ans plus tard, en juillet 2007 ; et avant même que Bâle II ne soit mis en œuvre ; une crise financière explose, donnant lieu bientôt à une crise économique sans précédent où de grandes banques, aussi prestigieuses soient-elles, se sont retrouvées à battre de l'aile. Nous sommes donc en droit de conjecturer sur les réelles avancées de Bâle II dans un contexte aussi défavorable ? Entre inefficace, catalyseur et provocateur, Bâle II peut-il participer à la sortie de crise ? Nous aborderons naturellement les principes fondateurs des Accords de Bâle et leur évolution à travers le temps. Ce temps fait d'avancées techniques et technologiques, auxquelles la finance internationale n'échappe pas. [...]
[...] C'est contre tout hasard un an après la crise de 1987 que furent enfin délivrés ses principes fondateurs. Il était une fois Bâle II En bref Principes fondamentaux Bâle I (1988) C'est en 1988 que les premiers Accords de Bâle furent publiés. Au centre de ceux-ci, le ratio Cooke définissant une quantité de fonds propres minimale que doit posséder un établissement de crédits pour faire face à ses engagements. Norme-objectif minimale: Le ratio Cooke dont Le ratio Cooke (du nom du président du comité de Bâle de 1988) par sa mise en pratique, impose aux banques de posséder un minimum de de fonds propres face au total de leurs engagements de crédits. [...]
[...] Dans ce cas, nous retrouvons les résultats de Bâle soit un besoin en fonds propres de 1,6 millions d'euros. Cet exemple nous donne une première vue de la gestion plus fine des exigences en fonds propres. C'est un des changements profonds dans la couverture des risques de crédit. Changements majeurs dans la pondération: Outre l'utilisation de notations externes et l'abandon de critères d'appartenance à l'OCDE, les changements majeurs interviennent, nous l'avons vu dans l'exemple précédent, dans la pondération plus fine des risques. [...]
[...] Le Monde avril 2008. - Le FMI cherche sa place dans la gestion de la crise financière L'AGEFI Edition de 7h avril 2008, page 2. - Le G7 va inviter les banques à renforcer leurs fonds propres La Tribune avril 2008. - Les banques françaises pourraient réaliser cinq milliards d'euros d'économies sur trois ans L'AGEFI Edition de 7h avril 2008, page 10. - Le G7 pourrait accoucher d'une équipe de superviseurs mondiaux L'AGEFI Edition de 7h avril 2008, page 18. [...]
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