Comptabilité, recommandations, analystes financiers, taux d'actualisation, coût de la dette, modèle Gordon Shapiro, modèle de Bates, ANCC, ANR, méthodes du goodwill, efficience
Mémoire de finance sur le thème de la pertinence des recommandations d'analystes financiers et l'impact de ces recommandations sur les cours. Que signifie exactemment le terme d'« analyste financier ? » Le coeur de métier d'un analyste financier est d'évaluer les titres émis par une entreprise, dans une perspective de conseil en investissement. Les investisseurs font appel à ces spécialistes dans le cadre de la gestion de leur portefeuille, faisant l'économie d'une démarche fondamentale d'évaluation, qui s'avère généralement longue et coûteuse. L'analyse financière, et l'impératif pour les entreprises cotées de présenter leurs comptes de résultats marque l'avènement de sociétés d'analyse, capables de dégager une interprétation des capacités bénéficiaires des entreprises. Leur travail ne repose pas seulement sur le diagnostic des comptes de l'entreprise, il s'agit en outre de l'examen d'ensemble de sa situation et de ses perspectives (analyse sectorielle et macroéconomique). Elles ont imposé une méthodologie d'analyse complète et théorisée des comptes corporate. Cette méthodologie a pour but de définir une meilleure compréhension des équilibres et des dynamiques financières de l'entreprise, et obéit à des logiques diverses : appliquée aux actions, elle vise à déterminer le potentiel futur d'une entreprise à produire des bénéfices, et donc à sélectionner les valeurs porteuses, qui se démarquent positivement de l'espérance de rendement moyenne du marché. Les recommandations des analystes financiers sont devenues essentielles à l'heure où la tendance des marchés est soumise à de fortes incertitudes. Ces incertitudes se manifestent également par la persistance de tensions géopolitiques, et de l'évolution erratique du prix de l'énergie. Les investisseurs (sociétés d'investissements, fonds, particuliers) font par conséquent appel à ces recommandations, qui lorsqu'elles sont émises par des institutions spécialisées dans un secteur (dans les valeurs de la distribution, des télécommunications, l'énergie, le secteur du développement durable?), sont interprétées comme fiables, émanant d'experts, doués de capacités supérieures en valorisation (stock picking).
[...] Teather&Greenwood Delta Lloyd Securities ou encore Ahorro figurent généralement bien, et l'efficience des marchés, la qualité de l'information financière au Royaume-Uni et aux Pays Bas, de tradition anglo-saxonne, ne sont certainement pas étrangères à ce classement. De grands bureaux d'étude paneuropéens suivent comme le suisse UBS, le français EXANE BNP Paribas, Morgan Stanley ou Goldman Sachs. Une tendance de fonds émerge tant sur les estimations que sur les recommandations, c'est celle de la spécialisation. Un professionnel de la décision d'investissement, insiste F. [...]
[...] C'est notamment le cas dans l'industrie des spiritueux. Les réévaluations sur ces stocks devront tenir compte de l'impact de l'impôt sur les bénéfices. Les actifs incorporels Les actifs incorporels peuvent être définis comme des éléments nécessaires à long terme pour l'avenir d'une société et qui, généralement, relèvent du domaine du savoir. On peut ainsi citer de manière non exhaustive : - les compétences internes : savoir-faire, organisation, etc. - les noms de domaine Internet - les carnets de commande et les contrats commerciaux - les contrats de licence, de franchise, etc. [...]
[...] Bidwell - Do brokerage analyst recommendations have investment value ? Womack - Can investors profit from the prophets? Security analyst recommendations and stock returns. Barber, Lehavy, McNichols et Trueman Troisième partie - Qui conduit à se demander quelle est la réelle pertinence de ces recommandations I La nécessaire prise de recul sur les recommandations a. Limites de la théorie des marchés en équilibre b. Facteurs interférant avec l'exactitude des recommandations c. Parfaire l'exactitude des recommandations dans la perspective de marchés plus efficients II - Le point de vue de gérants, quelle utilisation font-ils de ces recommandations a. [...]
[...] On remplace parfois la valorisation par la [capitalisation boursière + endettement net], de manière à pallier cette incohérence selon laquelle deux sociétés ayant la même activité et le même CA devraient avoir la même valorisation. L'endettement impacte ce ration en valorisant la société la moins endettée. c. la méthode comparative fondée sur des référents transactionnels : on va rapprocher la valeur d'une société A de celle d'une concurrente B du même secteur, ayant récemment fait l'objet d'une opération financière (cession, fusion, acquisition). Ce prix constituera alors une base de départ pour l'évaluation de la société A. [...]
[...] - Les coûts de transactions sont faibles. Un marché efficient doit permettre la réalisation immédiate de l'équilibre entre l'offre et la demande. Les frais de courtage, impôts de bourse, frais de souscription, sont susceptibles d'annuler ou diminuer le gain potentiel réalisable. - L'accès à l'information est peu onéreux et libre pour tous. Les avis, parutions de résultats, recommandations, sont diffusées simultanément auprès de tous les agents économiques, afin que ces informations puissent être traitées en temps réel. Par ailleurs, les investisseurs possédant une information privilégiée ou un monopole sur certaines informations ne peuvent avoir d'influence sur le cours des titres (si tant est que les autorités régulatrices de marché puissent empêcher et réprimer les délits d'initiés). [...]
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