Mémoire de recherche, INSEEC, optimisation financière, tiers, bilan, BFR, dettes, capitaux propres, étude qualitative, analyse, résultats, consolidation, comptabilité, entretien
Comme l'explique Charles de la Baume et Hervé Stolowy dans leur article « Techniques financières : enregistrement et impact sur l'analyse des comptes », depuis un certain nombre d'année, l'environnement économique est en pleine transformation : la mondialisation des marchés, la crise et les dérèglementations gouvernementales obligent sans cesse les entreprises à revoir leurs processus, à se réorganiser pour toujours plus de « rentabilité ». Ces changements affectent tout type d'industries, de la PME au groupe multinational et s'inscrivent dans une tendance durable dans les années à venir.
De ces changements, les premiers impactés sont bien sûr les producteurs de l'information financière (Comptables, contrôleurs de gestion, directeurs financier), mais aussi les commissaires aux comptes et autres réviseurs financiers. Les différents scandales (types Enron…) ont remis en cause les techniques comptables censées représenter « une image fidèle » de l'entreprise présentée aux tiers. Ces scandales ont permis de mettre en lumière un foisonnement de techniques comptables « créatives » destinés à accompagner les
opérations traditionnelles.
[...] Aux Etats-Unis, elle permit également de contourner la redoutable loi Sarbanne-Oxley qui imposait la consolidation de tous les éléments du bilan. Raphael Brault, associé chez Morgan Stanley à Londres, dans un article pour le magazine Constructif explique comment il définit la titrisation : l'objectif de cette opération, qui a été mis en place par des institutions financières est de profiter du gain potentiel entre le rendement des prêts hypothécaires et le rendement bien plus modeste des obligations. Cette différence est obtenue en regroupant au sein d'un même lot des prêts dont l'assurance de remboursement est supérieure à celle de chaque prêt individuel. [...]
[...] De plus, la diminution du bilan (valeur de l'actif et du passif) va aussi modifier le ratio fond propre su bilan. La defeasance va aussi modifier plusieurs indicateurs d'autonomie financière. Ces indicateurs permettent de comparer les dettes financières long terme de l‘entreprise avec la capacité d'autofinancement, ou encore l'excédent brut d'exploitation. La defeasance va donc améliorer significativement ces indicateurs, ce qui est loin d'être sans importance car ils sont particulièrement étudiés par l'analyste dans la mesure où ils indiquent la capacité de la société à faire face à ses engagements et sa dépendance vis-à-vis des établissements financier. [...]
[...] Ce véhicule de refinancement, a uniquement pour objectif d'assurer le service de la dette, c'est-à-dire que l'entreprise reste juridiquement encore liée à son obligation initiale concernant le paiement de la dette. Concrètement, l'entreprise se constitue un portefeuille de créance (qui peut aussi être des obligations) dont les échéances et les intérêts sont susceptible d'assurer le remboursement de la dette. Elle cède donc par contrat ce trust à un trustee qui lui se chargera de payer la dette avec les créances obtenues. [...]
[...] Afin de convaincre les investisseurs, la société crée une entité ad hoc qui elle s'engage auprès des prêteurs à la rembourser au bout d'une période convenue (il s'agit de longues périodes : 15 ans et plus). De plus, le taux d'intérêt est bien plus élevé que celui d'une obligation. Pour assurer ce remboursement, l'entité ad hoc va emprunter à la société un montant suffisant, qui placé à intérêt composé sur 15 ans permettrons à l'entité de disposer du montant émis par la société. En fait, la société n'a donc juridiquement émis que des titres subordonnés, ce qui rend possible la comptabilisation en fond propre. [...]
[...] Éric Tort et Lionel Escaffre nous expliquent donc que dans sa grande mansuétude, le plan comptable et le code de commerce, afin de se rapprocher des normes internationales IAS 16 ont autorisé à réévaluer les actifs vers une valeur actuelle. C'est là que la réévaluation devient intéressante, en effet, elle impact directement les fond propres car elle s'enregistre comme suit : D : 211 Terrains 750 (1000 250) C : 105 Ecarts de réévaluation 750 Cette méthode est très pratique car elle présente l'avantage de ne pas nécessiter d'apport en fond propre, ou des associés. Mais elle a des limites : de par son caractère relativement libre elle est imposable fiscalement au taux de droit commun. [...]
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