L'élimination de la pauvreté constitue l'un des objectifs majeurs des politiques contemporains de développement.
Aujourd'hui 32 des 48 pays (1) les moins avancés et 34 des 45 pays (2) considérés comme ayant un niveau de développement humain faible dans le Rapport Mondial sur le développement humain 1997 se trouvent en Afrique.
L'Afrique au sud du Sahara compte, selon les plus récentes estimations, environ 250 millions de pauvres soit environ 45% de la population. Selon les mêmes sources, la pauvreté serait en nette progression en raison d'une part d'une quasi-stagnation de la croissance des revenus par habitant et d'autre part des perspectives d'expansion économique qui demeurent modestes pour l'ensemble du continent africain (...)
[...] Les SFD se révèlent être une voie prometteuse en matière de financement du développement local. Bien que prêtant à des populations pauvres, ils obtiennent des taux de remboursement des prêts tout à fait remarquables. Pour beaucoup d'expériences, il apparaît aussi que les crédits octroyés permettent de créer des emplois certes modestes, mais dont l'impact social n'est pas négligeable. Les interventions des SFD sont toutefois limitées à des zones particulières et spécifiques. Leur portée au niveau national, en termes de taux de couverture du territoire, est par conséquent, extrêmement modeste. [...]
[...] 22-31 II.1 Les sources de financement locales . 22- 25 II.2 Les financements extérieurs . 25-31 VI. Les institutions intervenant actuellement dans la micro finance . 31-32 VII. Synthèse du secteur micro finance . 33-36 Chapitre II : la micro finance comme outil de développement . 37-48 I. Définition de la micro finance . [...]
[...] La réglementation des institutions de microfinance est un puissant incitant à l'efficacité productive capacité d'une IMF à octroyer du crédit aux moindres coûts possibles. En effet, les taux d'intérêts réglementés permettent d'éviter des taux usuraires et contraignent les institutions soumises à la réglementation à être compétitives sur le marché de crédit. Ceci exige la maîtrise de leur structure des coûts et donc la baisse de leurs taux d'intérêt effectifs globaux (TEG). Selon la conception de l'efficacité que nous avons retenue, toute institution qui offrira un TEG plus élevé, pour un montant de micro-crédit identique à celui des autres institutions concurrentes, sera considérée comme inefficace pour ses clients. [...]
[...] Ce présent mémoire est structuré en deux parties et se présente de la manière suivante : - dans la première partie, nous parlerons du système financier en général dans notre pays ; - et dans une seconde partie, nous nous pencherons sur le rôle de la microfinance dans l'économie sociale. PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE SYSTEME FINANCIER PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LE SYSTEME FINANCIER Chapitre I : les banques et établissements financiers I.1 Le paysage bancaire Burkinabé Le Burkina Faso dispose d'un système bancaire composé d'une Banque Centrale et de 12 établissements bancaires. L'exercice de l'activité bancaire est telle que l'Etat doit intervenir pour la réglementer en imposant des règles. [...]
[...] Un tel cadre de concertation n'existant pas dans notre pays, il est nécessaire d'oeuvrer pour sa création. g. Coordonner les interventions Le pays regorge aujourd'hui de beaucoup d'intervenants en matière de microfinance. Les modalités d'intervention ont toujours été à la guise des promoteurs. Cela s'est fait à tel point que le pays est inégalement doté en services financiers décentralisés. Il y a des zones de fortes concentrations de systèmes financiers décentralisés où l'absence de collaboration entre les intervenants a provoqué des risques de faillite. [...]
Référence bibliographique
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