Microfinance et pauvreté

Extraits

[...] Article 8 : Pour tout litige seuls les cours et tribunaux seront compétent à défaut d'un arrangement à l'amiable. Fait à Kinshasa, le . Source : planethosting.free.fr/rdcongo/microfinance La marchande de glaces qui devient laborantine Il y a quelques années encore, Pélagie Evina, vendait des glaces de sa fabrication, quatre centimes pièce, dans la cour de récréation d'une école primaire de Yaoundé, capitale du Cameroun. Ce n'était qu'un petit travail d'appoint pour aider sa famille à survivre. Son mari n'avait pas non plus de revenus réguliers. [...]

[...] Selon eux, la solidarité du groupe est la meilleure garantie de remboursement. Par exemple, au Bangladesh, il faut présenter 4 personnes pour qu'une femme puisse emprunter de l'argent à la Grammen Bank. Quant aux emprunteurs eux-mêmes, ils sont de tout horizon possible, notamment avec le développement et la communication que nous connaissons sur le microcrédit. Ils peuvent être, dans les pays en voie de développement (P.E.D.), de simples vendeurs de fruits, des marchands ambulants, un kiosque à journaux, des vendeurs de rues et cetera. [...]

[...] Une prise de relais s'amorce-t-elle ? L'introduction des banques sur le secteur de la microfinance se nomme le downscaling 2.1 Les moyens d'intervention Les banques sont déjà au nombre de 227, comptabilisée par un inventaire effectué par le CGAP (groupe consultatif d'assistance aux pauvres). Leur intérêt croissant n'est pas sans raison : - Certaines IMF (institutions de microfinance) démontrent depuis quelques années que leurs performances financières sont similaires voire supérieures à celles des certaines banques commerciales. Ci-dessous quelques exemples des diversités de performances : Source : www.imf.org - Prise de conscience de la part des banques traditionnelles que 80% des entreprises dans les pays en développement ne sont pas bancarisées. [...]

[...] Ils ont tendance à réduire les coûts des autres programmes. La promotion de la microfinance peut leur donner prétexte d'utiliser un outil assemblant d'autres programmes sociaux tel que l'alphabétisation, la lutte contre la malnutrition, l'éducation, la santé. Et le fait de pouvoir communiquer facilement sur les subventions accordées au secteur fait aussi partie de la stratégie commerciale des organismes de microfinance et donc, de ne pas avoir à justifier les moyens utilisés ni de rendre compte des réels bénéfices. CONCLUSION Depuis le Sommet de Washington en 1997, le microcrédit, et plus largement le monde de la microfinance apparaissent comme la solution miracle comme instrument de lutte contre la pauvreté. [...]

[...] Ce système est assez récent. Le re-financement des IMF était souvent refusé du fait de la méconnaissance du secteur, et le manque d'informations sur la viabilité financière. Ces IMF qui éprouvent le besoin d'être refinancées collectent peu ou pas d'épargne et donc quelques difficultés à distribuer des prêts. Elles n'ont pas la possibilité d'accéder aux marchés financiers et monétaires comme les banques. De plus les banques qui proposent ce service sont en majorité des organisations locales, et offrent donc un prêt dans la monnaie locale. [...]