Bulle ou pas bulle, l'appétit des acteurs du marché du LBO et notamment nous le verrons la confiance ouvertement affichée du monde bancaire suscite un effet notable sur l'emploi puis que le capital investissement globalement constitue un moteur pour l'emploi pour 6,5 millions de personnes, effet notable eu égard à la morosité ambiante partout ailleurs. De plus, il peut être affirmé que le taux de sinistralité ne s'élève aujourd'hui entre 3% et 5%, même si les signes d'emballement apparaissent et peuvent être pour certains inquiétant.
Bulle ou pas bulle toujours, « le jour où la conjoncture économique se retournera, pénalisant les perspectives de croissance des entreprises et donc leur valorisation donc, les entreprises trop endettées par les montages LBO risqueront un crise de liquidité » . La FED relève ces taux directeurs de 1% à 4%, pour aller jusqu'à 6% ce qui ne manquera pas d'avoir un influence sur les prêts contractés.
De sorte que même sans l'existence d'une bulle il est manifeste que le marché du LBO renferme des tendances nettement hyper inflationnistes qu'il convient de déceler précisément (I), en étudiant par la suite la vigueur des garde-fous (II).
[...] A cela, il convient d'ajouter que le investisseurs institutionnels et les industriels ne sont pas les seuls à alimenter l'afflux de fonds : la contribution des groupes familiaux augmente singulièrement pour le non- coté. Bulle ou pas bulle, l'appétit des acteurs du marché du LBO et notamment nous le verrons la confiance ouvertement affichée du monde bancaire suscite un effet notable sur l'emploi puis que le capital investissement globalement constitue un moteur pour l'emploi pour 6,5 millions de personnes, effet notable eu égard à la morosité ambiante partout ailleurs. [...]
[...] «Tout laisse à penser qu'il existe actuellement une bulle du capital- investissement», tranche ainsi ce même dirigeant. Néanmoins ces deux aspects (acquisitions surévaluées et levier excessif) peuvent et doivent être tempérés. Ainsi le prix payé par les fonds peut ne pas être jugé excessif puisqu'il est issue de la loi de l'offre et de la demande. Or cette loi à la base du système capitaliste fournit un prix d'équilibre, et donc juste d'après les préceptes capitalistes. D'autre part, le rôle des banques est très encadré : une banque ne supporte pas seule le poids de la dette dans une opération de LBO. [...]
[...] Le MBI est moins prisé dans la mesure où le management venant de l'extérieur constitue une rupture supplémentaire dans le quotidien de l'entreprise. Le prix des packages grimpent dans les LBO L'Agefi Hebdo mars 2006 LBO, ces cadres sup sui deviennent patrons F.Garrouste, option finance juin 2005, p.48 LBO Jackpot en vue pour les dirigeants option finance juin 2005, p.21. Bruno Deschamps (Clayton Dubilier and Rice), in L'insatiable appétit des fonds d'investissements Le Figaro mars 2006, p.20 Jacques Garaialade in L'insatiable appétit des fonds d'investissements précité L'argent coule à flot dans les LBO précité. [...]
[...] Les termes de cette opposition tendent à de modifier et à dissiper peu à peu les effets purement négatifs. En témoigne le succès de nombreuses sorties industrielles qui ont valorisé nombreux montage en LBO, depuis que les industriels peuvent renouer avec la croissance externe. Des groupes passent en revue les portefeuilles des fonds de capital-investissement constate Olivier le Gall (3i)[12]. Cette collusion d'intérêt entre industriels et financiers permet d'éviter un éventuel éclatement ou la dérive inflationniste constatées sur le marché des LBO notamment en diminuant les LBO secondaires, tertiaires ou quaternaires. [...]
[...] La ruée vers des secteurs de plus en plus éloignés et donc risqués censés être les nouvelles pépites constitue assurément un facteur supplémentaire d'hyper inflation voire de bulle. Le nerf de la guerre demeure aujourd'hui le sourcing à savoir la recherche de la perle rare. La sortie, instant fatidique du LBO permettant d'externaliser son gain latent, souffre d'une baisse de débouchés viables, les transactions entre fonds se généralisant jusqu'au jour où ces sorties seront saturées notamment lorsqu'un investisseur institutionnel verra un de leurs fonds en portefeuille annoncer une sortie dont l'acquéreur sera un autre fonds en portefeuille. [...]
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