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Ce mémoire a pour but d'étudier les différentes stratégies d'investissements et produits que nous pouvons proposer à une clientèle privée qui a vu ses craintes pour son patrimoine s'accroître face à la crise financière et économique mondiale. La crise financière que nous avons connue a eu pour conséquence l'enchaînement de mauvaises nouvelles pour les marchés financiers et donc pour les investisseurs.
Toutes les classes d'actifs ont chuté nous conduisant alors en phase de récession économique. Des mesures draconiennes ont alors été déployées pour ne pas avoir à faire à une explosion du système économique mondial.
La confiance s'est alors estompée chez les investisseurs. Ils désirent tout de même continuer à le faire fructifier, mais quels risques sont-ils prêts à admettre ? Quelles garanties désirent-ils ? Les gestionnaires de portefeuilles et spécialistes ont alors dû s'adapter à cette situation et s'efforcer de satisfaire toutes les demandes de leurs clients. Des produits nouveaux et diversifiant font alors leur apparition.
Deux ans après la chute de Lehman Brother, il existe toujours des opportunités intéressantes sur les marchés financiers dont la clientèle privée désire tirer profit. Au travers d'une expérience de 7 mois au CFM Monaco, la rédaction de ce mémoire aura pour but de déceler les opportunités toujours présentes sur les marchés financiers pour une clientèle banque privée haut de gamme.
Avec un patrimoine plus réduit, et de plus en plus méfiant les investisseurs clients des banques privées ont changé leur manière d'investir sur des marchés de plus en plus complexes. Face à la crise financière et économique, la crise des subprimes, l'affaire Madoff, des produits complexes et de nombreuses faillites de grandes banques ont permis de remettre en cause un élément fondamental : la transparence.
Cela est venu enrayer les modes de gestions des gérants de portefeuille. Les clients n'ont plus une confiance aveugle comme par le passé, et désirent comprendre le fonctionnement des divers produits financiers.
Beaucoup d'investisseurs, de crainte de voir leur patrimoine complètement disparaître, ont manqué le rebond des marchés actions l'année dernière ainsi que les opportunités sur les marchés obligations. Les clients sont donc très prudents et ce phénomène est devenu mondial.
Les banquiers privés ont alors appris à changer leur discours face au client, et à faire preuve d'un maximum de transparence. L'objectif premier d'un gestionnaire de portefeuille n'est pas alors de faire prendre zéro risque au client, mais bien alors de générer de la performance.
Quelle offre produit faut-il avoir face à une situation de crise comme celle que nous connaissons depuis 2008 ?
[...] - Difficulté de localisation des actifs dits toxiques 2. L'IMPACT MICRO ET MACRO ECONOMIQUE Il faut savoir qu'à l'origine il y avait un excès de liquidité dans le monde ce qui a donc généré comme nous l'avons expliqué un octroi de crédits abondants. Les établissements financiers sont en constante recherche de rentabilité et ont donc relâché les conditions de prêts. Le développement des crédits dit subprime et donc de la titrisation fut très rapide. A la découverte de la composition de ces produits qui avaient inondé les marchés financiers, la bulle a donc explosé. [...]
[...] C'est la réunion du G20 en Avril 2009 qui a marqué un vrai tournant. Avec une la politique de taux mise en place, et le soutien des banques centrales les états ont pris le relais des moteurs traditionnels. Malgré ce dopage des entreprises, la reprise risque d'être longue. C'est ce que l'on constate sur les marché puisque les marchés restent encore victime de de dépréciation par rapport au niveau d'avant crise sur les principaux indices ce qui laisserait près de de potentiel de hausse pour un retour avant 2007. [...]
[...] Par conséquent, afin de déterminer le prix d'une obligation, il convient de poser la formule d'actualisation suivante où : C est le coupon (fixe) annuel i est le taux de marché d'une obligation de qualité et de durée équivalente. K est le capital qui sera remboursé à l'échéance (l'année n est le nombre d'années restant à courir jusqu'à maturité On conclut ainsi que P varie uniquement quand i varie (et inversement), tous les autres flux étant fixes. Quand i baisse, P monte ; quand i monte, P baisse. En d'autres termes une hausse des taux d'intérêt entraîne une baisse du cours de l'obligation. A contrario une baisse des taux d'intérêt entraînera une hausse du cours de l'obligation. [...]
[...] Le spread d'une obligation varie au cours de la vie du titre. Il peut s'écarter ou se resserrer en fonction des conditions de marché ou de l'évolution de la situation financière de l'émetteur. Le marché obligataire est peut-être le marché le plus complexe. C'est pour cela qu'il est indispensable de maitriser tous les éléments qui interviennent sur le marché obligataire pour bien comprendre l'impact qu'a eu la crise des subprimes sur ce marché. Au cours des trois dernières années le marché des obligations a connu 3 phases distinctes : Avant la crise des subprimes été 2007 : A ce moment nous avons connu des spreads historiquement bas (écart de taux justifié par la prime de risque de l'émetteur). [...]
[...] - Le CRA connu sous le nom de Community Reinvestment Act (Loi de financement communautaire est une loi américaine qui porte sur les relations entre les différents banques et organismes financiers. Celle-ci a limité le pouvoir des diverses institutions financières en terme de refus de prêts. - Le HUD (Department of Housing and Urban Developement) a également imposé aux diverses institutions financières de donner un accès au crédit hypothécaire aux clientèles moins fortunées. Le but était de donner faciliter l'accès à la propriété. [...]
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