Pour comprendre de manière fine comment et dans quel contexte les options réelles doivent ou ne doivent pas être utilisées pour valoriser une entreprise, il faut remonter à l'apparition de la théorie financière à l'origine de cette nouvelle technique financière. On comprendra alors mieux que les options réelles ont été « découvertes » dans les années 70, non pas pour valoriser les entreprises de la NTIC, mais les projets d'exploitation des ressources naturelles. Son utilisation s'est d'abord fait en complément de la VAN et du calcul des DCF. Nous verrons alors quel est l'apport de cette nouvelle technique, notamment par la présentation d'un cas pratique, puis pourquoi ses avantages doivent être nuancés...
[...] Si VAN [...]
[...] Les nouveaux critères sont, en effet, mieux à même de rendre compte du potentiel de développement des entreprises de la Nouvelle Economie. Même si la difficulté de valoriser les nouvelles entreprises est en quelque sorte dépassée, il reste néanmoins que les méthodes traditionnelles (VAN ou analogie) présentent des difficultés à rendre compte du caractère dynamique d'un investissement. Dans la méthode de la VAN, le calcul des flux de trésorerie se fait a priori, c'est-à-dire que ce calcul n'intègre pas la dimension flexible de l'investissement. [...]
[...] Elles comprennent l'investissement initial comme un ticket d'entrée sur le marché assurant une forte croissance ultérieure. Des critiques s'élèvent cependant pour dénoncer le caractère erratique de certaines valorisations qui donnent trop d'importance à la prise de risque par rapport au projet d'investissement lui-même. Le cadre d'étude développé par Black & Scholes (1973) ne comprend pas, en effet, les entreprises de la Nouvelle Economie. Les options réelles seraient donc un complément à la méthode de calcul de la VAN, mais ne pourrait pas la remplacer. [...]
[...] Les deux approches offrent 2 manières d'envisager les projets et les investissements à prendre en compte lors de la prise de décision. [...]
[...] Les projets d'investissement se découpent en plusieurs phases et à chaque phase correspond plusieurs options : abandon, statut quo ou investissement Les options réelles sont pourtant apparues avant la Nouvelle Economie Au début des années 1970, Black, Scholes et Merton ont montré que la décision d'investir est comme l'option d'achat d'une action, une possibilité, mais non une obligation. Très vite, l'analogie entre l'opportunité d'investir et l'option d'achat d'un titre s'est développée. On retiendra que les options financières évoquées sont de type européen, c'est-à-dire qu'elles sont déclenchées à une échéance donnée, au contraire des américaines qui peuvent être déclenchées tout le long d'une période définie. [...]
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