La qualité de l'information financière et la création de valeur sont au cœur de l'actualité économique et financière. Les malversations comptables des affaires Enron et Worldcomm et le recentrage d'un grand nombre d'entreprises sur leur cœur de métier sont emblématiques de l'importance prise par ces thèmes de nos jours.
L'information financière en ce qu'elle est à la base des anticipations des agents économiques joue un rôle fondamental dans notre système d'allocation des ressources qu'est le marché. La qualité de cette information pour garantir une allocation optimale est donc primordiale et les premiers critères de qualité sont l'exactitude et la disponibilité de toute ladite information. Nous définirons ici l'information financière comme étant l'ensemble des données transmises au marché par l'entreprise comme ses comptes, son rapport de gestion ou des indications sur sa performance boursière. Une partie de l'information financière produite par l'entreprise correspond à une obligation légale dont le champ peut varier selon les pays mais qui correspond au minimum à la publication des comptes certifiés de l'entreprise sous la forme d'un bilan, d'un compte de résultat, d'une annexe, d'un tableau de flux et d'une information boursière pour les sociétés cotées. Les attentes du marché (actionnaires, investisseurs, gestionnaires, analystes) en matière de qualité de l'information sont à l'origine du développement constant ces dernières années de la communication financière des entreprises dont l'action dépasse désormais considérablement le cadre légal
[...] On retrouve la notion de rente à la base de la création de valeur vue en première partie. Le principe de cette méthode est qu'en calculant la survaleur ou goodwill et en l'additionnant à la valeur patrimoniale (ou actif net) de l'entreprise, on obtient sa valeur de marché : Valeur de marché de l'entreprise = Actif net + Goodwill L'évaluation du goodwill se fait en comparant un résultat normatif basé sur une exigence de rentabilité au résultat d'exploitation anticipé du plan d'affaires qui permet de dégager soit un super bénéfice, le goodwill, soit un déficit, le badwill. [...]
[...] Elle contribue néanmoins à enrichir l'information financière produite par les entreprises qui est essentiellement composée d'éléments comptables, en fournissant une information de nature éminemment financière, que les investisseurs ne peuvent qu'approcher grossièrement autrement. La relative nouveauté de la démarche et la diversité des approches et de la terminologie employée peuvent constituer un obstacle à la bonne perception des investisseurs pourtant demandeurs d'une telle information. Le lien entre ces données financières et les comptes certifiés n'est pas toujours aisé à établir. Les définitions et les modalités de calcul sont parfois imprécises. Les entreprises peuvent changer les modalités de calcul d'un indicateur d'un exercice sur l'autre afin de rendre l'information plus favorable. [...]
[...] Dans ce cas précis, l'information financière produite par la mesure de la création de valeur incite les cadres dirigeants à prendre les décisions d'investissement les plus créatrices de valeur, et cela d'autant plus quand une partie de la rémunération du management est indexée sur la création de valeur ainsi mesurée. Une nouvelle information utile au marché Une telle mesure représente un atout non négligeable pour l'information financière d'une entreprise. Les actionnaires, les investisseurs potentiels, les gestionnaires et les analystes sont avides de toute information concernant les entreprises auxquelles ils s'intéressent, leur permettant justement de diminuer l'asymétrie d'information. [...]
[...] La prise en compte du coût du capital Le mécanisme de la création de valeur suppose que le capital a un coût. Pour qu'un projet soit créateur de valeur, il faut que la rentabilité du projet soit supérieure au coût du capital mobilisé pour financer ce projet. Le coût du capital peut être défini comme le coût du financement global de l'entreprise. Il représente le taux de rentabilité minimum que doivent dégager les investissements de l'entreprise afin que celle-ci puisse satisfaire l'exigence de rentabilité des pourvoyeurs de fonds. [...]
[...] "Au plan théorique, le goodwill peut s'analyser comme une option sur la croissance future de l'entreprise" Vernimmen, Finance d'entreprise Voir extraits du site www.eva.com en annexe 3. La formule de l'EVA® se présent aussi de la manière suivante : EVA® = NOPAT - WACC x CE où NOPAT, WACC et CE désignent respectivement Economic Value Added® ou le flux de liquidités libres de toutes affectation pouvant potentiellement être distribuées, Net Operating Profit After/NOPQYZ\pqr€?Ž?¨©ª«¬ßàùúøôëâÙâëôøÐøÅ¿±§±˜„˜m„^„˜„˜G,[18]?j{ h Tax ou le résultat d'exploitation après impôt, Weighted Averaged Cost of Capital ou le CMPC et Capital Employed ou le capital employé. [...]
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