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La crise financière actuelle qui a débuté à l'automne 2008, a été un important moment dans l'histoire du capitalisme. En effet, elle a mis le système financier au bord de la faillite et elle a fait l'objet de nombreux débats internationaux aussi bien politiques qu'économiques afin de pouvoir réguler ce système.
Cette crise financière a été engendrée par ce que l'on appelle les « subprimes » aux Etats-Unis en août 2007. Les subprimes sont des prêts hypothécaires consentis à la classe moyenne américaine. A la différence des prêts immobiliers classiques qui sont accordés en fonction de la capacité du client à rembourser ainsi que de ses revenus, ceux-ci permettaient à des personnes ayant des revenus modestes d'acquérir un bien d'une valeur non proportionnelle à ce qu'ils gagnaient, souvent supérieure, mais c'est la maison qui est en garantie.
Autrement dit, si le client ne parvient pas à rembourser, la banque récupère le bien et le revend. Cependant, les prix de l'immobilier ayant baissé, les banques ont perdu de l'argent sur la revente des maisons. On parle alors de la crise des subprimes, certaines banques qui avaient accordé trop de prêts de ce type se sont retrouvées dans une situation financière critique et plus de deux millions de personnes aux Etats-Unis n'ont pas pu rembourser leurs emprunts et se sont donc retrouvées ruinées.
Après les subprimes, le phénomène de titrisation a touché toutes les banques. En effet, pour limiter les risques de ces crédits et pour gagner de l'argent rapidement, les banques ont transformé ces emprunts en titre sur les marchés boursiers. Seulement lorsque les particuliers ne pouvaient plus rembourser leur crédit, la valeur du titre était nulle. Ces montages financiers ont donc entrainé la chute des cours de bourse car toutes les banques possédaient des titres de subprime qui n'avaient plus aucune valeur.
Même au niveau européen, certaines banques se voulaient rassurantes, mais se sont aperçues qu'elles possédaient bien des subprimes, il y a eu donc un manque de confiance entre les différents établissements financiers et donc les banques ont refusé de se prêter de l'argent entre elles. Ceci est un phénomène qui a entrainé la faillite de plusieurs banques européennes. En effet, il arrive très souvent que la balance entre les dépôts des clients et les crédits accordés ne soit pas équilibrée, les banques se prêtent donc de l'argent.
Seulement, cette crise de confiance a paralysé tout ce système. La banque centrale a donc injecté des milliards afin de permettre aux banques de se rééquilibrer mais étant donné que certaines d'entre elles avaient perdus des milliards dans les subprimes, certaines n'ont pas pu se relever, et ont dû être nationalisées.
Cette crise immobilière devenue alors une crise bancaire va se transformer en crise boursière. En effet, fin 2007, après que la crise des subprimes ait bien été identifiée, on assiste quelques mois plus tard à la publication des comptes annuels des banques en février 2008. On voit directement alors l'impact de la crise des subprimes dans les résultats des banques.
A chaque mauvaise nouvelle pour une banque, le cours de son action chute complètement (-45% en une semaine pour AIG, -45% également pour Lehman Brothers en une journée !). En septembre 2008 cette dernière banque fait faillite et c'est ce qui entraîne celle des autres.
Afin de parvenir à sortir de cette crise financière, et surtout pour éviter qu'une autre crise du même genre ne survienne de nouveau, des nouvelles institutions ont été créées d'une part et d'autre part et d'autre part certaines directives obligeront les professionnels à informer afin d'éviter certaines prises de risques. Au niveau européen, on veut qu'il y ait une supervision financière afin de limiter le risque systémique. C'est la loi du 22 octobre 2010 sur la régulation bancaire et financière qui est chargée de ce projet. Un renforcement de la régulation du secteur financier ainsi qu'une amélioration du financement de l'économie sont nécessaires afin d'accélérer la reprise.
[...] Des titres de dettes subordonnées. En 2006, les accords de Bâle II ont permis de mettre en place un ratio identique mais qui pondérait les crédits distribués en fonction du risque associé. Depuis, la nature des risques a été enrichie avec le risque de marché, le risque de crédit et le risque opérationnel. Le ratio de McDonough ou Bâle II repose sur trois piliers : Il y a 3 méthodes d'évaluation des risques : Une méthode standard Une méthode interne simple Une méthode interne avancée Les 3 composantes du système de notation sont : Probabilité de défaut Exposition au moment du défaut Estimation du taux de perte au moment du défaut 14 La régulation financière européenne Les méthodes de mesure de risque doivent être validées par les autorités de tutelle. [...]
[...] L'Autorité Européenne des Marchés Financiers : C. Le Système Européen de Surveillance Financière : II. Les nouvelles directives et règlementations : A. La Directive sur les Marchés d'Instruments Financiers La directive MIF et ses principes Les objectifs de la directive MIF : La directive MIF et les marchés financiers : Les révisions de la directive MIF : Le bilan de la directive MIF : B. Les accords de Bâle III Principes et objectifs : Le bilan de Bâle III : C. [...]
[...] Durant l'OPA ou l'OPE, si le lanceur détient moins de 50% de la cible, la durée de l'offre est de 25 jours, on parle de procédure normale. En revanche, s'il vise au moins 50% du capital de la cible ou 10% maximum, on parle de procédure simplifiée et la durée de l'offre est limitée à 10 jours pour une OPA et 15 pour une OPE. La loi du 22 octobre 2010 de régulation bancaire et financière est venue pour modifier le régime juridique des OPA OPE, par les offres publiques. Il y a une nouvelle définition de l'action de concert. [...]
[...] 23 La régulation financière européenne BIBLIOGRAPHIE : WOLF, M. Bâle a accouché d'une souris Le Monde Economie, mardi 21 septembre 2010 DE GRAUWE, P Lessons from the banking crisis : a return to narrow banking 2009 Le projet de loi de régulation bancaire et financière: www.minefe.gouv.fr/actus/10/100903conseil-supervision-financiere.html Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL instituant une Autorité bancaire européenne www.banque-france.fr www.senat.fr www.europarl.europa.eu www.economie.gouv.fr www.amf-france.org www.secteurpublic.fr www.agefi.fr www.lafinancepourtous.com Blanche Sousi-Roubi Lexique de la banque et des marchés financiers 6ème édition Cours de droit des financements de M. [...]
[...] Même au niveau européen, certaines banques se voulaient rassurantes, mais se sont aperçues qu'elles possédaient bien des subprimes, il y a eu donc un manque de confiance entre les différents établissements financiers et donc les banques ont refusé de se prêter de l'argent entre elles. Ceci est un phénomène qui a entrainé la faillite de plusieurs banques européennes. En effet, il arrive très souvent que la balance entre les dépôts des clients et les crédits accordés ne soit pas équilibrée, les banques se prêtent donc de l'argent. [...]
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