Comptabilité, nouvel accord, Bâle II, risques bancaires, Monte Carlo, calcul VaR et du RAROC, PNB Paribas, banque tunisienne
Le secteur bancaire est affecté directement par la libéralisation financière, parce que les banques sont la cible directe du processus de libéralisation. Cette dernière peut changer l'environnement dans lequel opèrent les banques dans la mesure où elle modifie le cadre réglementaire opérationnel dans lequel les banques exercent leurs activités.
La pression montante de la concurrence dans le secteur bancaire doit rendre celui-ci plus compétitif. Toutefois cette concurrence accrue peut entraîner une prise de risques excessive de la part des banques. Les banques doivent gérer activement les risques inhérents à leurs activités de façon à préserver une bonne santé.
Les crises bancaires passées ont conduit à une réglementation de ce secteur et à un développement des mesures des risques inhérents à l'activité bancaire. Le comité de Bâle I a, en 1988, fourni un cadre d'analyse essentiel à la détection des établissements en difficulté et a mis l'accent sur, notamment, l'utilité du ratio de solvabilité (ou ratio Cooke) comme instrument d'alerte dans les mains des autorités de supervision (...)
[...] Le capital économique est progressivement libéré au cours du temps Modèle de simulation Monte Carlo à travers "Luminaut" Un modèle est une présentation artificielle de la réalité. La qualité du modèle dépend de la manière avec laquelle il représente la situation réelle. Avant la révolution informatique, la plupart des modèles étaient mentalement construits, mais aujourd'hui ils s'obtiennent en recourant à l'outil informatique qui est plus rapide, moins cher et capable de construire des modèles plus complexes qu'auparavant. Les paramètres "inputs" sont identifiés et les relations du modèle sont développées pour représenter une situation réelle. [...]
[...] Toutefois, à titre d'exception, dans le cas d'opérations de marché garanties par des titres liquides, les titres remis en garantie sont pris en compte par une réduction de l'exposition. Les TRG sur des facilités de ce type doivent alors être évalués en assimilant le montant net à une exposition non garantie. La récupération espérée sur une garantie réelle dépend de la valeur économique des actifs remis en garantie ainsi que de la capacité de ces actifs à conserver leur valeur dans un scénario de défaut. [...]
[...] D'autre part la complexité et la technicité croissante des opérations, l'augmentation des volumes et le développement du temps réel réduisent de plus en plus le "droit à l'erreur", quand le coût de l'erreur peut rapidement se chiffrer en centaines de milliers voire en millions de dinars. Le contexte est favorable à une prise de conscience car les risques opérationnels deviennent, comme le risque de crédit et le risque de marché, une composante intrinsèque du métier bancaire. La mise en place d'une méthode de suivi des risques opérationnels se heurte pourtant à de nombreux obstacles d'ordre psychologique ou organisationnel en interne : Les équipes sont en ce moment mobilisées sur d'autres projets de place : partie "risque de crédit" de Bâle II ; Le sujet présente un aspect diffus et non quantifié, ce qui le rend difficile à appréhender ; Plusieurs services ont déjà dans leur périmètre des activités voisines : secrétariats généraux, services juridiques, et ne voient pas d'un bon œil des projets qui entameraient plus ou moins leurs prérogatives ; Les tâches de reporting et de suivi représentent une charge supplémentaire pour les opérationnels ; Enfin la direction elle-même peut avoir tendance à minimiser l'impact des risques opérationnels, car il y a toujours dans le risque opérationnel un côté défaillance humaine ce qui peut impliquer l'engagement des responsabilités des cadres dirigeants, tous aspects que l'on préfère occulter ; Cependant le sujet fait son chemin et le corpus méthodologique se développe et se structure progressivement 6 Autres risques 1 Risque global de taux d'intérêt Le risque global de taux d'intérêt est défini comme étant l'éventualité pour un établissement de crédit de voir sa rentabilité affectée par des variations des taux d'intérêts. [...]
[...] Cette dernière peut changer l'environnement dans lequel opèrent les banques dans la mesure où elle modifie le cadre réglementaire opérationnel dans lequel les banques exercent leurs activités. La pression montante de la concurrence dans le secteur bancaire doit rendre celui-ci plus compétitif. Toutefois cette concurrence accrue peut entraîner une prise de risques excessifs de la part des banques. Les banques doivent gérer activement les risques inhérents à leurs activités de façon à préserver une bonne santé. Les crises bancaires passées ont conduit à une réglementation de ce secteur et à un développement des mesures des risques inhérents à l'activité bancaire. [...]
[...] Pour les banques qui utilisent les approches fondées sur la notation interne, le comité a fixé des exigences en matière de publication des informations financières. Ces banques doivent publier à la fois des informations quantitatives et qualitatives Publications des informations quantitatives Il s'agit pour les banques de publier des informations exigées pour l'évaluation des risques comme le pourcentage des risques nominaux couverts par l'approche IRB et les hypothèses relatives aux probabilités de défaut liées à chaque classe de PD présentée pour chaque portefeuille Publications des informations qualitatives Concernant la publication des informations qualitatives, il s'agit pour les banques de publier des informations générales sur la méthodologie et les principales données utilisées dans le modèle interne de risque de crédit comme : La notification d'acceptation de l'approche fondée sur la notation interne par les autorités de contrôle ; Les informations nécessaires pour l'évaluation du modèle, l'usage fait en interne par la banque des estimations outre les besoins en fonds propres fixés par les approches IRB, la responsabilité et l'indépendance du processus de notation ; Les rapports entre les notations internes et externes ; Le processus de gestion et de reconnaissance des techniques de réduction du risque de crédit. [...]
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