Le présent mémoire a pour objectif de comprendre la relation existant entre la banque et le surendettement.
Plus précisément, le mémoire traitera de la dynamique paradoxale à laquelle peut être confrontée la banque face à la montée du surendettement des particuliers. Ou comment la banque pour répondre au marché de la concurrence bancaire, semble contrainte de délivrer des outils de plus en plus risqués, mais ainsi mettre en place de nouveaux dispositifs pour essayer de gérer au mieux la prise de risque supplémentaire ?
Le mémoire se compose de trois parties. La première traite des raisons qui ont poussé la banque à délivrer des outils aux particuliers certes plus rentables mais beaucoup plus risqués pour elle (deuxième partie). Et dans une troisième partie les dispositifs développés pour essayer de prévenir sinon d'agir pour gérer ce risque client.
[...] Nous verrons donc les conséquences pour la banque en s'axant dans un premier temps sur l'aspect macro-économique puis sur l'aspect micro-économique du phénomène. L'instabilité bancaire : un phénomène systémique Contexte Imaginons qu'une banque décide de développer la place des crédits au maximum de la capacité de l'établissement. Cette dernière va essayer de jouer sur ses marges en les réduisant de façon à pouvoir attirer une clientèle de masse prenant ainsi le risque de faillite de la banque. On peut alors penser qu'une banque qui fait faillite paie les conséquences de sa mauvaise gestion. [...]
[...] Mais utilisons un exemple concret pour apprécier ce risque. Supposons une banque ayant accordé un prêt de amortissable linéairement sur 5 ans et générant une marge commerciale de La perte totale supportée par l'établissement (618 représente 78 années de marges moyennes (45000/5 = 9000€ moyens annuels) ou encore l'équivalent de ce qu'auraient généré 13 prêts identiques arrivés à terme. Il faudra réaliser 13 prêts de même caractéristiques pour combler la perte, donc 13 prêts qui ne généreront aucun profit marginal pour la banque. [...]
[...] De même lorsque l'économie est en sous-emploi, ceci a pour effet d'augmenter la production et les revenus . Ces droits sont donc immédiatement validés, c'est-à-dire peuvent être satisfaits sans que d'autres droits déjà créés sur la production aient à être réduits. Les crédits traditionnels délivrés aux ménages - crédits de trésorerie Ce sont principalement les découverts accordés par la banque soit de façon explicite avec accord ou implicite dans certaines circonstances (découvert occasionnel, différé de paiement pour une carte) - crédits à la consommation La qualification de crédit à la consommation entraîne l'application des dispositions relatives à la protection du consommateur. [...]
[...] L'internationalisation pourrait devenir pour les banques un réel atout et un futur enjeu dans la course à la rentabilité. Face à cette montée de la concurrence et à la nécessité de faire de la rentabilité, les banques ont dû recourir à de nouveaux produits attractifs en possédant des marges importantes. Ces produits sont les crédits permanents ou revolving et la pratique de plus en plus courante de crédit hypothécaire. Mais outre ces outils, qui sont très rentables, la banque a mis en place une véritable stratégie quant à la délivrance de ses autres produits. [...]
[...] et enfin qu'est-ce que le crédit hypothécaire et en quoi permet-il à la banque d'accroître ses marges ? La délivrance de nouveaux produits a-Le crédit permanent o Définition Cette formule, appelée aussi " Crédit revolving " se présente sous deux formes : - Les prêts personnels permanents, accordés par une banque (ex. : " Crédisponible " de la BNP, "Crédilion " du Crédit Lyonnais, Crédimédiat " du Crédit Mutuel) : le client dispose d'un capital dont le montant a été déterminé au moment du contrat. [...]
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