Capital Investissement, sociétés non cotées, Bourse, financement, LBO, Leverage Buy-Out, Capital Risque
L'année 2007 fut encore une fois une année faste pour le Capital Investissement. Pour Eddie Misrahi, président de l'AFIC , « des avancées majeures ont été réalisées au cours des douze derniers mois pour la profession ».
Les acteurs français du Capital Investissement font partie intégrante du paysage économique et font preuve d'un fort dynamisme. Plus de 12 milliards d'euros ont été investis dans plus de 1500 entreprises, ce qui représente le plus haut historique . De nos jours, une entreprise sur quatre de plus de 250 salariés compte un investisseur en capital dans son actionnariat. Les investisseurs utilisent des processus de création de valeur à long terme, synonyme de forte croissance pour les PME.
Ainsi l'environnement économique favorable qui entoure le secteur du capital investissement depuis plusieurs années entraîne un développement croissant des sociétés d'investissement, tout en étant bénéfique pour les petites et moyennes entreprises.
Le Capital Investissement a une place primordiale dans le développement économique et social des petites et moyennes entreprises françaises. Eddie Misrahi ajoute qu'il est « au cœur de la croissance des PME, en soutenant une part significative de l'emploi et en constituant l'un des tous premiers leviers de la croissance, de la compétitivité et de la dynamique économique nationale ».
Présent dans plus de 4500 entreprises, de tous secteurs d'activité, du plus traditionnel au plus technologique, sur l'ensemble du territoire français, le Capital Investissement représente environ 1,5 million de salariés, soit une croissance de plus de 6,6 % par an. On peut noter également que ce chiffre équivaut à 9 % de l'ensemble des effectifs salariés du secteur privé .
Le chiffre d'affaires réalisé en France par les entreprises accompagnées par les investisseurs en capital a progressé de 11 % entre 2005 et 2006 alors que la croissance du PIB national n'était que de 4 % .
Le Capital Investissement est également un facteur du développement social. Il a un impact positif sur l'environnement de travail de l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise, améliorant les conditions sociales et créant ainsi de la valeur.
Le Capital Investissement reste aussi une classe d'actifs performante. Elle permet aux investisseurs institutionnels et privés d'accéder plus facilement et plus largement à des investissements intéressants dans des entreprises non cotées. Depuis quelques années, grâce à des efforts de transparence et de gouvernance, le capital investissement est considéré comme une véritable classe d'actifs, au même titre que les fonds monétaires, obligataires, actions ou les placements immobiliers. Son objectif permet de répondre aux besoins des clients institutionnels , et de proposer une nouvelle alternative pour l'épargne à long terme des Français.
Fort de ces données, il est important de noter que le capital investissement est intimement lié au développement des petites et moyennes entreprises françaises. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens. Le capital investissement accompagne-t-il de façon bénéfique les PME ? De quelles façons les entreprises sont-elles aidées ? De manière globale, cette étude essayera de répondre à la problématique suivante : quel rôle le capital investissement joue-t-il dans le développement des PME françaises ?
[...] Enfin, la quatrième question est simple pour les chefs d'entreprises et les associations d'investisseurs, et n'a pas été posée aux gérants de fonds: Le recours au Capital investissement est-il plus fréquent pour les PME ? Quel type d'investissement intéresse le plus les capital investisseurs ? Les questions concernant l'hypothèse 2 À nouveau, pour obtenir des réponses nous permettant de répondre aux hypothèses de façon optimale, nous avons différencié cette partie sur les questionnaires envoyés aux trois catégories. C'est pourquoi les chefs d'entreprises et les associations ont reçu deux questions communes: Pensez-vous que les fonds d'investissement sur le non-côté sont plus rentables que les fonds plus classiques ? [...]
[...] Nous comptons également, pour enrichir les réponses des chefs d'entreprises, interrogés des gérants de fonds de Private Equity, qui pourront nous donner des renseignements sur les différents types de sortie qu'ils affectionnent et sur les critères qu'ils utilisent pour choisir leur sortie L'approche en aval : par le biais des investisseurs en Capital Cette deuxième catégorie regroupe donc les deux dernières hypothèses de notre travail de préparation. Dans ce deuxième groupe d'hypothèses, nous avons essayé d'approcher le sujet par un autre angle. En effet, nous avons tenté de nous renseigner directement sur l'activité du capital investissement. - Hypothèse 2 : Le nombre d'acteurs dans le secteur du Capital Investissement s'est multiplié ces dernières années et la concurrence entre les fonds est très forte. Cette hypothèse s'intéresse clairement à l'industrie du Capital Investissement. [...]
[...] La première étape de ces due diligences lourdes est la commande d'une étude stratégique, souvent couplée à une étude de marché. L'objectif est d'évaluer les probabilités de succès futurs de l'entreprise dans son secteur, ainsi que l'évolution du secteur dans lequel se situe l'entreprise. Cette étape peut être complétée, dans le cadre d'un investissement dans une société industrielle, par une étude industrielle, qui consiste à vérifier les coûts de mise au point d'un produit, ainsi que l'efficacité du process industriel. [...]
[...] Ils investissent leurs fonds propres dans de jeunes sociétés innovantes. Même s'ils sont très impliqués, ils connaissent parfaitement le métier. Ils bénéficient donc d'un recul suffisant pour rester objectif. Le deuxième type d'interlocuteur dans cette catégorie est l'ensemble des associations d'investisseurs en capital ou les clubs d'investisseurs. Ils nous permettent d'avoir une plus grande vision de l'activité du fait de leur diversité. Ils travaillent la plupart du temps dans ce métier, mais ils se regroupent pour évaluer et discuter de l'évolution du capital investissement. [...]
[...] En effet, l'ensemble des petites et moyennes entreprises françaises est actuellement confronté à la frilosité des institutions bancaires en terme de financement de leurs activités et leur croissance. Nous distinguons donc d'un côté un engouement de la part des investisseurs pour un nouveau type d'investissement. Et de l'autre côté, un besoin croissant de liquidité de la part des entreprises non cotées. Cette demande semble plus ou moins coïncider avec l'offre que les investisseurs proposent. Ceci étant dit, cette situation nous invite à nous poser de nouvelles questions. Est-ce bien une opportunité pour les entreprises ? De quelle façon cette nouvelle aide prend forme ? [...]
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