Finance verte, banque, obligation verte, dette financière, reporting, risque de liquidité, marché des obligations vertes, ISR Investissements Socialement Responsables, régression linéaire, rentabilité
Les obligations sont des instruments de dette financière dans lesquels un investisseur prête de l'argent à une entité (généralement une entreprise, une municipalité ou un gouvernement) qui emprunte des fonds pour une période définie à un taux d'intérêt variable ou fixe. Littéralement, il s'agit d'un certificat qui indique le montant d'argent que les gouvernements ou les entreprises ont emprunté auprès d'investisseurs. Les entreprises, les municipalités, les États et les gouvernements souverains peuvent émettre des obligations pour lever des fonds et financer divers projets et activités (Investopedia, 2017) [1].
(...)
Tout organisme concerné par l'environnement et le changement climatique, ainsi qu'un investisseur souhaitant investir son argent dans des projets verts sont des acteurs du Green Bond. En général, l'organisme concerné est celui qui soulève des idées sur les projets verts et leur financement, achète et vend des obligations vertes et contrôle leur mise en oeuvre.
(...)
Il existe différents risques associés au retour sur investissement des obligations. Les principaux risques, parmi bien d'autres, associés au marché obligataire sont le risque de taux d'intérêt, le risque de réinvestissement, le risque d'inflation, le risque de marché, le risque de liquidité et le risque de crédit (par défaut) (Curtis, 2017).
[...] Les investisseurs de la deuxième école de pensée adoptent une autre perspective. Selon eux, au lieu de rechercher une analyse de rentabilisation pour soutenir la durabilité, ils recherchent la durabilité dans l'analyse de rentabilisation (Weber et Feltmate, 2016) [24]. Cette perspective recherche une additionnalité du capital. Dans cette perspective, l'additionnalité implique qu'un investissement qui peut être financé dans des conditions normales de marché par des acteurs réguliers du marché sera également réalisé en l'absence d'un investisseur à impact. Et donc que, dans ce cadre, le capital d'un investisseur à impact, s'il était investi, n'aurait pas d'additionnalité. [...]
[...] F., & Rigobon, R. (2020). Aggregate Confusion : The Divergence of ESG Ratings. SSRN scholarly paper (3438533). Social Science Research Network. https://doi.org/10.2139/ssrn.3438533 Chatterji, A., Durand, R., Levine, D. I., & Touboul, S. (2016). Do ratings of firms converge ? Implications for managers, investors and strategy researchers. [...]
[...] Green Project Bond est une obligation de projet pour un ou plusieurs projets verts pour lesquels l'investisseur est directement exposé au risque du ou des projets avec ou sans recours contre l'émetteur, par exemple l'OPIC et l'institution américaine de financement du développement. L'obligation verte titrisée est une obligation garantie par un ou plusieurs projets spécifiques, y compris les obligations sécurisées. La première source de remboursement est généralement les revenus générés par les actifs. Ce type d'obligation couvre, par exemple, les titrisations adossées à des actifs d'actifs d'efficacité énergétique. La société de la ville solaire émet une obligation verte en utilisant différents canaux, y compris la vente directe en ligne. 2.2. [...]
[...] Par la suite, en utilisant la valeur estimée des coefficients i ? on pourra prédire les rentabilités de titres durant toute la période d'événement. F. L'application des tests statistiques Après les étapes précédentes, l'on va s'interroger aussi sur la signification des rentabilités s obtenues au cours de la précédente étape à travers des tests. En ce qui concerne l'analyse de l'information par la méthodologie, il est nécessaire de donner une définition à l'hypothèse nulle. L'hypothèse nulle d'un événement susceptible de produire un impact sur les cours des actions, consiste à dire que l'événement objet de l'étude, n'a pas d'effet sur les rentabilités anormales des actions et ce, durant la période d'événement. [...]
[...] Une question centrale se pose donc : les investisseurs sont-ils prêts à payer plus si leur investissement a un impact ? (Heeb et al ; Riedl et Smeets, 2017) [23]. Pourraient-ils même « s'attendre » aux mêmes rendements financiers que pour les investissements sans impact afin de valider les arguments en faveur des investissements à impact auprès des investisseurs sans impact ? Ou, au contraire, les investisseurs devraient-ils renoncer dans une certaine mesure aux rendements afin de créer des conditions de financement pour des entreprises à fort impact qui, autrement, dans des conditions normales de marché, n'auraient pas accès au capital ? [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture