Investisseur, marchés financiers, mémoire, approche comportementale, fiance comportementale, modèle VEC de Schmelling, modèle VAR de Zouaoul
De nombreuses et récentes contributions ont cherché à savoir si les intervenants du marché sont vraiment rationnels au sens de la théorie standard et si le sentiment de l'investisseur et les rentabilités des titres interagissent.
[...] C'est là qu'ils génèrent, pour les arbitragistes, un risque de ne pas pouvoir combler totalement cet écart. En effet, ce qui se passe probablement est que l'irrationalité des participants sur les marchés augmente et accentue encore la mauvaise évaluation. Les arbitragistes tentent d'aller dans le sens opposé de l'opinion commune des bruiteurs en désirant profiter des opportunités de gains mais de façon nettement moins intensive, d'autant que l'horizon d'investissement est court. Il en découle que l'action des investisseurs irrationnels ne sera pas pleinement compensée par les rationnels. [...]
[...] "La finance comportementale", Banque et Marchés, Issue 76, pp.81- Lawrence, Edward R.; McCabe, George and Prakash, Arun J. (2007). “Answering Financial Anomalies: Sentiment-Based Stock Pricing”, Journal of Behavioral Finance, Vol Issue pp. 161- Orléan, André (2007). "Efficience informationnelle versus finance comportementale: éléments pour un débat", Axes de la recherche en sciences économiques CEPREMAP, Presses de la Rue d'Ulm Schmeling, Maik (2007). “Institutional and individual sentiment: Smart money and noise trader International Journal of Forecasting, Vol Issue pp. 127- Shiller R.J. (2002). [...]
[...] La finance comportementale se montre tout d'abord une réponse pertinente aux certaines irrégularités observées sur les marchés financiers. Cependant, tout cela ne semble pas suffisant car l'émergence d'un nouveau courant nécessite d'un fondement théorique solide. Dans ce qui suit, nous allons voir les arguments qui ont été mis en avant par la finance comportementale pour établir son bien-fondé Finance comportementale à la recherche son bien-fondé La théorie de l'efficience parfaite conduit naturellement à nous faire croire que les individus sont si rationnels que chacun est capable de valoriser correctement des titres. [...]
[...] La finance comportementale favorise-t-elle une meilleure compréhension des mécanismes en jeu sur les marchés financiers par rapport aux enseignements de la théorie classique? A l'époque des années 1980, la polémique est très controversée. La finance comportementale, en prenant en compte la rationalité cognitive des investisseurs au détriment de la rationalité axiomatique[5], aide à comprendre de nombreuses anomalies observées et intègre à son schéma de pensée la dimension psychologique en tant que source de tout raisonnement. Cependant, elle est encore très loin de l'emporter sur la confiance solide en l'efficience de marché. [...]
[...] Les résultats qui se dégagent du test de causalité indiquent que les rentabilités passées constituent des éléments explicatifs majeurs des sentiments de l'investisseur. En ce sens, toute variation des rentabilités est susceptible d'influencer significativement l'attitude de l'investisseur concernant les tendances du marché. A détailler, une augmentation des rentabilités passées suscite une montée actuelle du sentiment, enflamme l'opinion de marché. Cet esprit est proche de celui de positive feedback traders où les investisseurs anticipent une continuation des rentabilités passées, leur demande d'actifs s'agrandit après que le cours soit déjà à la hausse (stratégie de timing). [...]
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