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Les Spécial Purpose Acquisition Companies, ou « SPACs », sont apparus pour la première fois aux Etats-Unis en 2003, et ont depuis littéralement bourgeonné sur les places boursières américaines, en levant plus de 22 milliards de dollars depuis 2003. Ces véhicules hybrides d'acquisition, qui ont représenté plus d'un tiers des introductions boursières américaines en 2007, n'ont pourtant aucune activité commerciale et Business Plan au moment de leur introduction en bourse.
Ces toutes nouvelles structures d'investissement se sont donc créées en moins de 5 ans une place à part entière sur le marché du Private Equity, mais sont encore très peu connues des professionnels sur le Vieux Continent. En effet, la crise financière et économique de 2007 a enrayé l'essor des SPACs au sein du marché européen, mais tout nous laisse à penser que ces véhicules d'acquisition réapparaîtront en masse avec le retour de la croissance.
Mais alors, qu'est-ce qui rend ces SPACs si spéciaux ? Quelles en sont les caractéristiques structurelles qui ont contribué à leur popularité ? Quelles sont leurs performances historiques ? Futures ? Mais surtout, ces véhicules sont-ils adaptables au marché européen ? Et quelles en seraient les performances, dans un environnement économique et financier dégradé par une crise mondiale ?
Toutes ces questions nous amènent donc à nous poser la problématique suivante : quelles sont les conditions de fonctionnement de ces nouveaux véhicules d'acquisition en Europe, et quelles en sont les performances ? (...)
[...] Il est également le fils de l'ancien allemand ministre fédéral des Finances et ministre de l'économie : Manfred Lahnstein - 47 - De 1998 à 2000, Florian Lahnstein a été associé et co-fondateur de Arrow Capital, un fond de capital-risque, et directeur du secteur Télécoms, Médias et Technologie (TMT) de Merrill Lynch Investment Banking, à Londres. En 2001, il rejoignit UBS en tant que directeur général pour se concentrer sur le secteur Allemand des TMT. Au cours de sa carrière de banquier d'investissement , il travailla sur environ 50 milliards de Dollars de transaction, y compris sur l'European LBO of the year (2004 et 2005), l'European Media Deal of the Year (2004) et sur la plus grosse Fusion-Acquisition allemande de l'année 2005. [...]
[...] Depuis 2008, il occupe le poste de Directeur Général Associé, en charge du développement en Allemagne au sein du groupe Wendel, qui lui à permis d'en être également membre du comité d'investissement. Il est l'un des actionnaires fondateurs et homme clé du SPAC Helikos. Jean-Michel Ropert Jean-Michel Ropert est titulaire d'un diplôme d'Etudes Comptables et Financières et a obtenu un diplôme en comptabilité de l'Université de Nantes en 1986. Il rejoint Wendel en 1989, et est nommé directeur financier en 2002. [...]
[...] Les titres du SPAC doivent être librement transférables. Si les titres sont vendus aux États-Unis, ils seront classés dans la catégorie en vertu de l'US Securities Act7 (Loi de 1933). En revanche, si les titres du SPAC ne sont pas enregistrés aux Etats-Unis, leur commerce aux USA sera limité, sauf si les titres sont vendus : o Aux Investisseurs Institutionnels Qualifiés o Aux personnes domiciliées en dehors des Etats-Unis. Dans ces circonstances, les titres doivent être détenus exclusivement sous forme de certificats Américains ou Européen http://www.londonstockexchange.com/companies-and-advisors/main-market/rules/regulations.htm http://fsahandbook.info/FSA/html/handbook/DTR 7 Loi se la Securities and Exchange Commission Américaine ayant pour objectif de mettre à disposition toutes les informations financières nécessaires aux investisseurs, et d'interdire toute dissimulation, déformation ou fraude dans la vente de produits financiers Un SPAC relatif à une liste régie par le Chapitre 14, contrairement aux SPACs simplement listé sur AIM, a pour obligation à partir de la date d'admission d'avoir au minimum 25% de ses titres détenus par des investisseurs publics, selon les règles de distribution de l'Espace Economique Européen (EEE). [...]
[...] SPAC signifie en anglais Special-Purpose Acquisition Company. Ces sociétés, communément appelées Coquilles vides ou Société chèque en blanc outre Atlantique, sont des véhicules d'investissement qui lèvent de l'argent en bourse auprès d'investisseurs publics dans l'objectif d'acquérir de façon agressive dans les 18 à 24 mois une ou plusieurs sociétés cibles, dont elle ne connaît pas encore la nature. Si le SPAC ne trouve pas de cibles adéquates dans le temps imparti, la société est dissoute et restitue l'argent aux investisseurs Présentation des SPACs Où, quand, comment sont-elles apparues ? [...]
[...] Le temps et les efforts requis pour effectuer un premier appel public au capital par des moyens traditionnels ne cessent de croître. Comme il est devenu relativement difficile et fastidieux pour les entreprises privées d'accéder au capital par le marché public, la possibilité de devenir une société cotée, à travers une enveloppe extrêmement propre et régulée que sont les SPACs, est devenue plus attrayante et plus rentable. Enfin, il est important de noter que compte tenu du temps limité dont dispose le SPAC à investir, une société cible pourrait être en mesure de conclure un accord intéressant et favorable avec un SPAC en cas de manque de succès, avant la fermeture des opérations et face à sa liquidation Quels risques représentent les SPACs pour les investisseurs ? [...]
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