Selon la nature des services vendus, la clientèle est composée de particuliers ou d'entreprises et les banques exerçant ce métier ont parfois une dimension européenne.
Ces banques sont très fréquemment adossées à un groupe bancaire.
Les métiers de la banque sont variés, mais il est possible de distinguer quatre grands types de métiers bancaires: la banque de détail, la banque de financement et d'investissement, la gestion d'actifs et la banque privée et enfin les services financiers spécialisés.
La distinction entre ces quatre métiers est fondamentale pour réaliser un diagnostic financier et pour analyser le champ concurrentiel dans lequel évoluent les banques ainsi que leur stratégie.
Par ailleurs, il serait aisé de penser que ces quatre métiers bancaires constituent de véritables frontières mais il n'en est rien.
En effet, aujourd'hui, les banques ont choisi de se diversifier dans l'ensemble de ces métiers, afin d'offrir une gamme complète de services et produits à leurs clients.
Elles espèrent ainsi attirer le plus de clients, gagner alors des parts de marché et donc accroître leur rentabilité.
Par ailleurs, cette stratégie est également mise en place, en réponse au contexte concurrentiel dans lequel évoluent les banques.
En effet, la concurrence y est de plus en plus en vive, dans la mesure où les produits bancaires proposés sont similaires.
Les banques optent donc pour une stratégie qui consiste à exercer plusieurs voire tous les métiers bancaires, définis précédemment : c'est la stratégie de diversification.
C'est pourquoi, nous allons voir dans une première partie la changement de contexte concurrentiel et la façon dont celui-ci influence les stratégies mises en œuvre dans la banque, puis dans une deuxième partie, nous étudierons la stratégie de diversification, et enfin dans une dernière partie, nous analyserons les limites d'une telle stratégie, ainsi que l'alternative que représente la stratégie de spécialisation, et la remise en cause de l'alternative généraliste/spécialiste induite par la stratégie de multispécialisation, notamment par l'étude cas du Groupe Banque Populaire.
Mots clés: étude du secteur bancaire, banque, banque de détail, gestion d'actifs, banque privée, banque de financement, banque d'investissement, concurrence, Crédit Agricole, Banque Populaire, Société Générale, Crédit Lyonnais, BNP, segmentation stratégique, avantages concurrentiels, Natixis, Foncia
[...] En effet, les groupes de la grande distribution, se trouvant sur les marchés en position de prêteurs à fort potentiel, ont appris à connaître les métiers de la finance. Ils se sentent donc aptes à supplanter les banques dans certaines prestations, notamment à travers le développement des cartes privatives par exemple. Par ailleurs, certains distributeurs ont préféré créer leur propre banque : Accord par Auchan en 1987 par exemple. La concurrence entre banques et grand commerce, pour les opérations concernant le grand public, s'est manifestée par le développement de ces cartes privatives destinées à fidéliser la clientèle des points de vente. [...]
[...] Ceci constitue en fait l'agrément unique[6], qui représente la clef de voûte du marché bancaire européen. Cet agrément unique est composé de : - la liberté d'établissement, qui permet à tout établissement de crédit, ayant obtenu un agrément dans un pays de l'Union Européenne, d'exercer son activité dans les autres pays sans requérir l'autorisation du pays d'accueil. Il s'agit du principe de la reconnaissance mutuelle des agréments ; - la libre prestation de service, qui, une fois l'agrément obtenu, permet à un établissement de crédit d'exercer dans l'espace européen toute activité bancaire appartenant à une liste d'activités bénéficiant de la reconnaissance mutuelle. [...]
[...] Chaque acteur bancaire est un cas particulier. Il n'existe donc pas de stratégies universelles, chaque établissement de crédit étant organisé et géré de façon différente. Ainsi, l'objectif majeur pour chaque banque est de mettre en œuvre sa propre stratégie, qui lui permettra de devenir compétitive à l'échelon national, européen et international, de gagner en parts de marché et en rentabilité. De plus, un des objectifs essentiels pour chaque banque française est de mener des opérations de croissance externe (fusion-acquisition), afin de pouvoir s'implanter en Europe et à l'international. [...]
[...] La stratégie de spécialisation B. La stratégie de multispécialisation 1. Les implications de la stratégie de multispécialisation 2. Cas de la Banque Populaire CONCLUSION GENERALE TABLES DES MATIERES BIBLIOGRAPHIE Bibliographie BURGARD J.-J. (1989). La banque en France, Dalloz, 2ème Edition. DE CARMOY H. (1989). Stratégie bancaire, le refus de la dérive, Puf, 2ème Edition. [...]
[...] Economica. RAPPORT D'ACTIVITE DU GROUPE BANQUE POPULAIRE, Avril 2007. REVUE BANQUE (09/2006). Dossier : Fusions & Acquisitions bancaires : Natixis ou la revanche des mutualistes p76-81, n°683. REVUE BANQUE (03/2007). Dossier : Fusions-Acquisitions bancaires pp.11- 46, n°689. REVUE BANQUE STRATEGIE (06/1998). Les stratégies-types illustrées par les modèles nationaux p12-16, n°150. SAÏDANE D. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture