L'évolution de la finance s'est, constamment, opérée à une double cadence. Ainsi l'évolution, assez rapide, suscitée par la pratique et l'usage, a-t-elle toujours devancé l'évolution relativement lente de la théorie financière. C'est pourquoi les données de la pratique et de la théorie financières, sans être contradictoires, ont toujours accusées un certain nombre de dichotomies.
La théorie et la pratique sont donc deux univers dont la symbiose fut, continuellement, au cœur des préoccupations majeures de tout apprenti financier.
La présente étude se fera en analysant un cas fictif conçu sur la base de données pragmatiques. Il s'agira de la société B.N.M. qui, dès sa création, était une filiale du groupe canadien B.N.C. et connaissait un grand essor, jusqu'en 1995, où elle se retire du groupe et devient une entreprise familiale. A partir de 1996, l'entreprise traverse une période très difficile : surendettement et baisse de l'activité. Cela a été principalement dû à des abus pratiqués par les gestionnaires de l'entreprise à l'époque.
Suite à ces graves dysfonctionnements, le groupe AKW (puissant groupe pétrolier) rachète B.N.M. en 1998, à hauteur de 50%, et se lance dans un large chantier de redressement de ladite entreprise.
Le cas de B.N.M. offre, ainsi, l'opportunité d'approcher concrètement le domaine, fort intéressant, de l'analyse financière des défaillances d'entreprises.
La présente étude met en exergue les intéressantes problématiques pratiques qui rejaillissent lors de la gestion quotidienne d'une entreprise en difficulté engagée dans un processus de redressement financier.
[...] Stratégie financière de redressement d'une entreprise en difficulté Liste des abréviations utilisées SOMMAIRE INTRODUCTION L 'évolution de la finance s'est, constamment, opérée à une double cadence. Ainsi l'évolution, assez rapide, suscitée par la pratique et l'usage, elle toujours devancé l'évolution relativement lente de la théorie financière. C'est pourquoi les données de la pratique et de la théorie financières, sans être contradictoires, ont toujours accusées un certain nombre de dichotomies. La théorie et la pratique sont donc deux univers dont la symbiose fut, continuellement, au cœur des préoccupations majeures de tout apprenti financier. [...]
[...] Un plan précis, avec des objectifs et des buts à atteindre, donne donc des repères au niveau budgétaire également. Pour chaque action envisagée, il permet de mettre en perspective le coût et le retour attendu. Ainsi le plan marketing obligera l'entreprise à mieux gérer son budget. Sauf que cette gestion ne sera pas optimale en l'absence totale d'un plan budgétaire, ce qui est le cas de B.N.M . D'où une seconde cause de vulnérabilité. Absence de compétitivité de la politique des prix Les produits commercialisés par B.N.M. [...]
[...] - Partie III - Partie I : Détection des symptômes de difficulté Qu'est ce qu'une entreprise en difficulté ? Cette notion est large. Elle est susceptible de comprendre aussi bien l'entreprise qui subit des revers ou qui fait des pertes mais qui n'est pas encore insolvable, que celle qui ne peut plus faire face à son passif exigible. Une entreprise qui voit son capital absorbé entièrement ou partiellement par ses pertes représente une entreprise en difficulté. De même, une entreprise qui se trouve dans l'incapacité d'honorer ses engagements envers ses fournisseurs est en difficulté. [...]
[...] En effet, le produit n'est pas seulement un objet technique. Il possède aussi un fort pouvoir symbolique. Le produit relève d'avantage de l'univers du consommateur que du producteur ou distributeur. Aucun produit n'est neutre. Tout produit, quel qu'il soit, du plus banal au plus sophistiqué, participe à la constitution de l'image de marque. Chaque produit est, en quelque sorte, une pierre qui contribue à l'édification de cette image. Le produit ne doit donc pas seulement être conçu pour lui- même, mais pour ce qu'il peut apporter à l'entreprise et à son image, dans l'immédiat et dans ses développements futurs. [...]
[...] La restructuration financière La structure financière déplorable de B.N.M. n'est qu'une retombée néfaste des différents dysfonctionnements dus à la mauvaise gestion qui a régné sur l'entreprise pendant cinq ans environ. Ainsi, durant toute la période 1996-1998, le découvert de trésorerie n'a cessé de s'aggraver entraînant de lourdes charges financières pour l'entreprise qui s'est retrouvée dans l'incapacité de rembourser ses créanciers. S'ajoute à cela l'absorption totale du capital social par la perte sur exercice réalisée en 1997. Suite à cette lourde perte, B.N.M. [...]
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