Stratégies d'investissement, crise financière, clientèle, gestion de patrimoine, 2009, marché des actions, marché des devises, marché de l'immobilier, patrimoine des Français, conseillers en gestion de patrimoine, CGP, assurances-vie
Le conseiller en gestion de patrimoine (CGP) et son client s'inscrivent tous deux dans un contexte de crise financière sans précédent. Cette crise a affecté les deux parties dans leur quotidien. Le CGP doit maintenant prendre en compte les effets de la crise sur les placements qu'il va effectuer et les conseils qu'il va donner. Le client, par peur et aversion du risque maintenant avéré, a redéfini ses objectifs de placement ou même ses projets futurs. Les tensions économiques nées en juin 2007 sont allées croissantes jusqu'à atteindre leur paroxysme en septembre 2008 au moment où les marchés financiers ont connu des baisses significatives.
La crise financière se résume à un effet de domino. Le premier de ces dominos fut la crise des subprimes aux États-Unis. Les banques ont prêté de l'argent à taux variables à des accédants à la propriété dont les revenus étaient bas. Ces prêts qui ont été consentis dans l'optique d'une évolution positive des coûts de l'immobilier ont été titrisés afin d'être revendus à des fonds d'investissement et à des banques avec la promesse d'un fort taux de rendement. Dès les premiers soubresauts de la crise, les emprunteurs ont été dans l'incapacité de rembourser, baissant d'une part la valeur de ces prêts et d'autre part la valeur même de l'immobilier. Les fonds d'investissement ont alors cherché à se défaire rapidement de ces titres à des prix bas. Afin de maintenir leur niveau de trésorerie, ces fonds d'investissement, et ces banques ont été amenés à revendre d'autres titres, engendrant là aussi une baisse de ces titres.
Cette cascade d'évènements a conduit à une crise de confiance sur le marché interbancaire, avec des banques se méfiant les unes des autres et ne voulant plus prêter d'argent. Puis nombre de banques ont affiché des problèmes de trésorerie. De là, les acteurs boursiers, dans leur besoin de liquidité, ont dû vendre leurs titres financiers afin de se maintenir, d'où la baisse des prix des titres financiers depuis septembre 2008. Les investisseurs se sont alors retirés des marchés financiers par panique ou simplement pour préserver leur capital dans cette tendance fortement baissière.
Par la suite, au début de l'année 2009, les effets de la crise se sont fait ressentir de manière plus brutale, avec une capitalisation boursière qui a baissé de 25 000 milliards de dollars en un an. Cette destruction de richesse a touché tous les actifs sans exception : actifs productifs, actifs immobiliers et actifs financiers (perte de valeur d'une maison pour un simple particulier, dépréciation d'actifs financiers pour une personne ayant un plan d'épargne actions, etc.)
Durant l'été 2009, les marchés financiers ont montré des signes positifs, les acteurs financiers et les investisseurs jouant la carte de la stabilité plus que celle de la reprise de l'activité. Ce point positif a pu être constaté grâce à la Chine qui tire le monde avec une forte croissance estimée à 8% pour la fin de l'année, mais aussi aux grandes entreprises cotées qui affichent des résultats en perte réduite par rapport au premier trimestre de l'année (voire même bénéficiaires pour certaines). Cette tendance est confirmée par une destruction moindre des emplois.
Voilà donc une crise qui affecte les marchés financiers, les entreprises et les ménages, et par conséquent la consommation, l'épargne et l'investissement. Nous allons par conséquent nous intéresser aux problématiques auxquelles sont confrontés les deux agents. L'objectif principal est d'apporter une réponse quant aux stratégies de placement et d'investissement pour la clientèle en gestion de patrimoine face à la crise.
[...] Cependant, la corrélation de l'endettement et du revenu disponible nous amène à constater une hausse du taux d'endettement des ménages Français en 2006 contre 54% en 1995). Pour revenir sur l'augmentation du patrimoine, il a été observé par la comptabilité nationale une augmentation de 144% du patrimoine brut en 10 ans (1997-2007). Cette augmentation est imputable à l'augmentation des dettes contractées mais surtout à l'augmentation des actifs, c'est-à-dire à la hausse du prix des actifs détenus. Girardot et Marionnet en 2007 ont souligné que c'est l'augmentation du prix de l'immobilier (surtout entre 2000 et 2006) qui explique ce phénomène. [...]
[...] De suite, nous avons invoqué la demande (la clientèle). Il est important à présent d'aborder les thèmes en relation avec la pratique de ce métier. Nous commencerons alors par expliquer le cycle de vie patrimoniale afin de comprendre ce qu'est la stratégie patrimoniale. La stratégie patrimoniale débouchera ensuite par nature sur les outils qu'utilisent les conseillers Le cycle de vie patrimonial Le métier de conseiller en gestion de patrimoine doit appréhender ses clients avant toute chose et savoir faire face à leurs attentes. [...]
[...] Selon les études menées par l'Insee, les ménages comptent en moyenne sur un patrimoine (brut) avoisinant les Euros, avec à l'extrémité les 10% les plus riches qui détiennent plus de 40% de la totalité du patrimoine global Les actifs non financiers En premier lieu, il est important de définir ce qu'est le patrimoine au sens financier du terme. Ce dernier représente l'ensemble des biens actifs (patrimoine brut) c'est-à-dire évalué par le marché, auquel on déduit la valeur des dettes et des engagements financiers pour obtenir le patrimoine net. Les deux notions sont importantes afin de mieux comprendre la composition et l'évolution de ce patrimoine. [...]
[...] L'investissement en actions par le biais de véhicules 2. Le plan épargne en actions 3. Recommandations générales en termes d'investissement Conclusion Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 Annexe 7 Annexe 8 Annexe 9 Bibliographie Liste des tableaux Tableau Variation des prix des logements anciens sur un an Tableau Tableau de distribution de la population selon les scores d'attitudes à l'égard du risque et de l'avenir Tableau Tableau des placements financiers Tableau Evolution depuis un an des taux des obligations d'Etats à 10 ans et leurs prévisions Tableau Inflation depuis janvier 2009 et ses prévisions pour la fin de l'année Table des illustrations Illustration Indicateur Allemand du climat des affaires Illustration Volume quotidien des transactions sur le marché des changes Illustration Courbe sur un an de l'Euro par rapport au Dollar Illustration Variation du patrimoine net des ménages depuis 1995 Illustration Courbe de Friggit de novembre 2008 Illustration Courbe de Friggit d'août 2009 Illustration Evolution des taux des obligations américaines et françaises de juillet 2008 à juin 2009 Illustration Evolution du taux des obligations françaises à 10 ans depuis 1999 Illustration Répartition des versements entre les supports UC et en Euros depuis 2001 Table des abréviations - CGP : Conseiller en gestion de patrimoine - OFCE : Observatoire français des conjonctures Economiques - DOW JONES : Indice boursier américain des valeurs industrielles - NASDAQ : Indice boursier américain des valeurs technologiques - CAC40 : Indice boursier de la bourse parisienne - PIB : Produit intérieur brut - NIKKEI : Indice boursier japonais - DAX : Indice boursier allemand - FOOTISE 100 : Indice boursier de la place londonienne - FNAIM : Fédération Nationale de l'immobilier - INSEE : Institue nationale des statistiques et des études économiques - FED : Réserve Fédérale américaine - OPCVM : Organisme de placement collectif en valeurs mobilières - BIPE : Bureau d'informations et de prévisions économiques - ISF : Impôt sur la fortune - PEA : Plan épargne en actions - CNRS : Centre national de recherche scientifique - CRDS : Contribution au remboursement de la dette sociale - CSG : Contribution sociale généralisée - SCI : Société civile immobilière - SICAV : Société d'investissement à capital variable - FCP : Fonds commun de placement - FCPI : Fonds commun de placement dans l'innovation - FCPR : Fonds commun de placement à risques - PEL : Plan épargne logement - PEP : Plan d'épargne populaire - CGEDD : Conseil de l'environnement et du développement durable - SCPI : Société civile de placement immobilier - OPCI : Organisme de placement commun immobilier - BCE : Banque centrale Européenne - FFSA : Fédération Française des sociétés d'assurance - SARL : Société à responsabilité limitée - AGEFI : Agence Economique et Financière Glossaire OAT 10 ans : obligations à échéance 10 ans, obligations émises par l'Etat Français EUR/USD = 1,4235 : L'Euro étant placé en premier, on lira alors que l'Euro est la monnaie domestique. [...]
[...] Cet investissement est intéressant dans la mesure où il permet de capitaliser son patrimoine. De là, il est possible de jouir de différents avantages : - Acquisition du logement entre 50 et 60% du prix total - Economies substantielles : charges de travaux, de réparation, et mises aux normes sont à la charge de la société de gestion. De même, le logement doit être remis à neuf par la société avant restitution du bien au nu-propriétaire (obligation de faire les grands travaux : toitures, chaudières - Défiscalisation : Le logement revient de plein droit au nu- propriétaire récupérant la totalité de la valeur du bien net d'impôt. [...]
Référence bibliographique
Source fiable, format APALecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture