Trackers, placement, diversification, particuliers, mémoire, ETF, fiscalité, indices
Comme la plupart des innovations financières, les trackers nous viennent du monde anglo-saxon. Il s'agit de fonds communs de placement (FCP) négociables en Bourse qui répliquent au plus près l'évolution de leur indice de référence, à la hausse comme à la baisse. Ils conjuguent les avantages des fonds indiciels (FCP avec une structure réglementée) et ceux des actions (souplesse et liquidité continue).
S'ils ont été introduits en Europe plutôt récemment (en Avril 2000 à Londres et Francfort, et en janvier 2001 à Paris), les trackers ont été lancés aux Etats-Unis en 1993, où ils ont remporté un gros succès. Le premier ETF (« Exchange Traded Fund » pour fonds négociable en Bourse) ou tracker, était basé sur l'indice S&P 500, aujourd'hui ceux se référant à l'indice Dow JONES ou Nasdaq 100, comptent parmi les produits financiers affichant les plus forts volumes de transactions au monde. A l'origine destinés aux professionnels, plus des deux tiers des investisseurs en ETFs aujourd'hui sont des particuliers officiant en Bourse (...)
[...] Ainsi, les gains obtenus par le tracker bear viendront compenser les pertes du portefeuille. En utilisant un tracker Xbear en revanche, les gains seront doublés et donc bien supérieurs aux pertes. Ainsi, l'investisseur n'aura non seulement rien perdu pendant la phase baissière du marché boursier, mais en plus, il aura enregistré une performance positive. Comme pour les trackers sur indices de stratégie short il suffira simplement de vendre le tracker bear ou Xbear si les anticipations de l'investisseur ne se réalisent finalement pas. [...]
[...] Pour y remédier, les trackers sont parfaitement adaptés. Etant sans frais à l'entrée ni à la sortie, ils sont aussi bien adaptés à une stratégie de long terme, comme nous l'avons vu par exemple avec la stratégie cœur-satellite qu'à une stratégie de court terme, comme ce serait le cas ici. De plus, la plupart des trackers sont très liquides, ce qui permet de réduire l'écart entre leur prix de vente et leur prix d'achat, c'est-à-dire le spread, une caractéristique importante lorsque l'on souhaite investir sur le court terme. [...]
[...] Ce résultat doit être quasi similaire aux portefeuilles des particuliers français. En effet, dans une cartographie de risques sur l'épargne individuelle et la gestion collective, l'AMF a mis en évidence le risque d'une allocation inefficiente des portefeuilles des ménages Annexes). Ainsi, il apparaît un véritable besoin en matière de diversification des investissements boursiers des particuliers, en fonction des classes d'actifs, des secteurs, des pays, qui idéalement, n'obligerait pas les particuliers à suivre pus d'une vingtaine de lignes . Ce mémoire aura donc pour objectif de comprendre les raisons pour lesquelles les trackers se développent au niveau des particuliers, sans être encore un produit grand public et surtout, de répondre à la question suivante : Les trackers ou ETFs représentent-ils un moyen d'améliorer la diversification des placements des particuliers ? [...]
[...] Des études effectuées sur les gérants de fonds de placement, ont montré que même les plus performants d'entre eux, ne battaient pas régulièrement le marché. Cela serait dû, entre autres, au fait que les cours de bourse évoluent à court terme de façon aléatoire et imprévisible. Dans les années 70, B. Malkiel en conclut que les investisseurs feraient mieux, et de loin, de se contenter d'acheter et de conserver un fonds indiciel, plutôt que de tenter d'acheter et de vendre eux-mêmes des valeurs mobilières ou d'investir dans des fonds gérés activement par des professionnels bref de se limiter à la gestion passive. [...]
[...] Le cœur du portefeuille, devant être indexé sur le marché, l'utilisation de trackers paraît évidente et du coup, simplifie l'accès à cette stratégie pour les particuliers. Ainsi, cette partie du portefeuille pourra être plus ou moins diversifiée, en fonction du nombre de trackers utilisés et des caractéristiques des indices qu'ils répliquent (indices sectoriels, indices de zones géographiques, indices de style, indices obligataires Mais surtout, grâce à ces produits financiers, la gestion passive se fera à un coût relativement faible, puisque les trackers ne demandent aucun frais d'entrée ni de sortie, contrairement aux OPCVM indiciels classiques. [...]
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