Historiquement, la notion de risque est liée à celle de probabilité. Apparue au dix-septième siècle dans l'analyse des jeux de hasard (quelle est la probabilité de survenance d'un événement ? Quelle ampleur de gains ou de pertes liées à celui-ci?). Elle fut appliquée au dix-huitième siècle par les assureurs maritimes, pour devenir ensuite partie intégrante des schémas de prise de décision rationnelle associant à toute alternative de probabilités de succès ou d'échec. Knight introduisit la distinction entre risque (mesurable) et incertitude. Dans l'examen d'un investissement d'entreprise ou de placements boursiers, on dit souvent que la rentabilité est le résultat justifié par la prise de risque.
Plus tard est apparu : le Risk Management, ou la gestion du risque qui était le résultat logique de la prise de conscience générale des effets pervers du risque. Ainsi le Risk management est la science qui étudie les facteurs quantifiables ou non du risque qui menace le rendement d'un produit. Il apporte des solutions stratégiques (organisation, procédures) et tactiques (méthodes quantitatives de gestion).
[...] Le deuxième élément est qu'il faut reconnaître que la modélisation et la gestion du risque sont deux activités dynamiques et complexes. La VAR a connu une évolution considérable depuis son apparition au début des années 90. Il est nécessaire que les recherches dans ce domaine se poursuivent et que les innovations qu'elles amènent soient intégrées rapidement par les institutions financières. Une période de raffinement semble être commencée. L'approche reposant sur la mesure de la Value at Risk semble être une voie très intéressante. Il est probable, d'ici quelques années, que l'objectif sera une gestion unifiée des risques. [...]
[...] Mais avant d'y parvenir, il faudra que la gestion de chacun des risques soit bien maîtrisée. BIBLIOGRAPHIE : “Value at risk : theorie and practice”, Glyn A. Holton ; “Value at risk : the new benchmark for managing financial Philippe Jorion ; “Financial risk manager handbook”, Philippe Jorion ; essential of risk management”, Michel Crouhy ; “Risk management”, Michel Crouhy. F.Knight “Risk , Uncertainty and Profit , Boston Houghton Mifflin 1921 Développer et présenter par JP Morgan en 1994, document qui peut être considéré comme la première approche globale de la gestion des risques. [...]
[...] A partir de la distribution du taux de rendement futur du portefeuille ainsi obtenue, la méthode SH calcul un histogramme de profits et pertes dont la VaR correspond au quantile choisi Les forces de la méthode : L'avantage majeur de la méthode SH réside dans le fait qu'elle allie simplicité et large application. - La méthode SH représente manifestement la plus intuitive des techniques de calcul de la VaR. La procédure est en effet simple et fournit des résultats faciles à interpréter. - Un autre avantage considérable de la méthode SH est le fait qu'elle ne formule aucune hypothèse quant à la forme des distributions des rendements, ni quant à la linéarité des relations entre les prix et les facteurs de risque. [...]
[...] La "value at risk" modèle de mesure du risque d'un actif financier: fondement, application et analyse comparative INTRODUCTION GENERALE : Historiquement, la notion de risque est liée à celle de probabilité. Apparue au dix-septième siècle dans l'analyse des jeux de hasard (quelle est la probabilité de survenance d'un événement ? quelle ampleur de gains ou de pertes liées à celui-ci?). Elle fut appliquée au dix-huitième siècle par les assureurs maritimes, pour devenir ensuite partie intégrante des schémas de prise de décision rationnelle associant à toute alternative de probabilités de succès ou d'échec. [...]
[...] Cependant, les hypothèses posées par l'approche VC (à savoir l'hypothèse de normalité des fluctuations des facteurs de marché, de stationnarité des prix et de la linéarité de la relation entre les prix et les facteurs de risque) s'avèrent assez restrictives et peuvent rendre l'estimation peu précise. Les deux autres méthodes d'estimation de la VaR sont la simulation historique et la simulation Monte Carlo. Ces deux techniques se basent sur des scénarii pour réévaluer le portefeuille et ainsi calculer la VaR comme le quantile de la distribution des pertes et profits sur le portefeuille. Ces deux méthodes différentes seulement dans la façon dont elles spécifient les scénarii. [...]
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