L'économie et notre société plus généralement ont subi de profondes mutations au cours de ces 50 dernières années. Le marché des valeurs mobilières n'a pas échappé à cette tendance et les théories classiques basées sur une rationalité sans faille des individus sont de moins en moins fidèles à la réalité. Conscientes des enjeux de cette nouvelle donne, les entreprises utilisent de nouveaux outils et de nouvelles méthodes plus sophistiqués, empruntés au marketing, dans le but de mieux connaître leurs actionnaires. L'objectif étant de répondre ou/et de créer des attentes, attentes croissantes dans un contexte plus que jamais incertain, chez les actionnaires individuels afin de mieux les convaincre.
La mondialisation a accéléré le processus de fusions/acquisitions et les propositions chiffrées ont laissé place à une guerre stratégique où la communication est la pièce maîtresse. Ce mémoire ne prétend aucunement dénigrer les modèles en place, mais tente de mettre en évidence la nécessité de faire évoluer la vision trop parfaite qu'ont les théoriciens de l'individu et se veut être une base de travail pour d'autres travaux à venir.
Les révolutions techniques du 20e siècle en matière de communication et de transport, associées aux décisions prises lors des différents sommets de l'OMC qui tendent à favoriser la suppression des barrières aux échanges mondiaux, ont fortement contribué à une mondialisation des entreprises. Afin de financer leur développement sur le plan international et ainsi conquérir de nouveaux marchés, celles-ci ont dû faire appel au financement public afin d'augmenter leur capital.
Parallèlement, la dérégulation a aussi concerné les marchés financiers avec des dispositions destinées à réduire les coûts de transaction qui ont favorisé une forte internalisation des portefeuilles des investisseurs de toutes les catégories.
Le cœur financier français était traditionnellement caractérisé par un système de participations circulaires entre sociétés mères . Cependant, en l'espace d'une décennie, ce système a été complètement bouleversé par l'arrivée massive d'investisseurs institutionnels anglo-saxons.
[...] En effet, lorsqu'il effectue de bonnes actions cela lui donne bonne conscience synonyme de satisfaction et contribuant à son besoin d'accomplissement. Posons-nous juste la question : Suis-je rationnel lorsque j'investis dans une entreprise promouvant le développement durable , développement à adopter pour le bien-être des générations futures comprenant mes enfants, leurs enfants ainsi que leurs petits enfants ? De ce point de vue je suis rationnel, mon bien-être peut dépendre du bien-être d'autrui. L'actionnaire individuel n'est pas un professionnel de la finance et sera donc plus en proie d'utiliser ses capacités affectives lors de prises de décision. [...]
[...] Y a-t-il une similitude dans la composition du rapport annuel de différents secteurs ? Y a-t-il une tendance à la convergence quant à cette composition ? Pour étudier les rapports annuels sélectionnés, nous avons décidé de commencer par une analyse générale qui nous permettrait d'avoir une vue d'ensemble de chaque rapport. Pour ce faire, nous désirions connaître la place accordée à chaque thème et leur ordre d'apparition afin de visualiser l'articulation de chaque rapport. De même pour travailler sur l'hypothèse d'une éventuelle tendance quant au contenu du rapport annuel, nous avons décidé de comparer les rapports 2001 et 2006, et par la même occasion de les comparer entre eux pour mettre en exergue une éventuelle tendance d'uniformisation. [...]
[...] Guimard (1995) : La communication financière Economica Idem Viénot est alors président-directeur général de la Société Générale. Rapport Viénot 1 Rapport Viénot 1 Rapport Korn/Ferry International 2001 portant sur le corporate governance. www.OCDE.fr MEDEF (Mouvement des Entreprises de France), CNPF (Conseil National du Patronat Français), AFEP (Association Française des Entreprises Privées). Rapport Korn/Ferry International 2001 portant sur le corporate governance. Marchand (1999) : Les élites et leurs conseils d'administration Working paper. Girard (2002) : Les actionnaires minoritaires Revue française de gestion Fleuriot Directeur Général de la COB : La COB devant l'évolution de l'information financière Cf Annexe 1 & 2 Définition extraite du site AbcBourse.com http://www.journal-officiel.gouv.fr Offre Publique d'Achat d'Echange de Retrait (OPR) ou de Vente (OPV) lors d'une privatisation par exemple. [...]
[...] Dichev & Janes (2003): «Lunar cycle effects in stocks returns», Journal of private equity. Zhu & Yuan (2006): «Are investors Moon struck?-Lunar phases and stock returns», Journal of empirical finance. Cf Annexe l'actionnaire est vu tantôt comme un investisseur tantôt comme un associé Fischer (1997) : psychologie sociale», Edition du Seuil. Duflo & Saez (2003): «Participation and investment decision in a retirement plan: the influence of colleagues' choices», Journal of public economics. Bailey, Nofsinger & O'neill (2004) : «Retirement contribution decisions factors: the role of social norms», Journal of business and management. [...]
[...] Selon les théories classiques l'homme est rationnel et autonome, car par nature individualiste et à la recherche d'une affirmation de sa personnalité. Il agit dans une optique de maximisation de ses intérêts, avec une morale et une motivation financière. Selon Sen[77], prix Nobel d'économie, cette définition revient à prôner l'égoïsme comme valeur universelle et ainsi à écarter la possibilité d'une éventuelle éthique comme faisant partie intégrante de la motivation personnelle. Dans le cas contraire, l'homme serait considéré irrationnel, ce que Sen juge comme dénoué de sens. [...]
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