dépréciation, crise financière, subprimes, norme IFRS, US GAAP, IAS, amortissement, notion de goodwill, méthode DFC, UGT
Les dépréciations d'actif, vaste question aux multiples problématiques. Voilà ce qui m'a poussé à m'intéresser à ce sujet pour ma thèse professionnelle. En effet, la dépréciation est une vaste problématique qui se pose d'autant plus en cette période de crise, où le débat sur ce sujet anime le monde de la finance. De plus en plus de grandes sociétés passent des dépréciations, mais quelles en sont l'origine, trouver le pourquoi du comment, c'est ici que s'est portée ma réflexion. Cette thèse a pour objectif de porter un regard sur le processus de dépréciation, en exposant les tenants et aboutissant de ce système comptable, de manière à mieux appréhender ce concept et à en comprendre la complexité en période de crise.
Ma réflexion a été étayée par la lecture de nombreux ouvrages et documents sur le sujet, de sources et d'opinions assez différentes, le but étant d'en retirer un point de vue le plus objectif possible. Ma recherche documentaire sur ce sujet m'a poussé à m'intéresser à plusieurs problématiques périphériques à la notion de dépréciation. Vous pourrez ainsi découvrir au sein de cette thèse des éléments de réflexion sur les raisons et le processus de la crise, l'intérêt ou non de la juste valeur, les problématiques entourant la notion de goodwill, etc.
Comme je vous l'ai indiqué au par avant le sujet des dépréciations est une question vaste qui amène à se poser bon nombre de questions plus ou moins importantes, de manière à bien cerner l'étendu de ce qu'est ou doit une dépréciation au sein d'une société. Je n'entends bien sûr pas donner la réponse à ce que doit être la dépréciation en période de crise, mais juste apporté les éléments nécessaires à son appréhension pour que tout un chacun puisse comprendre ce mécanisme et l'appliqué en connaissance de tous ces aspects.
Dans le contexte de crise financière et économique actuel, de plus en plus de sociétés se retrouvent face à la problématique de gestion des dépréciations de leur actif. De grands groupes comme Alcatel ont déjà déprécié pour plusieurs milliards d'euros leurs actifs ces deux dernières années et ce n'est qu'un début vu l'ampleur que la crise prend. Un vaste débat technique anime actuellement l'ensemble des acteurs du monde de la finance sur ce sujet. La pluralité des normes et des référentiels comptables existants ainsi que l'hétérogénéité des méthodes d'évaluation des actifs rendent cette problématique très épineuse ; et la crise aussi forte soit elle n'a été qu'un révélateur du malaise qui entoure cette question.
Dans ce contexte d'incertitude des marchés et de complexité des réglementations comptables, les entreprises doivent davantage être poussées à la transparence de manière à justifier la valeur retenue de leurs actifs, et cela dans le but principal de rassurer le marché et l'ensemble ces acteurs.
D'où une problématique de comment évaluer et déprécier au mieux ces actifs dans un environnement de crise financière et économique. Pour y répondre, il est bon de se poser ces quelques questions, qu'est-ce que la dépréciation, quels en sont les mécanismes ainsi que les conséquences de la crise sur ce système comptable.
[...] : options incorporées dans des contrats de vente). Tous les actifs et passifs financiers devront respecter les nouvelles règles strictes de comptabilisation, de dé comptabilisation et d'évaluation ; classification et évaluation des actifs financiers. Les actifs financiers doivent être classés selon l'une des quatre catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat, disponible à la vente (ces catégories sont évaluées à leur juste valeur), placements détenus jusqu'à leur échéance ou prêts et créances (ces catégories sont comptabilisées au coût ou coût amorti) ; classification et évaluation des passifs financiers. [...]
[...] Par ailleurs, d'autres interrogations portent sur l'orientation court terme qu'implique le modèle comptable d'évaluation à la juste valeur sur le plan du pilotage de l'entreprise Un débat relancé depuis la crise Le débat fait rage depuis quelque année entre les participants de la juste valeur et ces détracteurs notamment en ce qui concerne les instruments financiers. Mais alors que l'évaluation à la juste valeur faisait une belle percée dans les esprits, la polémique a redoublé depuis le début de la crise financière. Cette crise a fait apparaître que la conjonction du principe de juste valeur d'une part, et de normes prudentielles bancaires s'appuyant sur la comptabilité d'autre part pouvait avoir un effet sur l'économie. Et plusieurs dirigeants d'institutions bancaires ou d'assurance se sont empressés de montrer du doigt les normes comptables. [...]
[...] Le goodwill deviendrait alors une méthode d'arbitrage du couple risque / rentabilité future. Le goodwill apparaît donc comme une valeur présente inscrite en comptabilité d'origine humaine, comptable, économique, stratégique et financière, à la fois passée et future. Cette valeur est ensuite présentée au marché qui réajuste la valorisation en fonction de l'offre et de la demande. On remarque aisément les différents conflits comptables qui peuvent apparaître ; à savoir un problème d'enregistrement de l'immatériel (exemple des capacités humaines), mais également un problème de rattachement temporel (exemple de la rentabilité espérée) ou bien même d'introduction d'une notion de risque (exemple de la prime de risque lors du rachat d'une entreprise) Le poids exorbitant du goodwill dans le bilan des grandes entreprises Le goodwill est un poste inscrit à l'actif du bilan d'une société mère. [...]
[...] Cette situation a tout du paradoxe de la tranquillité ( . ) Pour la crise financière qui débute en 2007, le paradoxe de la tranquillité se double d'un paradoxe de la crédibilité : la lutte contre l'inflation, ayant donné des résultats très favorables, a renforcé la crédibilité des banques centrales. Une liquidité abondante entraîne des rendements obligataires faibles et une diminution généralisée des primes de risque, les marchés intégrant l'efficacité des politiques anti- inflationnistes des banques centrales. Il s'ensuit de leur part une recherche accrue de rentabilité, à l'abri d'une crédibilité accrue dans les instances de régulation et les méthodes comptables, tandis que les innovations financières ne cessent de se développer. [...]
[...] Le Medaf ou Capital Asset Pricing Model explique la réalisation de l'équilibre du marché par l'offre et la demande pour chaque titre. Il permet de déterminer le rendement d'un actif risqué par son risque systématique. Cette méthode est essentiellement utilisée pour l'évaluation d'actifs financiers et a été remplacé par la méthode du PER (Price Earning Ratio) depuis sa remise en question en Les méthodes d'évaluations des stocks Il existe quatre méthodes différentes pour l'évaluation des stocks lors d'inventaire : la méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) la méthode du premier entré, premier sorti (PEPS/FIFO), la méthode du dernier entré, premier sorti (DEPS/LIFO), la méthode de la valeur de remplacement (NIFO) 1 Méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) Cette méthode connait quelques variantes dont la méthode du CUMP périodique (qui consiste à évaluer les sorties au CUMP des entrées d'une période considérée : mois, trimestre ou année, stock initial inclus) et celle du CUMP après chaque entrée (qui consiste à évaluer les sorties au dernier coût moyen calculé après la dernière entrée) Méthode du premier entré, premier sorti (PEPS / FIFO) Selon cette méthode, les sorties sont considérées comme s'effectuant dans l'ordre des entrées. [...]
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